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Développement : La Banque mondiale évalue ses actions

Publié le jeudi 2 mars 2006 à 07h43min

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Le gouvernement du Burkina Faso et la Banque mondiale organisent à Ouagadougou les 1er et 12 mars 2006 une semaine de réflexion sur le développement du secteur privé. Les responsables de l’administration et de la Banque mondiale, les membres de la société civile et du secteur privé vont échanger sur l’appui de la Banque mondiale au programme national de lutte contre la pauvreté.

Créer un espace de libre échange sur les questions-clés liées au développement et sur la contribution de la Banque mondiale à l’atteinte des objectifs nationaux, tel est l’objectif recherché à travers cette semaine de réflexion, organisée conjointement par la Banque mondiale et le gouvernement burkinabè.

Elle est axée sur deux thèmes principaux : le développement du secteur privé et le défi de la décentralisation. Il est également prévu une évaluation conjointe du progrès vers les résultats et la contribution de la Banque mondiale. Des travaux en ateliers porteront sur les thématiques suivantes : Améliorer le climat d’investissement en Afrique francophone, développer un secteur privé orienté vers l’exportation, l’expérience de la décentralisation en Afrique francophone et la décentralisation au Burkina.

La Banque mondiale organise chaque année une semaine de réflexion axée sur la revue des programmes et projets qu’elle appuie. Selon le secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, M. Noël Kaboré, ces rencontres annuelles ont pour but de mettre fin à une croyance populaire qui pense que la Banque mondiale dicte des projets aux Etats.

Or, les programmes sont établis, après concertation avec les pays bénéficiaires. Autorités politiques, société civile, populations cibles sont impliquées dans la conception des projets. Aux dires de M. Kaboré, cette revue annuelle fait partie des mesures d’accompagnement.

Conscient que le privé est le moteur de la croissance, le Burkina Faso a pris des mesures pour améliorer le climat des affaires. Il s’agit notamment de la privatisation, de la création de la maison de l’entreprise et la recherche de conditions propices au développement de ce secteur clé.

En dépit des 7% de croissance atteint en 2005, le Burkina reconnaît ses lacunes et les place comme défis à relever. C’est une méthode que nous apprécions beaucoup, mais c’est à l’issu des travaux que nous allons pouvoir nous prononcer.

Assétou BADOH
Sidwaya

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