L’exigence, voire l’impératif d’organiser des élections propres et sans revenez-y n’est plus seulement un besoin, cela prend l’allure d’une question de pérennité pour le processus démocratique en marche.

Il fut un temps pas trop lointain où il était dit que l’informatisation du fichier électoral, l’établissement de carte d’électeur infalsifiable, la publication des listes par leur affichage, l’encre indélébile, le bulletin unique paraphé, seront autant d’actes devant assurer des scrutins transparents, justes, équitables et incontestables. Mais, après deux essais, nos politiciens trouvent que leurs trouvailles ne sont plus aussi infaillibles.

Alors que faire pour ne pas assister à ces accusations qui par leur constance décrédibilisent tout le processus ? La balle est à nouveau dans le camp des partis, afin qu’ils nous produisent une fois pour de bon des recettes à décourager même les fraudeurs professionnels.

On pense en général que les fraudeurs ont constamment une longueur d’avance sur les mesures mises en œuvre en vue de les contrecarrer.

Les partis, qui compétissent, doivent savoir, partant de cette réalité admise, qu’il leur incombe de mettre en branle une batterie de militants chargés de veiller à la régularité des élections.

Un parti qui n’en sera pas capable, montre du même coup son incapacité à disposer d’une majorité de gouvernement. L’activité d’un parti, c’est d’être aussi présent sur chaque étape d’une élection en s’en donnant les moyens. A défaut de le comprendre, la fraude, plutôt les accusations de fraude ont de beaux jours devant elles.

S.K

L’Hebdo