Sa visite au Burkina qui a eu lieu du 4 au 6 mars 2006 s’inscrit dans le cadre d’un plaidoyer auprès des autorités politiques afin que son organisation soit reconnue ici comme une organisation publique. Il a également mentionné que notre pays abritera en 2008, une grande conférence de la Jeune Chambre Internationale (JCI).

Sidwaya. : Quel a été l’objet de votre visite au Burkina Faso ?

Lars Hajslund (L. H.) : Je suis ici pour apporter mon soutien à la Jeune Chambre Internationale du Burkina Faso. Nous voulons par là, pouvoir travailler en étroite collaboration avec les membres de l’organisation mais aussi, nous avons profité pour rencontrer les structures gouvernementales de ce pays. Il est très important pour une organisation comme la Jeune Chambre Internationale d’avoir un soutien de la part de partenaires comme le gouvernement. Nous voulons donner l’occasion aux jeunes du Burkina Faso de se développer en tant que membres de la JCI mais également, en devenant des leaders. Pour cela, nous avons besoin de beaucoup de soutien.

S. : Quelles sont les personnalités du pays que vous avez pu rencontrer ?

L. H. : Hier soir, nous avons rencontré l’ambassadeur du Danemark. Nous avons ensuite rencontré le président de la Chambre, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, le président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre.

S. : Que retenir de toutes ces rencontres ? Etes-vous sorti satisfait de tous ces entretiens ?

L. H. : Je pense que nous avons atteint notre objectif en ce sens que nous avons obtenu un soutien de la part du gouvernement et d’autres institutions pour l’organisation de la conférence africaine et du Moyen-Orient de notre organisation qui se tiendra ici à Ouagadougou en 2008. Cette conférence aura comme comité directeur d’organisation, la Jeune Chambre Internationale locale. Nous pensons recevoir plus de 1500 personnes à cette conférence de Ouagadougou. Et nous avons besoin de beaucoup de soutien de la part du gouvernement et d’autres partenaires. Nous avons eu la chance d’obtenir ce soutien auprès du président de l’Assemblée nationale, du ministre de l’Emploi et de la Jeunesse et du Premier ministre également.

S. : De quoi s’agira t-il exactement à cette conférence de Ouagadougou en 2008 ?

L.H. : L’objectif essentiel est de pouvoir ressembler les membres des différentes Jeunes chambres de l’Afrique et du Moyen-Orient pendant cinq jours. Ils pourront discuter alors de ce qui tient à cœur en tant que jeunes Africains. Il y aura des formations. Ce sera aussi l’occasion pour les jeunes du Burkina Faso de tisser des liens de coopération avec les jeunes des pays invités, de créer des opportunités d’affaires avec des leaders de la jeunesse.

S. : Pendant votre séjour, comment avez-vous apprécié le fonctionnement des Jeunes chambres locales ?

L.H. : Je crois que j’ai pu constater que les membres des différentes Jeunes chambres travaillent avec beaucoup de professionnalisme et de vivacité. Ils sont vraiment engagés à poursuivre leurs activités. En tant que pays, le Burkina Faso peut être fier de ses jeunes leaders. Ce sont les leaders du monde actuel ; c’est eux qui pourront construire un meilleur avenir pour ce pays. J’ai pu constater que les jeunes d’ici osent avoir leur vision du futur et le devenir de ce pays. Ils mènent par conséquent, des actions en rapport avec leur vision du futur de ce pays. Nous, de la Jeune Chambre Internationale souhaiterons être reconnus ici au Burkina Faso comme une organisation publique, cette année. Nous avons eu l’accord de soutien des leaders politiques à cet effet.

S. : L’un des leitmotivs de la Jeune Chambre Internationale, c’est le leadership. Pourquoi ?

L.H. : Nous pouvons dire que le niveau de vie d’un pays dépend de la qualité du leadership de ce pays. Un pays peut posséder d’énormes richesses matérielles ou naturelles et demeurer pauvre à cause de son manque de leadership. Par contre, un pays peut ne pas posséder grand-chose et réussir.

Je viens d’un petit pays , pauvre mais à cause du leadership et de l’entrepreneuriat qu’il y a dans ce pays, il est très avancé.

S. : Quelle a été votre adresse à l’endroit des responsables des différentes Jeunes chambres ici au Burkina Faso ?

L.H. : Je souhaite qu’ils puissent continuer à travailler comme il l’ont toujours fait et que le nombre d’adhérents puisse aller grandissant.

Entretien réalisé par Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya