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TUNISIE 2004 : L’apport de la légion étrangère

Publié le mercredi 18 février 2004 à 06h03min

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Comme on le sait, la 24e Coupe d’Afrique des nations de football s’est achevée le 14 février 2004 avec le sacre des Aigles de Carthage. Durant trois semaines, les téléspectateurs ont vibré au rythme du ballon rond.

La fête a été belle et comme en 1994, la Tunisie a été à la hauteur de l’organisation. Pour les observateurs avertis, la 24e CAN a mis en avant, sur les terrains impeccables du pays, un football africain où la folie a disparu au profit d’une rigueur et d’un souci tactique hérités de son homologue européen. Selon eux, cela explique aussi pourquoi aucun talent nouveau n’a réellement émergé du tournoi, qui a fait la part belle au collectif.

En matière de football, soutiennent-ils, l’Afrique est de moins en moins cette terre inconnue, fertile en joueurs physiquement hors du commun ou techniquement hors normes, que la CAN, tous les deux ans, pouvaient révéler. Les grands clubs européens, qui ont désormais des antennes partout, sont capables de dénicher les talents africains dès leur plus jeune âge et les intégrer à leur centre de formation. Même si le jeune et polyvalent défenseur tunisien Karim Hagui, le rapide attaquant Kenyah Dennis Oliech ou encore le petit Maradona algérien Hocine Achiou ont pu sortir un peu du lot, les surprises n’ont pas été légion. Et les sélectionneurs, eux-mêmes, préfèrent faire appel à des joueurs formés ou évoluant en Europe plutôt qu’à des jeunes « locaux » peut-être moins empreints de culture tactique. L’apport de la légion étrangère n’est pas passé inaperçu et beaucoup de pros ont illuminé le jeu de leur équipe.

Tactiquement, les systèmes adoptés pendant cette coupe d’Afrique des nations ont, comme en Europe, fait la part belle à des milieux de terrain compacts, où la récupération du ballon est un secteur clé.

Pour l’envoyé spécial de l’AFP, cela explique pourquoi ce ne sont pas les buteurs et les créateurs qui ont fait la décision. Augustin « Jay Jay » Okocha a ainsi dû se contenter de quatre coups de pieds arrêtés (2 penalties, 2 coups francs) pour inscrire ses quatre buts, dont le 1000e marqué en phase finale de CAN. Et malgré le retour gagnant de Patrick Mboma (4 buts), le Cameroun a été éliminé en raison des défaillances de son secteur défensif. Samuel Eto’O et El Hadji Diouf ont, eux, carrément été inexistants devant les buts.

Et c’est logiquement qu’on retrouve sur la plus haute marche du podium une équipe de Tunisie soudée autour de Bouazizi, joueur de devoir à qui est revenu le privilège de soulever la coupe de concert avec son capitaine Badra, suspendu pour la finale, comme Abedi Pelé en 1992 au Sénégal. Les observateurs notent que les spectateurs n’ont pas répondu présent à Tunis. La Tunisie elle-même a joué devant un Radès au trois quart vide lors de ses deux derniers matches de poule. Le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal ont quant à eux joué devant 1000 à 2000 spectateurs à El Menzah (45 000places).

En faisant le récapitulatif des 32 matches, on note que 65 buts ont été inscrits au premier tour et 31 buts au second tour (des quarts de finale jusqu’au bouquet final). Le nombre total des buts est de 96 buts y compris les tirs au but.

Remplaçants : Khalid Fouhami (Maroc) Noureddine Naybet (Maroc) Joseph Yobo (Nigeria) Modeste Mbami (Cameroun) Selim Ben Achour (Tunisie) Jaward Zairi (Maroc) Aboubacar Titi Camara (Guinée).

Les buteurs de la CAN 2004 Silva Dos Santos : 4 buts (Tunisie) Patrick Mboma : 4 buts (Cameroun) Fréderic Kanouté : 4 buts (Mali) Youssef Mokhtari : 4 buts (Maroc) Augustine Okocha : 4 buts (Nigeria).

L’équipe type de la CAN désignée par la CAF

Gardien : Vincent Enyeama (Nigeria) Défenseurs : Walid Regragui (Maroc) Radhi Jaidi (Tunisie) Abdeslam Ouaddou (Maroc) Timothée Atouba (Cameroun).

Milieux de terrain : Karim Ziani (Algérie) Riadh Bouazizi (Tunisie) Augustine Okocha (Nigeria) John Utaka (Nigeria).

Attaquants : Fréderic Kanouté (Mali) Youssef Hadji (Maroc)

Olympic Nahouri Me Kopiho remplace Pascal Tigahiré

L’Olympic du Nahouri à tenu le 7 février dernier à Pô son assemblée générale ordinaire qui a été présidée par le président sortant Pascal Tigahiré. L’ordre du jour portait entre autres sur l’examen et l’adoption du rapport d’activités de la saison 2002-2003, le bilan financier et le programme d’activités de la saison 20003-2004. A l’issue de la réunion, c’est Me Moumouni Kopiho, avocat à la cour, qui a été porté à la tête du club.

Le nouveau bureau

Président : Me Moumouni Kopiho 1er Vice président : Mamourou Allo 2e Vice président : capitaine Abdoulaye Selira Secrétaire général : Alassane Gomgnimbou 1er secrétaire général adjoint : Tasseré Zoungrana 2e secrétaire général adjoint : Adama Akowenou Trésorier général : Me Aboubacar Yaguibou Trésorier général adjoint : Thiombiano Secrétaire général à l’organisation : Etienne Kaba Payabou 1er secrétaire général à l’organisation : Séni Zoungrana 2e secrétaire adjoint à l’organisation : Adama Adianhourabou Secrétaire général aux relations extérieures : Henri Koubizara Secrétaire général adjoint aux relations extérieures : Maurice Yaguibou Secrétaire général à la communication : Claude Gomgnimbou Secrétaire général adjoint à la communication : Idrissa Yaguibou Secrétaire général à la mobilisation : Souleymane Moimbou Secrétaire général adjoint à la mobilisation : Gilbert Mantoro.

Justin Daboné
L’Observateur

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