LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Rencontre ministère des Finances-secteur des services : factures impayées, lenteur administrative et taxes élevées débattues

Publié le mercredi 14 juin 2006 à 07h24min

PARTAGER :                          

Le ministre chargé des Finances et du Budget se met à l’écoute de ses partenaires pour une meilleure efficacité des prestations. Le mardi 13 juin, il a échangé avec les acteurs du secteur des services sur leurs préoccupations.

Le ministère des Finances et du Budget poursuit sa rencontre de dialogue avec les acteurs de la vie économique nationale. Après les industriels et les secteurs des finances et assurances, Jean-Baptiste Compaoré et ses collaborateurs ont échangé, mardi 13 juin dans la matinée, avec les représentants du secteur des services.

Ce secteur comprend les hôteliers, les restaurateurs, les courtiers, les transitaires, les agences de tourisme et de voyages et les éditeurs. D’entrée de jeu, le ministre des Finances et du Budget, Jean-Baptiste Compaoré a rappelé la philosophie de cette démarche entreprise par son département."Cette rencontre vise à lever les barrières, à mieux porter à la connaissance des acteurs du secteur des services, la réglementation des marchés publics", a indiqué M. Compaoré. Invitant ses interlocuteurs à des échanges francs et directs, il a annoncé que cette rencontre marque le début d’un "partenariat fructueux".

Dans l’ensemble, les débats ont porté sur les préoccupations des acteurs du secteur des services. Les représentants ont souligné au titre des difficultés rencontrées, les factures impayées, la fiscalité, les retards de transmission des quittances, la lenteur administrative constatée ou vécue dans les appels d’offre, etc. Par exemple, le représentant du Conseil burkinabè des agences de gardiennage a révélé que sur une facture à eux délivrée, 75% du montant est réservé aux salaires ; une bonne partie du reste est utilisée au paiement des taxes.

Or, poursuit-il, ces agences emploient près de 6 800 personnes et reversent annuellement 169 millions de F CFA à l’Etat burkinabè. Les participants ont également demandé à l’Etat de reconsidérer son système de taxation des logiciels informatiques classés dans la catégorie trois alors que l’ordinateur se trouve dans la catégorie 1.

A ces préoccupations, le ministre Compaoré et ses collaborateurs ont apporté des éclairages.

Reconnaissant que des décalages sont dus à la quantité des dossiers soumis à signature, le Directeur général des impôts (DGI), Grégoire Sankara a annoncé que l’informatisation des opérations en cours vise à réduire les délais. Concernant la question de l’inadaptation du système fiscal, il a dit que l’impôt est payé en fonction des revenus de l’entreprise.

A la suite du DGI, le directeur général des douanes, Antoine Zoungrana a pour sa part indiqué que la taxe sur le logiciel informatique émane d’une décision des autorités en charge du commerce. Il a donc invité les acteurs "à jouer la balle" dans le camp approprié pour parvenir à la suppression de cette taxe.

S. Nadoun COULIBALY (coulibalynadoun2002@yahoo.fr)

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique