LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Municipales 2006 : Les communes rurales, tremplin du développement à la base

Publié le lundi 3 avril 2006 à 08h25min

PARTAGER :                          

Le peuple burkinabè est appelé à élire, le dimanche 23 avril 2006, ses conseillers municipaux. En effet, ces élections municipales permettront aux quatre millions d’électeurs burkinabè de choisir 17 979 conseillers municipaux pour gérer les 8 arrondissements, les 49 communes urbaines et les 302 communes rurales.

La particularité du présent scrutin est qu’il marque le top de départ de la communalisation rurale. Aussi bien les 302 communes rurales que les 49 communes urbaines et les 8 arrondissements seront dotés de conseils municipaux avec pour objectif de bien gérer les différentes cités du Burkina Faso.

Chaque conseil municipal doit faire preuve d’ingéniosité, d’entrepreneuriat, de génie créateur pour faire de sa localité un endroit où il fait bon vivre. Pour cela, le peuple demandera plus de sacrifices aux conseils municipaux des communes rurales qui doivent faire de ce coup d’essai un coup de maître. Pour dire qu’ils n’ont pas droit à l’erreur. Ils doivent réussir coûte que coûte la mission à eux assignée par le peuple. Les populations surtout rurales sont légitimement en droit de s’attendre à l’amélioration de leurs conditions de vie. Et l’amélioration de ces conditions de vie passe forcément par des performances dans le secteur éducatif, de la santé, la garantie de la souveraineté alimentaire, les infrastructures, les sports et loisirs etc.

En tout état de cause, la campagne pour les élections municipales qui s’est ouverte le samedi 1er avril 2006 permettra à tous les candidats en lice de convaincre les populations de leur volonté à mieux défendre leurs intérêts.

Pendant trois semaines, ils seront auprès des électeurs pour solliciter leurs voix afin de siéger dans un conseil municipal. Moments parfois de dérives, d’insultes et d’humiliations, bref d’intolérance ; nous pensons que la classe politique burkinabè saura faire preuve de grandeur d’esprit. Elle ne doit avoir qu’un seul objectif, celui du développement durable du Burkina Faso. Du reste, le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli, dans sa déclaration de politique générale devant les députés le 30 mars 2006, a déjà planté le décor des grands chantiers qui attendent notre pays durant les cinq (5) années à venir. Des grands chantiers qui n’épargnent aucun secteur d’activités, dont les réalisations feront du Burkina Faso un pays émergent en Afrique de l’Ouest à l’horizon 2015.

N’est-ce pas là une invite faite à chaque Burkinabè à mettre du sien à cette gigantesque entreprise ?

Charles OUEDRAOGO (charles_ouedraogo@yahoo.fr)

Sidwaya
Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV