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Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

Publié le vendredi 24 mars 2006 à 08h46min

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Paramanga Ernest Yonli

Hier jeudi 23 mars 2006 à Ouagadougou, le Premier ministre Ernest Paramanga Yonli a prononcé son discours sur la situation de la nation, comme le veut la Constitution burkinabè, à l’Assemblée nationale, au moment où celle-ci tient sa première session de l’année.

Le Premier ministre (PM) Ernest Paramanga Yonli a livré, le 23 mars 2006, à la représentation nationale, son traditionnel discours sur la situation de la nation. Dès l’entame de son exposé, la grippe aviaire et l’épidémie de méningite ont retenu son attention. Aucun cas de cette épizootie n’ayant encore été déclaré sur le territoire national, il ne s’agit donc pour l’heure, selon lui, que d’une menace contre laquelle des mesures énergiques ont été prises pour protéger notre pays.

La méningite, par contre, a-t-il déclaré, frappe certains districts sanitaires du Burkina. Après avoir exprimé la compassion du gouvernement à toutes les familles affectées par la maladie, il a affirmé que « la situation est sous contrôle », suite à leur prompte réaction, conformément au plan de riposte. Pour ce qui est du bilan de la gestion des affaires publiques, Paramanga a commencé par la mise en œuvre de la Réforme globale de l’administration publique.

Il a relevé que dans ce cadre, il y a eu, entre autres, la relecture de la loi du 28 avril 98 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la Fonction publique. Il en a résulté l’adoption de la loi n° 019-2005 résolvant « de nombreux points de divergence avec les organisations syndicales et instituant de nouveaux avantages au profit des agents publics, dont l’indemnité de départ à la retraite ».

Une mention spéciale a été faite à la presse burkinabè qui, dira-t-il, a admirablement relevé des défis, surtout à travers la couverture médiatique de l’élection présidentielle du 13 novembre dans le « professionnalisme, le respect des règles d’éthique, de la déontologie et de l’équilibre de l’information ».

Des efforts faits pour renforcer les médias, il note l’achèvement de la couverture télévisuelle du territoire, la mise sur satellite des émissions de la télévision nationale et bien d’autres initiatives au profit de la radiodiffusion et des éditions Sidwaya, de même que la presse privée, dont une cinquantaine d’organes ont bénéficié, en 2005, de la subvention de l’Etat, d’un montant de 150 millions de francs CFA.

Selon le PM, dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, la tendance, qui était devenue inquiétante, a été inversée. Au nombre des actions menées, l’opérationnalisation du plan d’action de mise en œuvre de la police de proximité. A cet effet, après 210 comités locaux de sécurité (CLS) dans la province pilote du Kourittenga en juillet 2005, 2108 autres ont été installés dans les régions du Centre-Est, du Centre-Sud et de l’Est. Le nombre d’attaques à main armée, a-t-il poursuivi, a baissé de 13 cas en moyenne par mois en 2004 à 2 cas en moyenne par mois au dernier trimestre de 2005.

Dans le même ordre d’idées, la lutte contre la délinquance passant également par une justice rapide, efficace et humaine, le gouvernement a poursuivi, en 2005, la mise en œuvre du plan national pour la réforme de la justice 2002-2006, ce tout en poursuivant les actions de protection des droits humains ainsi que de développement et d’enracinement d’une véritable culture citoyenne et démocratique.

Pour ce qui est de l’image de notre pays au plan international, Paramanga assure que « l’étoile du Burkina Faso brille ». Ce qui lui vaut de nombreuses retombées positives, comme son inscription sur la liste des 18 pays devant bénéficier de la réduction de la dette et son éligibilité au Millenium Challenge Account des Etats-Unis d’Amérique. C’est aussi pour cette raison que « l’Union européenne a octroyé au Burkina une enveloppe additionnelle et exceptionnelle de 100 milliards de FCFA au niveau du deuxième FED ».

