LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Prix de la qualité-Paris 2006 : "Le Pays" fait briller l’étoile du Burkina

Publié le mercredi 12 avril 2006 à 07h14min

PARTAGER :                          

Et de deux pour les Editions "Le Pays" dont les mérites viennent d’être reconnus une fois de plus par l’illustre groupe de Business Initiative Directions (BID), basé en Espagne. L’an passé, c’est à Genève en Suisse que "Le Pays" a reçu l’International Star Quality Award, dans la catégorie or.

Le lundi 3 avril dernier, c’est aux pieds de la Tour Eiffel que le même prix, cette fois-ci en catégorie Platine a été décerné au groupe de presse "Le Pays", pour la qualité du travail qu’il abat au quotidien. De Ouaga à l’hôtel Concorde La Fayette de Paris qui a abrité la cérémonie de couronnement, la qualité était la chose la mieux partagée.

Un grand n’est pas un petit. Lorsque mon directeur général adjoint et moi avons appris que les Editions "Le Pays" seront à l’honneur au 10e Congrès international Etoile de la Qualité-Paris 2006, c’est cette petite phrase, triviale peut-être mais lourde de symboles, qui trottait dans notre tête. Quand nous avons partagé la bonne nouvelle autour de nous, des fidèles lecteurs qui suivent l’évolution des Editions "Le Pays" depuis leur création à la date bénie du 3 octobre de l’an de grâce 1991, ont simplement dit : "Ce n’est pas étonnant, vu la qualité de vos écrits et votre constance dans la ligne éditoriale". Le lectorat étant le meilleur baromètre qui puisse exister pour un organe de presse, nous avons donc compris que, sans avoir l’apanage de la vérité, les Editions "Le Pays" contribuent, certes dans la limite de leurs moyens, au développement du Burkina.

Dans d’autres milieux, des professionnels de l’information nous ont rappelé les prix Galian, les décorations reçues par le directeur général des Editions "Le Pays" et des agents, et diverses reconnaissances que des institutions toutes aussi prestigieuses les unes que les autres ont décernés à notre groupe de presse. Le même directeur général des Editions "Le Pays" n’a -t-il pas été fait président de la Société de développement des médias en Afrique (SODEMA) ? Que dire des nombreux coups de fil et lettres de félicitations et d’encouragement qui nous sont parvenues, dès l’annonce de ce prix dans notre édition du lundi 3 avril 2006 ?

Et si ce n’était qu’un poisson d’avril, surtout que c’est le samedi 1er avril que mon DGA et moi-même, modeste rédacteur en chef d’un grand groupe de presse, devrions prendre l’avion pour "le pays des Blancs", afin de recevoir le prix "International Star Quality Award" en catégorie Platine ?

Non, c’était loin d’être un canular. Boureima Jérémie Sigué, le directeur général qui nous a désignés pour réceptionner les lauriers tressés en platine pour les Editions "Le Pays", s’informait tous les jours auprès de nous, de l’évolution de nos démarches pour l’obtention du visa pour la France. Tranquillisé par nos réponses, vu que les procédures ont été facilitées du côté du consulat de France par un discret diplomate, Jean Louis Roth, 2e conseiller, chargé de communication à l’ambassade de France, M. Boureima J. Sigué nous a fait remettre le viatique nécessaire pour notre séjour sur les bords de la Seine.

Dans le vol Air Burkina qui nous a transportés de Ouaga à Paris, la petite phrase du début de notre aventure, est revenue dans notre esprit, telle une ritournelle : un grand n’est pas un petit. C’est une pluie fine qui nous a accueillis à l’aéroport Orly de Paris, après un vol paisible. "Bonne arrivée et bravo aux Editions "Le Pays", a lancé tout haut, la dame qui s’occupait des enregistrements au comptoir installé par BID dans l’immense hall de réception de l’un des plus magnifiques hôtels de France : Concorde La Fayette.

