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Chasse, tourisme : le Burkina, une destination conviviale

Publié le vendredi 26 mai 2006 à 07h48min

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Didier Durand

A côté de l’humanitaire, le tourisme et la chasse constituent la deuxième raison pour la quelque vingt mille Français se rendent au Burkina chaque année. En la matière, ils sont tous unanimes, le Burkina est avant une destination conviviale ; au-delà de ses riches réserves fauniques malheureusement si peu connues du public. Nous avons rencontré quelques fidèles lors du salon de chasse tenu à Rambouillet en avril dernier.

Didier Durand, directeur d’école

Je suis allé déjà deux fois au ranch de Sindou. J’ai trouvé le pays extraordinaire. J’ai vu une profusion d’animaux même si le seul animal que je n’ai pas vu, c’est le lion. Je repars dans 15 jours et j’espère au moins en voir un.

Je trouve l’organisation de la chasse très réglementée et très agréable au Burkina. Les gens sont très, très accueillants, les formalités douanières ne sont pas trop pointilleuses, les conditions d’hébergement sont très bonnes et j’ai trouvé les gens très souriants, très accueillants, très ouverts, très contents de recevoir des gens d’autres pays, notamment la France.

Ce que le Burkina a en plus par rapport aux autres pays, c’est sa population. Le Burkina, c’est le « pays des hommes intègres » mais c’est aussi le pays de l’accueil. Pour être allé dans un autre pays d’Afrique très récemment, où l’accueil était moins chaleureux, où pesait une ambiance pas très agréable, j’ai pu mesurer la différence. Au Burkina, les gens sont plus à votre écoute, ils sont là pour vous aider, vous servir et pas pour vous prendre quelque chose uniquement.

Cyril Juchereau

Cyrille Juchereau

Je suis du centre de la France. Je suis allé au Burkina une fois pour la chasse. En général, c’est en Afrique centrale que je vais. Je trouve qu’au Burkina la chasse est beaucoup plus confortable qu’en Afrique centrale car les campements sont super équipés même avec piscines, c’est donc moins sauvage qu’en Afrique centrale. Et surtout, les gens sont tous extrêmement sympathiques, adorables.

Sur l’organisation de la chasse, ce qui est bien, c’est qu’on peut concilier à la fois des chasses très physiques et de chasses beaucoup plus tranquilles car il y a de bonnes pistes.

Jean-Marie David

Je suis allé au Burkina trois fois, depuis 2002.
Sur la chasse au Burkina, ce que je voudrais d’abord souligner, c’est l’extrême gentillesse de toutes les personnes qui vous accueillent, même dès l’aéroport, qu’il s’agisse des gendarmes, des douaniers qui sont les premiers à vous souhaiter la bienvenue ; c’est l’une des choses qui m’a frappé par rapport à d’autres pays où l’accueil est moins chaleureux. Je trouve que cela est un plus formidable pour le pays.

En ce qui concerne la chasse elle-même, j’ai eu l’occasion d’aller chasser du côté de Pama et j’ai trouvé que c’est une zone qui est très riche en terme de grands gibiers : beaucoup de buffles, de cobas mais moins de phacochères paradoxalement pour ceux qui connaissent d’autres pays de l’Afrique de l’ouest mais énormément de grands gibiers, dont les éléphants qu’on a plaisir à rencontrer quand on en a la chance. Quand au petit gibier de terre que j’ai eu l’occasion de chasser, j’ai été agréablement surpris par les grandes densités, que ce soit les francolins, les outardes, les pintades et autres gibiers dans les zones protégées.

Quant aux formalités, je les ai trouvées faciles, d’autant que je suis passé par un prestataire chaque fois. Les routes aussi sont bonnes et d’une manière générale, c’est un pays fascinant. D’un point de vue strictement sociologique, j’ai été frappé de voir ces enfants allant à l’école dans leur petite tenue, ou à vélo et cela m’a convaincu que d’est un pays en plein décollage.

Philippe Carandi (droite) et ses amis

Philippe Carandi

Je suis de la région de Fontainebleau. Je suis allée au Burkina une quinzaine de fois, depuis 1990. Je trouve les conditions d’organisation de la chasse variables : il y a des hauts et des bas. Il y a eu un moment où avec le concept de « Royaume du trophée » les autochtones ont voulu gérer seuls la chasse mais ce n’était pas vraiment terrible ; je pense qu’ils ont besoin de s’associer avec d’autres personnes pour le faire efficacement.

Aujourd’hui, il y a beaucoup de changements positifs. Il y a déjà de meilleures routes, Ouagadougou a beaucoup changé en bien. Il y a un plus grand nombre de zones de chasse. Il y a beaucoup de petits gibiers (c’est vrai qu’on n’a pas la même chasse au Burkina qu’en Afrique du Sud) et on a la chance aussi de pouvoir tirer un lion.

Cyriaque Paré
Lefaso.net

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