Les performances macroéconomiques de notre pays, au dire du Premier ministre, sont positives et la croissance du PIB, qui était de 4,8% en 2004, a atteint 7,5% en 2005, soit une amélioration du PIB réel par habitant de 2,6 points. En outre, les effets cumulés de la croissance économique de 2003 à 2005 ont contribué, toujours selon le chef du gouvernement, à une réduction de l’incidence globale de la pauvreté. Il y a une tendance à la baisse de l’incidence de la pauvreté rurale et urbaine de l’ordre de 5 points, passant de 46,4 en 2003 à 41,4 en 2005.

Par ailleurs, en dépit de la persistance des chocs exogènes, le budget de l’année 2005, a déclaré Paramanga, a été convenablement exécuté. Du secteur minier en passant par celui de l’énergie, beaucoup de choses ont été faites : lancement des travaux de construction de trois mines, électrification de 17 nouvelles localités...Le secteur industriel n’a pas été en reste. 11 unités industrielles ont démarré leurs activités en 2005 pour un montant d’investissement de 14,6 milliards.

La question de la réhabilitation du marché Rood Woko est revenue dans le discours de Paramanga. L’Etat et le partenaire technique principal, l’Agence française de développement en l’occurrence, a-t-il dit, ont confié la maîtrise d’ouvrage à la commune de Ouagadougou. Les études techniques et les travaux de démolition sont prévus pour septembre 2006 au plus tard. En attendant, le gouvernement, selon Paramanga, a mis à la disposition de la commune une première enveloppe financière de 500 millions de FCFA.

Le secteur des Télécommunications a connu aussi des avancées significatives avec le renforcement des capacités physiques de l’infrastructure nationale de l’information et de la communication, à travers la modernisation du réseau des transmissions internationales et des capacités des liaisons d’accès à Internet à très haut débit.

Au plan agricole, le PM s’est félicité de l’excédent céréalier réalisé par notre pays au cours de la campagne écoulée ainsi que de notre rang de 5e producteur mondial de coton et de 1er producteur en Afrique. Au niveau de la santé, Paramanga a indiqué que la couverture sanitaire de notre pays a été renforcée par la construction d’infrastructures et l’équipement en matériels médico-techniques des formations sanitaires périphériques. L’accès aux ARV s’est amélioré, le nombre de bénéficiaires étant passé de 2 617 en 2004 à 6 630 en 2005.

Au niveau de l’éducation, le taux brut de scolarisation, qui était de 56,84 en 2004-2005, est passé aujourd’hui à 60,24 ; celui de l’alphabétisation, de 31,52 en 2003-2004, a atteint 43,06 en 2004-2005. Le discours sur la situation de la nation, comme on le sait, est suivi de débats. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

Hamidou Ouédraogo

Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 24 mars 2006 à 09:11 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

    Le ton reste le meme, malgre la difference semantique avec les discours passes. En resume, tout va bien au Burkina. Le banditisme est en passe d’etre vaincu, la meningite a ete stoppee a temps malgre les dizaines de morts. Grace a la magie du sable la corruption va disparaitre... D’ailleurs elle n’aurait pas encore atteint le seuil de l’irreparable. Pourquoi donc s’inquieter ? Pauvres Burkinabe vous avez les dirigeants que vous meritez. Maintenant ce sont les deputes qui se reunissent pour exiger une retraite apres leur passage au parlement ou ils se sont bien remplis les poches en driblant le peuple. Pendant ce temps les travailleurs peuvent tirer le diable par la queue. Ah ! Vous etes fort Mr Paramanga

    • Le 24 mars 2006 à 13:27, par L’enfant Z. En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

      Je suis parfaitement d’accord avec le citoyen qui s’est exprimé ! Ils ne finiront jamais de nous mener en bâteau.Même les Etats-unis, la première puissance mondiale à de graves soucis, c’est pas le Burkina qui est classé dans le quart monde qui vivrait et tranquille.Ils n’ont jamais dit que ça n’allait pas quelque part ! pourquoi ?! Rien que des sophistes avérés et dévoués à la cause qui leur profite le plus.Vous mangez et vous flattez les affamés en leur faisant croire qu’ils sont rassasiés.

