Organisé par le Syndicat national des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) en collaboration avec l’Association des journalistes du Burkina (AJB), l’atelier sur l’appropriation de la convention collective des travailleurs des médias, a permis aux participants de mettre en place une cellule technique afin d’œuvrer à son adoption.

Cette cellule a pour mission de faire le plaidoyer du projet de convention collective auprès du ministre de l’Information et des patrons de presse.

Après une lecture croisée du “projet de convention collective des journalistes et techniciens de l’information du Burkina Faso” et de la “convention collective dans l’espace CEDEAO”, les participants ont fait des suggestions qui ont permis d’améliorer le projet de convention collective. Ils ont également bénéficié de l’expertise du ministère du Travail et de la Sécurité sociale.

A la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général du SYNATIC, Justin Coulibaly, a rappelé la nécessité de l’élaboration d’une convention collective pour les travailleurs des médias. Car selon lui, “il n’est un secret pour personne, qu’à l’exception des agents de la fonction publiques, chez nous au Burkina Faso, les travailleurs des médias, ne disposent pas de cadre juridique de référence en matière d’embauche, de traitement salarial, de couverture sociale. Il en résulte une sorte d’anarchie dans le recrutement et les rémunérations”.

Raison pour laquelle, la recommandation principale de l’atelier de validation sur les techniques de négociations collectives, organisé en décembre 2005 par le SYNATIC et l’AJB était “d’œuvrer à l’adoption d’une convention collective qui élabore des règles claires d’embauche et de rémunération des hommes de médias et garantissent leurs droits sociaux”. Toutefois, Justin Coulibaly espère que c’est la dernière ligne droite qu’ils entament avec la mobilisation et la détermination des journalistes.

Assita Manta SANGARE (Stagiaire)

Sidwaya