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Cinéma : Hommage ouagalais à Henry Duparc

Publié le mercredi 26 avril 2006 à 08h04min

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Henri Duparc

Les hommes du cinéma du Burkina ont rendu un hommage au cinéaste ivoirien Henry Duparc, décédé le 18 avril 2006. C’était le 20 avril dernier au siège du FESPACO en présence de nombreuses figures de proue de la cinématographie nationale.

La famille de la cinématographie, frappée par le deuil de Henry Duparc s’est retrouvée au grand complet le jeudi dernier pour rendre un vibrant hommage à la mémoire de l’illustre disparu. Pour sa constance et la qualité de ses participations au FESPACO, Henry Duparc, méritait un hommage appuyé des cinéastes burkinabè, ont justifié les organisateurs de cette cérémonie. Les grands noms de la cinématographie burkinabè n’entendaient pas se faire conter cet événement et tous ont fait le déplacement du FESPACO ce soir-là.

Du directeur de la cinématographie nationale Ismaël Ouédraogo, au délégué général du FESPACO, Baba Hama en passant par les cinéastes, tels Idrissa Ouédraogo et Gaston Kaboré ainsi que les amateurs du cinéma, tous les participants à cette cérémonie étaient visiblement émus par cette disparition.

Après la traditionnelle minute de silence, est intervenue une série de témoignages d’amis et collègues du disparu qui n’ont pas tari d’éloges à son égard. Dans cette lancée, Idrissa Ouédraogo dont la dernière rencontre avec son « ami et frère » date seulement de trois mois, lors du dernier film « Caramelle » de celui-ci au Burkina, dit regretter profondément son décès qu’il qualifie de « très grosse perte pour l’Afrique toute entière ».

Quant à Gaston Kaboré, il déplore la disparition d’un grand artiste à l’humour et aux blagues particuliers. « Il est parti mais il laisse derrière lui des œuvres majeures, un capital incommensurable dont les jeunes générations s’inspireront certainement pendant longtemps », a-t-il conclu. Après cette si émouvante série de témoignages, la cérémonie s’est poursuivie à travers la projection de « Moussa le taximan » de Henry Duparc et le long métrage « Cris du cœur » de Idrissa Ouédraogo. Avant de se quitter, les membres du « Ciné-club » ont pris un autre rendez-vous pour le mois prochain où un film en hommage à Henry Duparc sera projeté.

Ladji BAMA (bamayacoub@yahoo.fr)
(Stagiaire)

Sidwaya

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