      • Le 24 mars 2006 à 17:40, par tarbala En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

        Le PM applique la méthode Coué.Mais cette méthode est dépassée à mon avis. Puisque chaque année il l’applique et le mal perdure. Changez de methode Monsieur du gouvernement. Reconnaissez que le mal est là et attaquez vous aux causes de ce mal pour pouvoir guérir le malade qu’est le Burkina Faso.
        Tout le monde sait que ça ne va pas, pourquoi mentir.Vous auriez choisi un volet et auriez dit en toute honnêteté ici chers compatriotes ça ne va pas , unissons nos efforts pour... au lieu de cela tout baigne selon vous.
        De grâce cessez de mener le peuple en bâteau. Car nous serons tous surpris un jour.

    • Le 24 mars 2006 à 18:28, par lefuturPF En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

      Je voudrais juste demander un peu de positivisme de la part des lecteurs c’est vrai que tout n’est pas rose au pays des hommes intègres mais force est d’admettre qu’il y a des progrès certes il reste du travail à faire mais le gouvernement en place ne doit pas être loin de la bonne voie.
      AU lieu de toujours émettre des critiques destructrices essayons plutôt de trouver des solutions aux problèmes sur lesquels le gouvernement yonli bloque.
      Je voudrais pas polémiquer mais je crois que c’est un gouvernement qui travail.
      Contrairement à notre opposition qui est toujours tourné vers la politique du ventre et de la discorde.

      • Le 25 mars 2006 à 01:11, par Yvon_Paris En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

        J’espère que le précédent internaute ne sera jamais PF. qu’il me dise quels sont les progrès réalisés grâce à l’action gouvernementale. La méningite tue comme d’hab : situation sous contrôle. Elligibilité de la dette du Burkina. Savez-vous quelles sont les conditions à remplir pour cela ? Le PM n’osera jamais en parler. Rallongement de 100 milliards au niveau du FED. Le PM ose applaudir. Si on s’endette c’est que ça ne va pas. Un pays décroissant n’a jamais réalisé de progrès. Il regresse. Seule la Chine en ce moment voit son soleil briller.
        Evitez-nous certaines réactions fades et pleine d’inepties.
        Du courage, futur PF.

      • Le 25 mars 2006 à 05:36 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

        lefuturPF Moi je ne sais pas... Mais On a un président qui est sur son fauteuil depuis pres de 20 ans... quand il est arrivé, le pays était pauvre, il y avait la famine, le palludisme etc.
        Apres 20 ans, le pays est pauvre, il y a la famine, le palludisme etc. En 20 ans le Burkina est passé de 3eme pays le plus pauvre à ...3eme pays le plus pauvre. Donnons lui encore 20 ans de plus... On va voir !!!!

        • Le 26 mars 2006 à 14:41, par kéré, Nancy En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

          Chers internautes, Chers Amis et Chers Compatriotes,
          Toutes vos réactions sur la présentation de l’état de la Nation par le Premier Ministre m’écoeurent au plus profond de moi-même. Si vos constats sont souvent exacts, je ne vois aucun internaute, aucun commentaire (ne serait-ce que dans un domaine précis) faire une proposition concrète pour sortir le Burkina de sa 3ème place de pays le plus pauvre au monde. Il n’y a que des critiques (peut-être sincères) alors que le pouvoir de M. COMPAORE en place n’a pas inauguré l’exercice du pouvoir depuis les indépendances formelles en 1960. Ma position est claire : A l’heure d’aujourd’hui, nous avons quand même évolué cette dernière decennie même si des progrès restent à faire. Pour ne pas paraître comme un vil critiqueur, je fais observer que j’ai obtenu de la Maternité Régionale un équipement complet pour doter au moins le dispensaire et la maternité d’un village du Burkina.
          Je suis à la disposition du Ministre de la Santé pour organiser une coopération régionale dans l’Est de la France. Ex. Le CHU de Nancy procède actuellement au changement de tout le bloc opératoire. Si l’on ne prend garde, ce matériel sera purement et simplement envoyé à la casse, car, en France, c’est l’usage unique du matériel qui est la règle et le vieux matériel, qui peut encore servir d’ailleurs est envoyé à la "casse".
          S’agissant de l’éducation, je rappelle que le taux actuel est de 38%. Nous pouvons améliorer ce score par le versement de subvention étatique prenant en charge les frais d’inscription pour soulager certains parents. En comparaison de la demande d’augmentation des salaires à 25%, cela peut constituer un progrès certain si nous voulons avancer. La liste des propositions n’est pas exhaustive et je souhaite que les internautes s’orientent vers ces pistes de recherche de solution. Kéré, Nancy

          • Le 26 mars 2006 à 20:43 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

            On ne personalise pas les debats Mr Kere, apportez votre contribution et c’est tout. Je prefere une fronde constructive qu’une attitude suicidaire de suiveurs. Vous etes libres de voir des progres au Burkina. Les autres sont libres de constater que la corruption a atteint un seuil inegale au Burkina, qu’elle touche les plus hautes autorites de l’etat et par consequent sera difficile a combattre. Le taux de le’duaction dont vous parlez n’est que flatteur car l’enseignment de qualite n’est plus a l’ordre du jour. Une enquete de l’INSD a deja releve les insuffisances du systeme educatif et emis des reserves sur les performances du PDDEB et autres programmes. Lisez Sidwaya du samedi et vous y verrez un article qui releve que le Burkina decrit par le premier n’est pas celui de la majorite des Burkinabes. Je parle du Burkina que je connais. Je releve seulement les incoherences sur les declarations du premier ministre. Il y a plus de gens en dessous du seuil de pauvrete aujourd’hui selon la derniere enquete de l’INSD ; cette enquete souligne que les richesses sont mal reparties ; il parle de la meningite qui a ete vaincu apres des dizaines de morts (300 selon les chiffres officiels) ; des mesures de lutte contre la corruption, ce n’est pas la premiere fois qu’on entend ces sirenes. Enfin, moi je n’ai pas eu la chance de faire les bancs avec certains ministres ou DG actuels donc je cache mon identite. On ne sait jamais

            • Le 26 mars 2006 à 22:41 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

              A L’attention de Monsieur Kere qui est allergique a la critique du pouvoir de Ouagadougou : Lire L’observateur de ce Lundi sur la prestation du premier ministre. Il s’agit de point de vue de gens qui vivent les realites du pays. Afin d’eviter de se reveiller un jour avec des problemes plus graves. Vous lirez dans les interventions des deputes que certains realisations declarees receptionnees n’existent meme pas A quoi a servi l’argent qui se chiffre souvent en millions ? car la realite au Faso d’aujourd’hui c’est la corruption, la gabegie, les detournements, le favoritisme. Ceux qui aiment le facon doivent critiquer et tirer la sonnette d’alarme. Personne ne veut que ce pays devienne comme le Liberia et la Cote d’Ivoire. Donc il faut agir vite et eclairer les autorites qui ne semblent pas vivre au Faso

              • Le 27 mars 2006 à 22:13, par kéré, Nancy En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

                Que faites-vous pour démasquer ces problèmes. Le Président Blaise COMPAORE a dit qu’il comptait sur tous les burkinabè sans distinction de partis politiques pour aider le burkina à sortir de sa misère. S’il vous plaît, répondez-moi sincèrement, car je suis loin du Burkina mais, croyez-moi, mon désir profond est que chaque burkinabè puisse au moins assurer son bien-être. Je suis un rêveur, mais je rêve que ce rêve devienne une réalité. La main dans la main, nous vaincrons la misère, car cela est possible mais pas dans la critique destructive. Kéré, Nancy

