La conférence de presse a débuté par l’historique de la radio. Selon l’abbé Janvier Marie Gustave Yaméogo, c’est en 1993 que l’idée de créer une radio catholique est née à Koudougou. Elle a été exprimée par la haute hiérarchie de l’Eglise de Koudougou en l’occurrence, Monseigneur Basile Tapsoba. La demande a été faite et la réponse du ministère des Finances est tombée le 21 juin 1993.

Le matériel de la radio arrive le 31 janvier 1994 et les essais se font en mars et mai de la même année. Les démarches ont abouti à l’ouverture effective de la radio le 25 mars 1995 et la bénédiction, le 9 novembre de la même année. Les objectifs de la RND sont d’évangéliser, de diffuser la parole de Dieu et de favoriser la communication au niveau de la communauté chrétienne.

L’animateur principal à l’époque n’était qu’un jeune étudiant à l’université de Ouagadougou. Il s’agit de Mathieu Valéa, actuellement professeur de lettres au lycée provincial de Koudougou et membre de l’équipe d’animation du journal Le Reflet. Il faisait la navette entre Ouaga et Koudougou pour les animations. Dans son témoignage, il a reconnu que les conditions de départ étaient assez difficiles. Il trouve qu’actuellement, la RND a beaucoup évolué.

Pour le conférencier, les raisons de l’organisation de cet anniversaire ne sont autres que le désir de « rendre grâce à Dieu » et le moment choisi est la journée mondiale de la communication catholique. C’est aussi l’occasion, dira-t-il, de faire le bilan des 10 ans pour mieux projeter dans l’avenir.

La radio prévoit la construction d’un nouveau centre de communication diocésaine dont le coût est estimé à près de 50 000 dollars alors qu’elle n’a que la moitié de l’enveloppe.

Le programme de l’anniversaire s’étale sur 8 jours, c’est-à-dire du 19 au 27 mai 2006. Il y aura des conférences radiodiffusées, un dîner-débat et des messes. Une kermesse viendra mettre fin aux festivités le 28 mai. Le budget des manifestations est, selon l’abbé, de 1 650 000 F CFA. Le parrain de cet anniversaire est le président du Conseil supérieur de la communication, Luc Adolphe Tiao.

Par Noraggo Paul HIRY

Le Pays