Mardi 11 mai, il est 11 heures à la résidence privée du chef de l’Etat burkinabè, à la villa Kaddhafi, sise à Ouaga-2000, Blaise Compaoré s’est entretenu pendant près d’une heure avec le Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny. Les deux hommes ont évoqué les questions inscrites à l’ordre du jour des assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et... le caractère « indélébile, important » des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

A sa sortie d’audience, Charles Konan Banny a confié ceci à la presse : « je participe à cette réunion au double titre de gouverneur du groupe de la BAD pour la Côte d’Ivoire et ayant la responsabilité de conduire le gouvernement ivoirien qui est engagé dans un processus de sortie de crise ». Aussitôt, il a exprimé sa confiance quant à un retour possible et définitif de la paix dans son pays. « Le train de la paix est sur les rails, il va venir jusqu’à Ouagadougu pour aller à Niamey et dans toute la sous-région », a-t-il déclaré à la presse.

Mais en attendant, Charles Konan Banny a précisé que les audiences foraines vont débuter ce jeudi 18 mai sur sept (7) sites pilotes. Cette opération va doter les individus nés en Côte d’Ivoire, Ivoiriens ou non, de jugement supplétif d’acte de naissance pour attester de leur existence juridique. C’est cette phase qui va permettre de dresser un état civil ivoirien, lequel consacrera le démarrage du processus d’identification des Ivoiriens et de désarmement, parole et foi du Premier ministre Banny.

Nadoun S. COULIBALY (coulibalynadoun2002@yahoo.fr)

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