            • Le 27 mars 2006 à 22:05, par kéré, Nancy En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

              Cher (e) Compatriote,
              Je ne personnalise pas le débat. J’apporte une goutte d’eau dans cette mer de pauvreté. Et vous que proposez-vous au pouvoir de Monsieur Blaise COMPAORE pour améliorer l’ordinaire de notre peuple ? Kéré, Nancy

          • Le 27 mars 2006 à 17:46, par Nancy Lorraine Traoré En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

            Mon très cher et estimé Me Kéré,

            L’exposé du PM est un florilège de succès et de réussites. Ce n’est ni plus ni moins que l’illustration d’une parfaite langue de bois et un maladroit exercice de démagogie. Comme la majeure partie des internautes, vous êtes burkinabé et au fond de vous même vous savez pertinemment la réalité de notre cher pays. Sans être "sankariste", j’ai réellement honte quand j’y retourne : comme vous je vis en Europe. C’est à croire que T.Sankara n’a jamais gouverné ce pays. Et pire, c’est à croire que Compaoré n’a jamais été associé à son action. La corruption, l’enrichissement illicite, et autres maux du même accabit sont devenus le sport national n°1 dans l’administration burkinabé : j’en ai été personnellement victime (je passe les détails). Comme vous, je suis engagée dans l’associatif dans le but d’équiper un CSPS d’un village de l’ouest du pays, un grand nombre de mobilier hospitalier et de médicaments a été collecté et sera acheminé par conteneur au village via un port voisin. Mais cette action, je ne le mets pas sur le compte des acquis du régime en place. Certes votre action est louable, mais de là a l’amalgamer avec les résultats de nos dirigeants en place, il y’a un pas qui a été vite franchi. Pour un devéloppement local, de telles initiatives sont bcp plus efficaces et touchent directement les populations paysannes.

            Par ailleurs, j’ai svt lu vos réactions avec intérêt et vous tiens à titre personnel une estime et une sympathie. Par contre ce qui est recurrent chez vous, c’est cette allergie systématique aux critiques ou aux désavoeux du régime compaoré. Pire, vous vous êtes parfois montré elogieux tel un griot bambara vis à vis de la famille Compaoré (Mme) au point d’être taxé de complaisance. Me suis-je demandée le pouquoi de cette carresse dans le sens du poils de ce régime pour quelqu’un qui à priori n’a pas besoin "de frotter les manches". Est-ce une demarche intéressée ou pas ? Mon cher Me, j’ai à coeur tjrs de vous tenir en estime ; mais de grâce ne nous faites pas passer pour de "vils critiqueurs" parce que nous n’adhérons pas à la peinture faite par le PM de l’état du pays. Vous avez certainement vos raisons, mais nous, plutot moi je ne nourris aucune ambition politique ni à l’échelle nationale, ni au sein du CDP. Et je ne veux pas non plus m’attirer les faveurs du régime compaoré.

            J’espère avoir à lire vos réactions pertinentes. Mes respects Me.

            • Le 27 mars 2006 à 18:41 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

              Mes encouragements pour tout ce que vous faites a l’exterieur pour aider les populations laborieuses du Burkina car on a un peuple courageux, travailleur qui malheureusement n’a pas ete dote par la nature. En plus de cela elle est abusee par une classe dirigeante au comportement aux antipodes des realites du pays. Il faut vous assurer que vos dons ne sont pas detournes par un politicien vereux

              • Le 27 mars 2006 à 22:44, par Kéré, Nancy En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

                Cher Ami, Merci pour vos encouragements.
                Il faut surtout espérer que l’administration douanière ne va pas nous imposer des frais de dédouanement après que nous ayons payé de nos deniers personnels pour assurer les frais de transport depuis l’Europe et les frais de transit via Téma. Kéré, Nancy

            • Le 27 mars 2006 à 22:02, par kéré, Nancy En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

              Mon Cher Compatriote ou ma chère Compatriote,
              La rigueur, la dextérité, la gentillesse et la fraternité de votre message m’oblige à vous retourner la marque de sympathie, d’estime que je nourris, en retour, à votre égard (même si je ne vous connais pas physiquement). J’estime, à juste titre que, plus que certains internautes, vous me connaissez parfaitement à travers mes écrits et vous êtes un intellectuel honnête. En cela, je partage votre avis sur le fait que je n’ai pas besoin de "cirer les pompes de quelqu’un" pour nourrir ma famille. Je vous rassure également que je n’ai pas la carte du C.D.P. Cependant, je dois vous avouer, sans arrière pensée, ma sympathie, pour le Président de tous les burkinabè, Monsieur Blaise COMPAORE (qui ne me connaît même pas). Je pense aussi que dans son parti, le CDP, il y a de nombreux intellectuels honnêtes qui se battent tous les jours pour soutenir notre Président, M. Blaise COMPAORE, dans son action politique. En cela, je ne vous cache pas que si, pour des intérêts supérieurs du peuple burkinabè (agression extérieure, missions ponctuelles de développement...) je devais abandonner mon Cabinet à Nancy, je n’hésiterai pas un seul instant... car les intérêts du peuple burkinabè sont au-dessus des intérêts individuels de chacun des patriotes du Faso que nous sommes. A ce sujet, permettez-moi de saluer votre action, certes, isolée, mais bénéfique pour ce village de l’Ouest du Burkina. Après ces vérités élémentaires, je vous précise que je déteste la critique vile et destructive ne serait-ce que par mon éducation. Je n’ai jamais vu une telle hargne dans les critiques adressées au pouvoir de Monsieur Blaise COMPAORE, qui vient d’ailleurs, d’être réélu. Je rappelle tout de même les famines de 1973, des épidémies de méningites pendant la 3ème République.... Certes, j’étais jeune, mais je n’ai jamais entendu de critiques aussi acerbes et abjectes (pour preuve, maarsan yaa démocratie. rire !!! pardon pour la syntaxe en mooré) qu’à l’heure actuelle. Il y a certes, à l’heure actuelle, des épidémies, des problèmes de famine, et je vous en passe tous les problèmes socio-économiques du Burkina. Est-ce pour autant que Monsieur COMPAORE et son équipe en soit les responsables personnels, à moins d’une responsabilité politique ? Pour ma part, je pense que l’essentiel c’est de se tenir, la main dans la main pour faire face à tous ces problèmes et pas gloser tout le temps.
              Vous avez évoqué le problème de la corruption. Qui, des hommes politiques actuels du pouvoir de Monsieur COMPAORE est en faveur de la corruption ?
              Bien évidemment, personne. Si vous avez des noms, prière les communiquer ainsi que les faits de corruptions. On a vu le cas du commissaire de Saaba... Vous participerez, de ce fait, à la lutte contre cette corruption. En conclusion, en lisant le discours du Premier Ministre, mon sentiment sincère est qu’il est très compétent, qu’il est etrêmement humble dans son action politique, qu’il a mis en exergue tous les problèmes du Burkina et qu’il faut espérer comme lui que son gouvernement essaiera, autant que faire se peut, de juguler ces problèmes. Alors il faut encourager tout ceci et pas seulement se limiter à se lamenter sur les problèmes existants. Kéré, Docteur en Droit, Nancy

              • Le 28 mars 2006 à 17:15, par moi-meme En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

                Mon salut fraternel a monsieur Traore et a Me Kere. Je m’invite a ce debat passionnant sur le discours du premier ministre. Loin de moi la pretention de vouloir affirmer qui a raison et qui a tord. Je suis etudiant en annee de master et n’a certainement pas votre experience ,vu mon jeune age mais je crois que le fait de m’interesser a la politique sans vraiment la faire et le fait d’avoir cotoyer des reunions de jeunes en matiere de politique et surtout le fait que je m’interresse aux rapports internationaux en general, m’amenent a avoir des points de vue sur certains sujets politiques. J’ai lu et relu le discours et passer en revue tous les articles et commentaires sur ledit discours et voila ce que je retiens :

