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Déclaration du CDP : Halte à la tentative de désinformation !

Publié le mardi 4 novembre 2003 à 10h11min

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Suite à la découverte, en début octobre 2003, d’une tentative de putsch visant à déstabiliser notre pays et à le plonger dans les affres de l’aventure, les enquêtes ont conduit à l’interpellation d’un Burkinabé dénommé Norbert Tiendrebéogo, Président du Front des Forces sociales, parti dit Sankariste.

Il n’en aura pas fallu plus pour qu’une certaine classe politique, apparemment très mécontente de l’insuccès du putsch, se mette à servir à notre peuple une littérature moyenâgeuse dont l’objectif majeur est de manipuler la conscience d’honnêtes citoyens burkinabé qui n’aspirent qu’à la paix et à la stabilité de nos institutions républicaines.

C’est pourquoi le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), parti républicain et déterminé à poursuivre la lutte par le renforcement de notre processus démocratique, ne peut assister, indifférent, à la malsaine manœuvre : les hurlements de politiciens nostalgiques des Etats d’exception, incapables d’emporter l’adhésion des populations dans le cadre du suffrage universel, ne doivent, en aucun cas, banaliser cette tentative de déstabilisation de notre pays. En effet, selon l’information officielle telle que donnée par le procureur de l’ordre judiciaire compétent, le projet de déstabilisation du Burkina Faso, financé de l’extérieur, devait être exécuté à l’intérieur par des militaires et des civils, et les éléments de l’enquête ont conduit à l’interpellation entre autres, d’un certain Monsieur Norbert Tiendrebéogo.

Cette interpellation n’est pas liée à des "relations amicales" ou "parentales" avec des militaires qui font partie intégrante de notre société. Si Monsieur Norbert Tiendrebéogo a été interpellé, c’est parce que l’enquête a établi son implication avec les putschistes, civils ou militaires.

Nous affirmons qu’être président de parti politique ou membre d’un regroupement de partis politiques ou membre de toute organisation sociale quelle qu’elle soit, ne peut en aucun cas, vous mettre au- dessus de la loi. Cette loi est la même pour tous. Les fébriles agitations actuelles ne doivent donc pas entraver l’action de la justice ou empêcher d’éventuelles autres interpellations en fonction de l’évolution du dossier. Tous ceux qui sont impliqués dans cette déstabilisation avortée, parce qu’ils veulent tricher avec le peuple et lois, doivent être prêts à rendre des comptes.

Certains dans leur mégalomanie prétendent qu’on veut les empêcher d’être candidats aux futures élections présidentielles : ridicule ; car tous les observateurs savent que le CDP n’a peur d’aucun candidat ou de regroupements de candidats.

En réalité, ce sont ceux qui ont peur du suffrage, qui sont versés dans le putschisme. Qu’ils se tiennent pour dit, la loi s’appliquera, et aucun camouflage, aussi épais soit-il, ne les sauvera, car ils ont violé la loi.

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) invite instamment les auteurs des écrits tendancieux et contraires aux exigences de l’Etat de droit à se ressaisir et à laisser travailler sereinement les institutions dont le peuple burkinabè s’est librement doté par référendum le 02 juin 1991.

Nous appelons nos militants et sympathisants des villes et campagnes, à se tenir mobilisés pour la défense intransigeante de notre constitution, de la république.

• Non au putschisme !

• Non à l’intoxication et à la désinformation de notre peuple !

• Non aux fossoyeurs de notre processus démocratique.

DEMOCRATIE - TRAVAIL - JUSTICE

LE BUREAU EXECUTIF NATIONAL DU CDP

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