Au coup d’envoi de la rencontre, le jeu était engagé de part et d’autre. La volonté de conquérir le milieu du terrain était manifeste. A la 18e mn, Simplice Yaméogo, d’une frappe sèche oblige le gardien bobolais à capter la balle en deux temps sous la pression de Hermann Ouédraogo. La réplique ne se pas fait attendre.

A la 30e mn, sur un centre en profondeur, le jeune portier de l’USO en voulant intercepter la balle, rate sa sortie, la balle tombe à 2 m derrière lui et une course pour sa reconquête s’engage entre lui et Mamadou Traoré le plus proche adversaire. Heureusement pour le portier, il parvient à s’en saisir avant l’attaquant. A la 44e mn, les bobolais rééditent. Yaya Goro fait un déboulé sur l’aile gauche et se retrouve seul face au gardien.

Malheureusement, la balle qui est un peu trop poussé est à portée de main du gardien. Les visiteurs ont joué sans complexe. Mais la grande force des « rouge et blanc » réside dans leur mental, ensuite leur physique légèrement au-dessus de celui l’adversaire, dans les duels et même par la provocation des contacts physique dans le jeu.

A la reprise, les jaunes et noirs ne se font pas prier. A la 75 mn, Modeste Sanou qui vient de faire son entrée fait une accélération. Au niveau de la surface de réparation, d’un crochet intérieur, il bat son adversaire et enchaîne d’une frappe qui effleure le poteau. Les deux équipes se sentant toutes capables, ouvrent le jeu, chacune se préoccupant plus de vouloir marquer. Mark Otto, de l’USO, touche le poteau d’une frappe des 20m à la 77e mn.

Quelques instants plus tard, à la 79 mn, Samuel Ado, d’une frappe raté le but à 6 m de la ligne de but. Sur un coup franc de près de 20 km Modeste Sanou voit sa frappe rebondir sur la barre transversale. Cet instant du jeu a été légèrement à l’avantage des Bobolais qui avait un ascendant sur les « rouge et blanc » mais, malheureusement, n’arrivaient pas à le matérialiser. Sur le tableau en plus, ils avaient un jeu porté vers l’attaque avec regroupement défensif très rapide qui leur permettait à chaque fois de neutraliser les contres- attaques des unionistes.

Hermann HIEN
Sidwaya