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Situation politique à Bobo - Dioulasso : Le PAREN condamne

Publié le vendredi 3 mars 2006 à 07h37min

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La Coordination du Parti de la renaissance nationale, respecte tous les autres partis, leur programme et salue fortement les efforts consentis quotidiennement pour le renforcement de la démocratie dans le pays des hommes intègres, le Faso. Il n’a rien donc contre le CDP-Houet, ni l’ADF/RDA-Houet.

Cependant, au regard de ce qui se voit et s’entend, il est de son devoir d’attirer l’attention des dirigeants locaux de ces deux partis sur les risques majeurs et l’impasse dans laquelle, leurs actions stratégiques ou spontanées pourraient conduire notre ville, de nouveau.

Notre population se souvient encore des tristes et macabres séquences de notre histoire récente, au cours des élections municipales de 2000.

Elle vit encore les lourds tributs de ces impasses sur le développement harmonieux de la vile de Sya durant ces cinq années. Les principaux protagonistes de ces scènes déplorables, loin d’avoir fait leur mea culpa sincère au peuple bobolais, s’activent à rééditer les mêmes situations aux conséquences incommensurables pour notre population qui a longtemps souffert de la politique politicienne.

Le PAREN, Parti de la Famille Nation, fidèle à sa ligne éducative :

- Interpelle les deux frères belligérants devant leur propre conscience et devant notre conscience collective ;

- Dénonce leurs comportements politiques anarchistes, antidémocratiques qui pourraient hypothéquer le processus démocratique en cours, au détriment du développement de notre ville, une fois encore ;

- Condamne avec la dernière énergie l’usage de la force, de l’oppression, de la répression et de la corruption tous azimuts, pour résoudre des problèmes qui ont des solutions juridiques et démocratiques ;

- Fustige les déclarations et les actions aux élans manifestement personnalistes, égocentriques et haineux ;

- Les invite à prendre leur responsabilité citoyenne bien comprise devant notre population et la Nation burkinabè entière ;

- Invite, enfin, la population à se démarquer de tout acte de violence sous l’instigation de qui que ce soit, dans l’intérêt supérieur de notre ville au détriment de l’intérêt personnel et égoïste.

PAREN : Liberté Solidarité Fraternité

Pour la Coordination :
Frère Constant Bationo, Coordonnateur régional
Té. : 70 22 60 60 / 76 60 94 34
parenbobo@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 21 mars 2006 à 13:12, par citoyen En réponse à : > Situation politique à Bobo - Dioulasso : Le PAREN condamne

    Je ne réponds pas à l’article. Je salue seulement le courage citoyen des militants du PAREN. C’est la première fois que je vois un parti mettre en garde d’autres partis dans leurs déviations nuisibles aux populations de ce pays. Je les félicite et les encourage d’autant plus qu’à Bobo-Diolasso, une certaine classe d’analphabêtes, au pouvoir depuis la révolution, use de mensonges et de la fibre éthnique et réligieuse parfois, pensant par là sauver leurs privilèges.
    C’est triste. Les mêmes qui créent des milices secrètes et qui usent de toutes les vieilles tehniques de la politique politicienne,( culture de l’ignorance et de l’analphabétisme, mensonges, achats de conscience, ménaces etc), doivent être relégués dans des ZOO politiques, s’ils doivent continuer à nuire au développement local comme cela est le cas manifestémént depuis des années.
    J’ajoute que l’indice de pauvreté dans la ville de SYA a augmenté de 7,7 pour cent de 1998 à 2003, selon les rapports de Monsieur le Gouverneur, pendant qu’il est de 1,1 au niveau national. Donc,le citoyen de cette ville est devenu 7 fois plus pauvre que le citoyen moyen de notre pays.On ne peut pas expliquer une telle situation par la crise ivoirienne, exclusivement. Les responsables politiques et administratif, en sont les premiers reponsables. Ils passent plus de temps à s’empoigner qu’à construire, à voler qu’à s’occuper de leur polpulation. Il est grand temps aussi que la conscience collective de bobolais se réveille et remette leur ville sur les rails du dévelopement, car comme on dit, on mérite toujours ses chefs. Sinon, les prochaines 5 années sonneront le glas de cette ville sur civière.
    j’accuse avec le PAREN.

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