Si rien n’est fait pour qu’il soit évacué, c’est une source culturelle immense que le Burkina Faso risque de perdre. Il faut selon des sources proches de la famille une caution de 8 000 euros soit environ 5 millions 300 000 FCFA pour assurer l’évacuation de l’homme de culture pour qu’il puisse bénéficier des soins appropriés.

Le problème, c’est que la famille de l’intéressé n’est pas à mesure de réunir cette somme. Plus grave encore, les démarches qui ont été entreprises auprès des autorités compétentes pour que le malade puisse être évacué, pour l’heure, n’ont pas été concluantes.

Et pourtant depuis un certain temps, son cas est de plus en plus préoccupant sinon critique. Pour ne pas fermer les yeux sur la souffrance d’Ousmane, des artistes se sont retrouvés pour agir. De cette réaction est née l’opération dénommée « Sauvons Ousmane BOUNDAONE ». Celle-ci vise à récolter des fonds dans les meilleurs délais pour assurer, à temps, les soins afin que vive BOUNDAONE. L’artiste Bil Aka Kora, le groupe Yelen, pilotent le mouvement au plan national avec la coordination de la compagnie Salia ni Seydou.

Au plan international surtout en France, Salia SANOU et Seydou BORO mobilisent pour lui. Un compte bancaire a été ouvert à Paris pour faire vite et bien. Des bonnes volontés se sont déjà manifestées, mais cela est encore loin de pouvoir résoudre le problème.
Le n° de compte que voici attend vos gestes, qui peuvent et qui vont sauver Ousmane si l’on se dépêche de donner, sans compter pour sauver une vie.

RIB France : 10 278 - 06043. 0003253084265

Tous mobilisés, nous arriverons à sortir BOUNDAONE de cette mauvaise passe. Il a besoin de notre soutien, aidons-le à survivre à cette erreur médicale pour apporter encore et toujours son savoir à l’édification de notre culture.

Madame le ministre Aline KOALA qui n’est pas insensible dans ce genre de situations prendra très certainement toutes les mesures pour que Ousmane BOUNDAONE qu’elle connaît certainement très bien puisse s’en sortir. Ousmane, meilleure santé et tiens bon, les secours arrivent.

Par Fédéric ILBOUDO

L’Opinion