L’homme que le monde du cinéma africain pleure aujourd’hui est né le 23 décembre 1941 à Forécariah en République de Guinée. Après des études de cinéma à Belgrade puis à l’IDHEC de Paris, il se lance corps et âme dans le 7e art où il réalise dans un premier temps de nombreux documentaires et des courts métrages pour le compte de la Société ivoirienne de cinéma de 1967 à 1979. C’est à travers son premier long métrage Abusuan (La Famille) réalisé en 1972 que Henri Duparc se révèle au grand public.

Une première fiction qui lui ouvrira la voie d’une belle carrière cinématographique.

Plusieurs autres grandes réalisations marqueront la vie de ce fidèle animateur du FESPACO. Au nombre de celles-ci, on retiendra, l’Herbe Sauvage en 1977, Bal poussière en 1988, Le Sixième Doigt en 1990, Rue Princesse en 1993, Une couleur café en 1997.

Sur le chemin de cette riche carrière cinématographique, il a fait le bonheur de plusieurs comédiens et comédiennes dont Bamba Bakary (Demi-Dieu), Hanny Tchelley, Naky Sy Savané, Wouassi Félicité, Gérard Essomba, Georgette Paré, Abdoulaye Koumboudri et j’en oublie.

L’Afrique perd ainsi un valeureux défenseur de sa culture.

Toutes nos condoléances à la famille des cinéastes.

Z. Y

Sidwaya