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Forum sur la campagne agricole 2006/2007 : Faso coton rencontre les producteurs

Publié le samedi 6 mai 2006 à 09h29min

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La salle de l’OCADES a servi de cadre à la tenue du forum sur la campagne agricole le 27 avril dernier. Présidé par le gouverneur de la Région du Centre-Sud, ce forum a regroupé une centaine de producteurs venus des quatre régions que compte Faso coton.

Né de la libéralisation du coton en 2004, Faso coton a porté la production dans sa zone de 23 000 t en 2004 à 44 000 tonnes en 2005. Cependant la commercialisation du coton connaît bien des difficultés.

C’est pour réfléchir sur ces difficultés que le forum de Manga a été initié. Pour le directeur général de Faso coton M. Moussa V. Diomandé, les subventions américaines et européennes et la surproduction cotonnière constituent les entraves qui ont jalonné la production cotonnière entraînant une altération des prix d’achats en 2004/2005. Cependant, a souligné M. Moussa V. Diomandé, Faso coton a honoré ses engagements, à savoir l’enlèvement du coton produit, la mise en place des structures.

Né de la libéralisation du coton en 2004, Faso coton a porté la production dans sa zone de 23 000 t en 2004 à 44 000 tonnes en 2005. Cependant la commercialisation du coton connaît bien des difficultés. C’est pour réfléchir sur ces difficultés que le forum de Manga a été initié. Pour le directeur général de Faso coton M. Moussa V. Diomandé, les subventions américaines et européennes et la surproduction cotonnière constituent les entraves qui ont jalonné la production cotonnière entraînant une altération des prix d’achats en 2004/2005. Cependant, a souligné M. Moussa V. Diomandé, Faso coton a honoré ses engagements, à savoir l’enlèvement du coton produit, la mise en place des structures.

Faso coton a aussi procédé à un recrutement de cadres pour renforcer les compétences, a ajouté le directeur général.

Dans son discours d’ouverture le gouverneur de la Région n’a pas manqué de situer l’intérêt de la tenue de ce forum dans sa région dont la production cotonnière avoisine 50 % de la production totale de Faso coton qui couvre quatre (4) régions administratives.

C’est pourquoi Pauline Hien Winkoun a souhaité voir se réaliser l’implantation de l’usine Faso coton dans la région. Les travaux du forum se sont focalisés sur ce point de la campagne de commercialisation primaire et de la prestation de la campagne 2006/2007.

Pour ce qui est de la campagne de commercialisation, plus de trois (3) milliards et demi ont déjà été versés et payés aux producteurs.

Le contexte difficile que connaîtra la campagne est lié non seulement au déficit de trente (30) milliards mais aussi à la chute du prix d’achat du coton qui passe à 165 F le kg.

Ce contexte, dira le directeur général, ne devrait pas amener les producteurs à baisser les bras car les cours mondiaux peuvent remonter.

En tout cas, ce forum a eu le mérite de redonner confiance aux producteurs qui se sont engagés à promouvoir la culture du coton dans la région.

Zackaria BAKOUAN (Zaack-bak@yahoo.fr)
AIB/Manga


Des participants se prononcent

Moussa V. Diomandé, directeur général de Faso Coton :

« Le présent forum a permis de mener une analyse et une anticipation des difficultés qui pourraient émailler la prochaine campagne. Avec les producteurs, nous nous sommes entendus sur plusieurs sujets comme le prix d’achat du coton, les délais d’enlèvement et de payement du coton. Tout est bien parti pour une campagne réussie dans notre zone ».

Antoine Goungounga, président de l’Union des producteurs du Zoundwéogo :

« Ce forum a permis aux producteurs de comprendre les retards d’enlèvement et de paiement du coton. Nous ne sommes pas contents de la baisse du prix d’achat mais compte tenu des dispositions prévues, nous allons sensibiliser les producteurs afin qu’ils ne baissent pas les bras ».

Lassané Bélem, chef de zone Manga :

« ce forum est arrivé à point nommé car les producteurs avaient besoin d’échanger directement avec les responsables de la société. Je suis convaincu que maintenant le travail des agents sur le terrain sera facilité car les producteurs maîtrisent désormais tous les rouages de la filière » .

Z.B

Sidwaya

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