Du 8 au 10 juin 2006, va se tenir à Ouagadougou, le premier salon dénommé Fibres et matières d’Afrique pour un mode équitable. Cette rencontre coorganisée par le ministère burkinabè du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, le ministère français des Affaires étrangères entourés de nombreux partenaires institutionnels et associatifs verra la participation d’une cinquantaine des meilleurs artisans et fabricants du continents africain.

A travers le salon, les initiateurs entendent valoriser et mieux structurer la filière textile africaine dans une démarche de commerce équitable respectueux de l’humain et de l’environnement.

Ce commerce équitable vise à organiser des échanges de biens et services entre des pays développés et des producteurs désavantagés situés dans les pays en développement. Aussi, il veut établir des relations durables ayant pour effet d’assurer le progrès économique et social de ces producteurs.

Pour répondre pleinement à cette mission, le premier Salon de Ouagadougou se veut un cadre de valorisation des fibres et matières d’Afrique à savoir l’écorce frappée, le palmier, la laine, le cuir, la corne, l’os, le bois, le raphia, la plume, la soie, le coquillage... Aussi, il va permettre une meilleure distribution des produits.

Pour les producteurs et artisans africains, le salon leur offrira l’opportunité de diversifier, d’augmenter leurs circuits de distribution. La rencontre de Ouagadougou veut amener les artisans et designers africains à s’adapter afin de satisfaire le consommateur occidental en étudiant de façon active et approfondie, les goûts de celui-ci. Il sera également une tribune de valorisation de la créativité des producteurs africains par une initiation de partenariats artistiques et culturels tout en assurant une pérennisation et une transmission des savoir-faire ancestraux.

En plus de l’exposition des produits, il est prévu des tables rondes sur la promotion-commercialisation des créations et matières d’Afrique, la structuration de la filière textile en Afrique et la restitution d’études sur la filière textile et l’artisanat.

Régine ZERBO

Sidwaya