Malgré le froid de canard qui nous rappelait que Paris avec ses 9° n’est pas Ouaga où le mercure était déjà à 42°, nous étions réconfortés à la vue de tous ces patrons de grandes sociétés indiennes, américaines, russes, croates, mexicaines, portoricaines, jordaniennes, congolaises, etc., qui sont venus à Paris dans le même cadre que nous.

Mieux, les Editions "Le Pays" ont une longueur d’avance sur certaines entreprises qui en sont à leur entrée dans ce sein des Saints.

Le lendemain, après le café de bienvenue à 12h où les premiers contacts se sont noués, le grand dîner de gala dans l’un des salons Concorde, a rassemblé tous les lauréats, qui rivalisaient en griffes de costume et en marque de parfums. A l’entrée, juste après avoir montré patte blanche, une hôtesse nous a conduits aux premières loges. "Les Editions "Le Pays" qui doivent recevoir le platine et ceux qui doivent recevoir le diamant, c’est devant", a signifié dans un français approximatif cette Espagnole bon teint.

Nous nous sommes aussitôt rappelés notre phrase fétiche : un grand n’est pas un petit. C’est à 22h, heure locale, soit 20h à Ouagadougou, que les Editions "Le Pays" ont rejoint le piédestal. Ovations. "Le Pays" est un leader reconnu sur le plan international, ont réitéré les dames qui annonçaient le programme, sous le contrôle rigoureux de José E. Prieto, le président-directeur général de Business Initiative Directions (BID).

Nous avons soulevé le trophée, mon directeur général adjoint et moi, en pensant à cette étoile burkinabè que nous faisions briller dans le firmament mondial. J’étais définitivement convaincu : un grand n’est pas un petit. C’est d’autant plus vrai que le platine c’est un métal précieux, entrant dans la composition d’une des plus belles inventions de l’humanité, la fusée. Le platine, c’est aussi ce métal précieux blanc-gris qui ne s’oxyde à aucune température et résiste à l’action de nombreux acides. La comparaison entre le platine et les Editions "Le Pays" qui, dans leur trajectoire inéluctable vers la qualité, résiste à toutes les embûches et à toutes les tentations, n’est pas du tout un fait du hasard.

Et c’est tout heureux que, brandissant le prix de la qualité reconnue aux produits des Editions "Le Pays", nous sommes rentrés au bercail où la température au sol était de 42°. Vini, vidi, vicci, pouvons-nous proclamer, car nous sommes allés à Paris, nous avons vu et nous avons vécu la formidable aventure du 10e Congrès international Etoile de la Qualité-Paris 2006 qui a consacré les Editions "Le Pays".

Par Morin YAMONGBE


Un vol agréable

Angélique Kouamé, la chef de cabine, Patricia Traoré, Safi Minoungou et Aïda Traoré, toutes membres du personnel naviguant de Air Burkina ont simplement rempli leur contrat, rendant à l’aller comme au retour, le voyage très plaisant. Pourtant, c’était mal parti car les passagers étaient assez mécontents d’un retard qu’à accusé le vol au départ de Ouagadougou.

On attentait les voyageurs du Mali qui devraient continuer sur la France. Il n’y avait donc rien d’inquiétant mais c’était assez déplaisant. Heureusement, les choses ont été plus agréables dans l’avion, les "déesses" de la compagnie du bon voisinage ayant pris les choses en main.

Elles étaient aux petits soins, distribuant des journaux par-ci, rafraîchissant des passagers par-là et le tout avec le sourire, bien que certains voyageurs aigris par le retard étaient loin d’être aimables dans les propos. Chapeau également au commandant de bord et son lieutenant qui ont eux aussi conduit l’avion à ... bon aéroport.

M.Y.

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 12 avril 2006 à 16:48 En réponse à : > Prix de la qualité-Paris 2006 : "Le Pays" fait briller l’étoile du Burkina

    Feliciations au Pays meme si j’ignore les criteres de selection. Il faut se mefier de ces prix "achetes" a coup de millions ou de compromissions diverses. Il n’y a pas longtemps une dame d’une ONg a refuse un rpix car elle devait payer une certaine somme pour recuperer sa recompense.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique