Selon M. Traoré, l’un des agresseurs avait un pistolet, l’autre un couteau. "Ils m’ont demandé si j’avais de la cigarette pour eux. J’ai répondu non. Ils ont insisté, tout en menaçant. Je leur ai alors dit que je pouvais leur donner quelques pièces que j’avais sur moi pour qu’ils en achètent", explique le Rédacteur en chef.

Mais les deux individus sont passés à la vitesse supérieure : "L’un a pointé le pistolet sur moi et m’a dit qu’il était en mesure d’effectuer 12 tirs ; l’autre, de plus en plus menaçant, a fait miroiter la lame de son couteau". Ils ont alors brutalisé le journaliste, le rouant de coups, tantôt au visage, tantôt à la poitrine. "Je n’en pouvais plus, je suis tombé".

Mais auparavant, les malfrats lui ont fouillé les poches. Ils ont emporté les clés de sa maison et de son bureau, de même que sa moto. Les papiers de l’engin ont cependant été épargnés : "Ils se trouvaient dans mon portefeuille, dans ma poche arrière. Les deux hommes n’ont pas fait attention à cela", raconte Drissa Traoré.

Cette agression est-elle liée à l’exercice de sa profession ou s’agit-il d’un acte crapuleux ? Le journaliste a saisi la police et la gendarmerie.

Hervé D’AFRICK

Le Pays