C’est désormais réglé, le gouvernement a le quitus de l’Assemblée nationale pour l’envoi d’un contingent d’observateurs militaires burkinabè au Tchad et au Soudan, ainsi que pour la ratification de la convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité culturelle.

C’est ce qui ressort du vote des députés le 2 mai dernier à l’hémicycle.
En effet, c’est à l’unanimité que les 80 députés présents ce jour, ont voté pour l’adoption de ces textes, donnant ainsi quitus au gouvernement pour agir sur les deux plans.

Cela, non sans avoir posé quelques questions d’éclaircissement aux deux ministres chargés au premier chef de ces dossiers respectifs, à savoir le ministre Yéro Boly de la Défense et Aline Koala de la Culture des Arts et du Tourisme, tous deux présents à cet effet.

Ainsi, relativement à une question d’un député concernant la présence ou non d’hommes de rang du Burkina à l’étranger, M. Yéro Boly répond sans équivoque par la négative tout en précisant que l’envoi d’un contingent à l’extérieur nécessite d’énormes moyens. De l’opportunité de l’envoi d’un contingent au Tchad et au Soudan dans un contexte aussi trouble, le ministre Boly justifie que le Burkina ayant toujours affiché sa volonté de contribuer au retour de la paix chaque fois que de besoin, ne peut rester en marge de la situation des deux pays amis que sont le Tchad et le Soudan.

Aline Koala, ministre de la Culture

Quant au ministre de la Culture, elle a expliqué la faible ratification de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité culturelle par la volonté hégemoniste de certains tels les Etats-Unis, la Russie et Israël. En effet, de son point de vue, la ratification de ce texte permettra d’équilibrer les échanges culturels, toute chose qui ne peut faire bon ménage avec les velléités de domination culturelle de ces pays-là.

Ladji BAMA (bamayacon@yahoo.fr)
(Stagiaire)

Sidwaya