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Gestion de l’information électorale : La Centrafrique et le Cameroun à l’école du CSC

Publié le vendredi 5 mai 2006 à 07h53min

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Luc Adolphe Tiao, président du CSC

A la faveur des élections municipales du 23 avril 2006, de nombreuses personnalités ont séjourné dans notre pays, qui pour observer la régularité du scrutin, qui pour s’inspirer de l’expérience du Burkina Faso.

La régulation de la communication et la gestion de l’information électorale ont intéressé plus d’un qui ont obtenu des séances de travail avec le président du Conseil supérieur de la communication entouré du collège des conseillers et des chefs de département.

C’est ainsi que Monsieur Luc Adolphe Tiao et les siens ont reçu, le jeudi 27 avril 2006, le président de la Cour constitutionnelle de la république Centrafricaine. Monsieur Marcel Malonga était accompagné par son homologue burkinabè, Monsieur Idrissa Traoré.

L’hôte d’une matinée du CSC a salué la culture du patriotisme des Burkinabé et leur abnégation au travail face à une nature austère et ingrate. Il s’est réjoui du modèle démocratique burkinabè qui s’impose de plus en plus sur l’échiquier africain. La séance de travail avec le collège des conseillers et les chefs de département lui a permis de s’imprégner des missions du Conseil supérieur de la communication. Avant de prendre congé, Monsieur Malonga a gravé ces mots dans le livre d’or de l’institution. « C’est un honneur et un plaisir pour moi d’être reçu par le CSC. Je souhaite à cette illustre équipe plein succès pour le développement harmonieux de ce beau pays qu’est le Burkina ».

Après le président de la Cour constitutionnelle de Centrafrique, ce fut le tour d’une délégation camerounaise conduite par le ministre de la Communication. Le Professeur Pierre Moukoko Mbonjo était accompagné de Monsieur Henri Eyébé Ayissi, inspecteur général, chargé des élections au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et de Monsieur Atangana Anicet Abanda, chargé de mission à la présidence de la République.

La mission s’est beaucoup intéressée au fonctionnement du CSC et particulièrement sa gestion de l’information électorale. Des attentes qui ont été comblées par le président Tiao et ses collaborateurs. Il faut indiquer que le Cameroun est en train de prendre des dispositions afin de renforcer l’indépendance et donner une envergure plus grande à son institution de régulation (le Conseil national de la communication).

A l’issue de la visite des installations techniques du CSC, le ministre a livré ses sentiments en ces termes dans le livre d’or. « Je voudrais ici au nom de la délégation camerounaise, remercier très sincèrement Monsieur le Président du Conseil supérieur de la communication et tous les conseillers pour l’échange riche et fructueux qu’ils ont bien voulu avoir avec nous. Je puis affirmer que nous avons beaucoup appris. C’est réconfortant dans la mesure où il s’agit d’une manifestation claire et concrète de ce que la coopération interafricaine est une voie salutaire pour le rapprochement de nos peuples, la consolidation de la démocratie et le développement de l’Afrique. Un grand merci ».

Le département de la Communication
et des Relations publiques

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