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Mission de presse sportive en Côte d’Ivoire : De bons contacts ont été établis

Publié le jeudi 11 mai 2006 à 07h20min

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Le ministre des Sports et des Loisirs a dépêché une mission de presse du 2 au 7 mai en Côte d’Ivoire afin de jeter les bases d’un prochain mécanisme à même de donner un coup de fouet au mandat de Jacques Anouma, président de l’UFOA.

Il s’est agi aussi d’obtenir l’adhésion de la forte communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire sur la nécessité de créer l’Union nationale des supporters des Etalons.

La délégation de la presse sportive burkinabè conduite par le directeur de la communication et de la presse ministérielle du ministère des Sports, Joachim Nikièma qui a séjourné en république sœur de la Côte d’Ivoire était forte de 6 personnes. Elle s’est rendue à Abidjan, motivée par la ferme intention d’œuvrer à donner tout le lustre nécessaire à l’UFOA, en ce moment sous la houlette de Jacques Anouma cumulativement président de la Fédération ivoirienne de football et, tout récemment, élu membre du Comité exécutif de la FIFA grâce au soutien de la FBF.

D’ailleurs, les premiers mots du président Anouma quand il a rencontré les journalistes burkinabè ont été sa grande reconnaissance au Burkina et singulièrement, au président de la FBF, Seydou Diakité. « J’ai demandé au président Laurent Gbagbo de remercier son homologue burkinabè, Blaise Compaoré pour l’immense soutien que le Burkina a apporté à ma candidature à la FIFA.

Le président Diakité m’a soutenu à visage découvert, je ne peux pas l’oublier », a-t-il lancé d’entrée. En forme de reconnaissance, il a tenu à inviter la délégation des journalistes burkinabè aux oscars du football ivoirien où il l’a présentée au président Laurent Gbagbo.Porté à la tête de l’UFOA, Jacques Anouma rêve de créer un espace communautaire très fort autour du ballon rond mais ses ardeurs sont refroidies par le peu d’engouement des pays membres vis-à-vis de la structure. Cotisations non payées, désintéressement aux activités de l’UFOA, manque de volonté politique, le chemin de Anouma est plein d’embûches.

On comprend donc pourquoi celui qui est intendant de la présidence ivoirienne a applaudi des deux mains le soutien que la presse sportive burkinabè est venue lui apporter. « Je suis persuadé que si la presse se met de mon côté, l’UFOA trouvera un grand intérêt et plus de soutien », a-t-il fait noter.

A ce propos, les journalistes burkinabè ont proposé un plan que le président Anouma a tout de suite approuvé.

Ainsi, un réseau de la presse sportive de l’espace UFOA sera créé pour soutenir l’action du président Anouma.

Les presses sportives burkinabè et ivoirienne s’associent

Les journalistes sportifs burkinabè et leurs confrères ivoiriens se sont mis d’accord pour travailler la main dans la main. La presse sportive ivoirienne a apprécié, à sa juste valeur, la démarche de l’Association des journalistes burkinabè. « Nous aussi, nous y avons pensé.

Mais pour mettre en place un tel réseau, il faut être méthodique. Il est bien de commencer par l’établissement d’une franche collaboration entre nos deux presses sportives. Nous créerons ainsi un noyau dur pour le réseau », a proposé le président de l’Union de la presse sportive ivoirienne, Seydou D. Coulibaly.

Ainsi, la résolution a été prise pour une très prochaine signature d’une convention entre les deux presses. Elle interviendra concomitamment avec la signature de la convention entre la Fédération burkinabè de football et celle ivoirienne comme l’a annoncé le président Jacques Anouma lui-même. Sauf modification de dernière minute, la signature de ces conventions devrait intervenir le 20 mai à la suite d’une double confrontation sur la pelouse entre Etalons et Eléphants juniors et Etalons et Eléphants cadets.

Les journalistes sportifs burkinabè ont mis à profit leur séjour en terre ivoirienne pour rencontrer notre communauté qui vit là-bas au bord de la lagune Ebrié. L’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire, Emile Ilboudo s’est lui-même chargé de sonner la mobilisation « de son monde » afin de venir écouter la délégation.

La mission de presse a expliqué pourquoi il était temps que tous les supporters burkinabè s’unissent pour jouer effectivement le rôle de 12e homme derrière les Etalons. Les Burkinabè de la Côte d’Ivoire ont tenu à vider leur sac tant ils en avaient gros sur la question que pose le sport-roi national. Ils ont dit un « oui franc » à la création de l’Union nationale des supporters des Etalons et affirment être prêts à mettre la main à la poche. « Votre arrivée nous a redonné espoir. Nous avons fini par nous persuader que notre apport est négligé au pays. Nous avons enduré beaucoup de frustrations. Nous osons croire que désormais nos rapports seront empreints de plus de civilités.

Nous restons attachés à notre pays et nous tenons à ce que son football et en général son sport décolle », a déclaré Arouna Kalmogo, responsable des supporters des Etalons en Côte d’Ivoire. C’est donc parti sur de nouvelles bases.

Jérémie NION

Sidwaya

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