Un des responsables du parti, connaissant la jeune fille, se
serait porté volontaire pour lui trouver un emploi meilleur à celui
qu’elle exerce actuellement. Mais en contrepartie, Assimao
devait mobiliser son entourage au profit de la CDL. C’est alors
qu’on demanda à la fille si elle maîtrisait l’outil informatique.

Elle répondit par la négative. Elle a alors remis son extrait d’acte
de naissance, à la demande du monsieur, pour une inscription
au Collège moderne technique de l’Entente (CMTE). Là-bas, elle
pourrait décrocher le titre de capacité en informatique, et la
recherche de boulot serait une tâche aisée, lui aurait dit
l’homme de la CDL.

Au lieu d’une inscription au CMTE, les pièces d’état civil de
Assimao ont servi à composer un dossier de candidatures au
profit du parti sus-cité au secteur 2 de Banfora.
C’est lorsque la jeune fille a demandé à quelqu’un d’inscrire son
nom sur la liste des membres du bureau de vote, toute chose
qui lui garantirait 7 500 F CFA au soir du 23 avril, qu’on lui a
notifié que cela était devenu impossible du moment qu’elle est
candidate conseillère dans son secteur.

La gendarmerie, pour le moment, n’a pas encore statué sur la
question. Elle attend certainement les preuves de l’inscription
réelle de Assimao Ouattara comme candidate.
Affaire à suivre.

Par Mamadou TRAORE

Le Pays