Les successeurs des lauréats du CASEO 2005 ont été dévoilés vendredi dernier. Ils ont fait vibrer le théâtre « Alliance 2000 » de l’ATB d’applaudissements et de cris de joie. Ce sont la Troupe Farafina Espoir en théâtre, le Club des Amis de l’UNESCO en conte, le lycée Nelson- Mandela en chanson en live et en play-back. Quant au ballet et à l’art vestimentaire, ces disciplines n’ont pas atteint le nombre de groupes requis par le règlement intérieur pour effectuer une classification.

En effet, conformément aux clauses du règlement, pour les disciplines qui ont enregistré moins de cinq groupes inscrits, le comité d’organisation est libre d’annuler la catégorie ou de programmer les inscrits en simple prestation, puis de décider de la récompense à leur donner. Mais pour le présent CASEO, le jury en a décidé autrement.

Ainsi, pour le ballet qui a eu trois inscriptions, il n’a pas retenu la 1ère et la 2e places, mais plutôt la 3e jusqu’à la 5e place. Quant à l’art vestimentaire qui a enregistré quatre groupes, la classification a été faite à partir de la 2e jusqu’à la 5e place. Si les premiers de chaque catégorie empochent chacun une prime de 200 000f CFA, les 2e, 3e, 4e, et 5e quant à eux, empochent respectivement 125,70,30, et 20 mille francs CFA.

L’une des innovations majeures du CASEO 2006 a été la création d’une nouvelle catégorie de compétition à savoir la « danse africaine ». Cette catégorie n’a malheureusement pas enregistré d’inscription mais ce n’est que partie remise pour la prochaine édition. En plus, des prix spéciaux de 25 000f CFA ont été attribués aux comédiens qui se sont bien illustrés au cours je leurs prestations en théâtre. C’est ainsi que Fatou Ghislaine Sanou du Club des Amis de l’UNESCO a remporté le prix de la meilleure actrice, et Moussa Ouédraogo du groupe génération Future le prix du meilleur acteur. Au delà d’inciter les groupes à la participation, il s’agit de stimuler chez les jeunes la recherche de la qualité et de l’excellence dans le travail.

Le CASEO est une compétition artistique qui cherche à inciter la création chez les jeunes. Il permet de semer la graine culturelle dans l’esprit de ceux qui constituent l’avenir de notre pays dans ce domaine. Dans son mot de clôture le représentant du directeur de l’ATB, M. Maurice Nagalo a laissé entendre que « la graine a été semée et elle a poussé. C’est à vous maintenant d’entretenir cette plante dans le jardin de la culture pour qu’elle puisse donner de bons fruits ».

Fabrice Y. Bazié
(Communication ATB)

Sidwaya