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Littérature sahélienne : Des conclusions édifiantes pour la promotion littéraire en Afrique

Publié le jeudi 2 mars 2006 à 07h41min

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Jacques Chevrier et Odile Nacoulma

Débutés lundi dernier, les travaux du sixième colloque international du Réseau d’études littéraires sahéliennes (RELIS), se sont achevés, le vendredi 24 février 2006 dans la soirée à l’Université de Ouagadougou (UO).

Le département des lettres modernes par la voix de Mme Odile Nacoulma, présidente de l’UO, a rendu un homme aux professeurs Jacques Chevrier et Jean-Marie Grassin, deux éminentes personnalités du monde littéraire.

« Emergence et espaces littéraires : le Sahel, centre de création et de production littéraires ». C’est le thème qui était consacré à ce colloque du RELIS à Ouagadougou. Après cinq jours d’intenses réflexions autour de la littérature sahélienne, les participants sont parvenus à des résultats fructueux et édifiants. L’importance quantitative et qualitative des communications dont 46 étaient prévues au départ, 39 enregistrées et 26 effectivement présentées, a permis de révéler la spécificité du Sahel.

Les romans, les nouvelles, le théâtre, la poésie, le conte, l’épopée, les chants, tous les genres littéraires ont été passés au peigne fin des instruments analytiques les plus divers pour découvrir les caractéristiques essentielles de l’espace sahélien.

A la lecture de l’hommage rendu aux professeurs Chevrier et Grassin, Mme Odile Nacoulma, présidente de l’UO a loué les qualités littéraires des deux hommes qui ont beaucoup œuvré à la promotion de la littérature africaine sahélienne. « Pour vos qualités d’hommes de lettres exceptionnels, pour votre contribution aux littératures négro-africaines et votre appui particulier au département des lettres modernes de l’UO et au RELIS, ce département vous rend hommage », a dit Mme Nacoulma.

Visiblement émus par cet hommage qui leur a été rendu, les professeurs Jacques Chevrier et Jean-Marie Grassin, ont d’abord livré un témoignage vivant de leur vie d’hommes de littérature, et témoigné leur reconnaissance aux autorités burkinabè et aux responsables de l’UO.

Quant au conseiller technique représentant le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Robert Foro, les résultats des travaux, selon lui, viennentt confirmer que l’espace sahélien est un espace d’inspiration et de création littéraires. « Nul doute que vos édifiants résultats serviront de base et indiqueront la voie à suivre dans un esprit d’interdisciplinarité à d’autres chercheurs qui s’investissent dans des projets pour une meilleure connaissance du Sahel », a-t-il fait remarquer.

A l’issue de ces interventions, des trophées en bronze gravés d’un livre, d’une plume et d’un tam-tam (symboles de transmission du savoir littéraire) ont été remis aux deux professeurs émérites.

Privat OUEDRAOGO
Sidwaya

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