                Primo, le discours sur l’etat de la nation tout comme la declaration de politique generale du premier ministre de ces dernieres annees manque crutialement de donnees statstiques dignes de nom a meme de mesurer la reelle progression en terme d’objectifs fixes et de but a atteindre. A sa decharge on pourrait affirmer qu’etre premier ministre c’est etre assis sur un fauteuil ejectable, mais a sa charge il faut reconnaitre qu’une action sans but a atteindre passe difficilement surtout quand il s’agit d’un pays.

                Secundo, le premier ministre tout en affichant sa determination a lutter contre les maux qui minent le pays et en particulier la pauvrete ne nous donne pas de pistes a suivre a meme de le juger au bout d’une annee ou pus. cette absence criarde de pistes traduit l’absence ou plutot un deficit criard de rigeur dans la conduite des affaires. Tout se passe comme si , du fait que tout est priorite dans ce pays, alors on traite de tout et on se convainc d’avoir accompli des actions au bout du compte. Cette situation se traduit en general dans les faits. Lorsque vous prenez les programmes des differents ministeres et que vous les compariez d’avec celles des anees passees. Vous remarquerez qu’ils sont une repetititon au vu des budgets alloues et qu’en plus aucun de ceux ci ne fixe des seuils a atteindre dans un horizon bien donne. J’ai participe aux assises nationales sur le cadre strategique de lutte contre la pauvrete et je puis vous assurer que ce cadre est et reste un colmatage et un regroupement des programmes des directions de la base. que vaut donc un tel document ? question.

                Cependant, je conviens que des actions sont posees et des resultats tangibles et palpables sont la.Mais ils restent comme une goutte d’eau dans la misere du peuple. Et ce luxe insultant qui cotoie une pauvrete qui touche la plus grande partie du pleuple inhibe tous ces resultats.

                Comme il ne faut pas critiquer pour critiquer, je propose a monsieur les membres du gouvernement a propos de la sante par exemple qu’il soit etablit un programme de vaccination contre la meningite( pour ne citer que cette maladie) de 3 millions de personnes par an en commencant par les zones les plus defavorisees. Pour reussir une telle operation il suffit en outre des fonds alloues par le gouvernement de proceder a une operation "dose de vaccin "dans chaque municipalite contre decompte dans la taxe de jouissance chaque annee. cela aura pour effet de permettre au gouvernement d’acquerir de grandes quantites de doses et aux citoyens de disposer de ces vaccins sans vraiment ressentir le coup financerement
                Bien entendu une telle proposition est a parfaire mais je crois en sa faisabilite.

                Pour avoir ete long je m’arrete la tout en vous rassurant que la liste des propositions reste tres longue a mon niveau.

                a bon entendeur.........moi-meme

              • Le 28 mars 2006 à 18:33 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

                Cher Me Kéré,
                je reconnais avec vous que le Burkina a connu des progrès remarquables ces derniers temps. Comme vous je vis à l’étranger et à chaque fois que je rentre au pays je me rend compte que le paysage a changé, des villas sont poussé de terre,...
                Mais de là à dire que l’etoile du Burkina brille, alors là je suis désolée.
                Burkina est malade, très malade.
                Notre cher Faso est malade de l’inaction de sa classe dirigeante face à la corruption, au detournement de deniers publics, à la gabégie,...
                La haute Autorité de lutte contre la corruption, l’inspection générale des services ont tous remis des rapports accablants au gouvernement(c’est le premier ministre qui les a recus) mais quelles actions a t’il entrepris ? RIEN, ABSOLUMENT RIEN.
                vous voulez des exemples, la route Bobo-Ouaga est un exemple parmi tant d’autres. Mais que s’est il passé ? RIEN ; le ministre n’a meme pas été inquiété, et mieux, il a été reconduit à son poste.
                Je pourrai passer toute ma journée à vous citer des exemples au cas ou vous ne seriez pas au courant des choses(ce qui m’étonnerait vraiment).
                Je suis d’accord avec vous que chacun à son niveau doit faire quelque chose pour sortir le Faso du sous developpement profond dans lequel il se trouve, mais voyez vous, la corruption dans laquelle le pays se trouve enfoncé inhibe nos actions.
                De plus le pouvoir en place est comptable de situation que vit le pays car c’est à lui que la destinée du pays a été confié.
                Dans cette merde généralisée il ya quand même des ministres qui ont fait un excellent travail ; il s’agit du ministre de l’agriculture qui se bat corps et âme pour une auto-suffisante alimentaire. Je lui suis très reconnaissante ; que Dieu tout puissant lui donne la force de poursuivre son combat.
                L’étoile du Burkina brille haut et fort, mais pour une catégorie de citoyens, pour ceux qui construisent des building à ouaga2000 qui passent leur vacances sur des iles paradisiaques. Mais pour le citoyen lambda, pour ma grand mère au village, l’étoile du Burkina s’assombrit chaque jour que Dieu fait.
                Merci
                Que Dieu sauve le Faso
                une patriote

              • Le 28 mars 2006 à 20:38 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

                Le debat devient tres interessant. Qu’est ce que nous proposons au systeme actuel ? Je pense que les Burkinabe souhaitent travailler la main dans la main pour developper leur pays. Je ne voudrais pas relever certains obstacles a la participation de tous a la realisation d’un Burkina meilleur ou a la cohesion nationale car ils risquent de donner des frissons a Monsieur Kere qui, comme je le constate(a travers les ecrits) n’a pas vecu ces dernieres annees au Faso. Mais pour lui donner une petite idee, plusieurs cadres ont decide de se mettre en retrait ou de partir se faire voir ailleurs parce que victimes de l’exclusion au niveau du service. Leur malheur est du au fait qu’ils n’ont pas la bonne carte ou qu’ils n’en ont pas du tout. Vou vous souvenez que lors de manifestations, certains responsables du parti au pouvoir ont demande aux populations locales de chasser les fonctionnaires manifestants. Eh bien sachez qu’aujourd’hui l’amalgame a ete fait et avec les jouxtes politiques, les Burkinabe ont appris a exclure l’autre quand il n’est pas du meme groupe ethnique qu’eux. Sachez egalement qu’en tant que fonctionnaire je suis inquiet des fraudes dans les recrutements actuels car chaque ministre ou DG peut integrer ou faire recruter ses proches quand ce ne sont pas les criteres des concours qui sont tailles sur mesure. Il y a quelques annees, les services de police avaient mis a nu les pratiques de fraudes lors des concours d’entree a l’ENAM. Il y a egalement la corruption et les intimidations. En fait la misere aujourd’hui ajoute aux maux de la societe constitue une bombe a retardement. Il faut eviter que ca prenne une autre tournure un jour. Nous n’avons rien contre le PF qui a pu nouer des relations a l’exterieur gace a une diplomatie tres active. Mais les "casseroles" commencent a faire beaucoup de bruits et il faut le denoncer. Franchement, honnetement j’ai peur car ce qui arrive ailleurs peut nous arriver egalement. Le CDP est au pouvoir, donc comptable des problemes dans sa gestions. Demain l’opposition sera egalement comptable et critiquee si elle n’est pas capable de combattre l’injustice, l’exclusion et la corruption. Je demande a Me Kere de faire un tour au Burkina, s’il a un bout de temps pour vivre les realites. Il sera edifie

                Merci

  • Le 24 mars 2006 à 13:41 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli : « L’étoile du Burkina brille »

    que dirait Monsieur Paramanga Ernest Yonli si le Burkina était le 3eme pays le plus pauvre du monde...

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