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Point de presse du Gouvernement : Un élan salutaire de communication pour les Burkinabè

Publié le samedi 7 février 2004 à 18h55min

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Les Burkinabè, fort heureusement, disposent d’un choix très ouvert en matière d’information. Et dans l’immédiat, les Burkinabè, toutes conditions confondues s’interrogent sur ce que sera demain, et sur ce qu’ils feront justement aujourd’hui pour que demain soit meilleur.

Le souci de transparence dans l’exercice de ses missions s’est traduit depuis trois mois de la part du gouvernement par l’institution des points de presse. Cela signifie que la communication devient une préoccupation majeur dans la politique gouvernementale et que celle-ci reconquiert ses lettres de noblesse.

C’est pourquoi, le ministre des Relations avec le Parlement, ministre porte-parole du gouvernement, assume la charge de répondre au nom du gouvernement, chaque fois que de besoin, aux questions des journalistes dans le cadre très officiel des points de presse. Cette fonction du porte-parole découle d’une motivation essentielle.

Celle-ci est liée à la conscience du devoir qu’a le gouvernement d’informer le peuple des projets envisagées, ou entrepris par lui. C’est pourquoi le gouvernement a institué le point de presse, un mouvement dynamique par lequel il va à la rencontre des opinions pour les tenir informées, pour recueillir leur adhésion ou leurs critiques ; les journalistes, les communicateurs en général sont la passerelle idéale pour accéder et prénétrer l’esprit et le coeur des Burkinabè.

Ceux qui sont conviés aux points de presse, malgré ce que l’on pourrait leur dire ou écrire, sont libres de commenter les informations de première main fournies par le gouvernement, de la façon qui leur semble la meilleure, soit selon la ligne éditoriale de leur organe, soit selon l’analyse du journaliste. Il faut reconnaître que le point de presse invite permanemment des médias publics et des médias privés, de radio, de télévision ou de la presse écrite à ses rencontres.

Choix multiple, expression d’indépendance

En lisant les journaux, on se rendrait compte des choix de traitement, des nuances dans les commentaires, ou tout simplement des différences dans la présentation de l’information. Cela traduit l’indépendance des organes, et plus généralement l’existence de la liberté de presse au Burkina Faso. Chacun de nous doit respecter la liberté de presse, et le gouvernement a en plus le devoir de conforter cette valeur qui profite à l’enracinement de la démocratie dans notre pays.

Il est à reconnaître que le point de presse tient une grande place dans le besoin des populations des villages et provinces, dans leur quête d’information et d’éducation. Aux populations lointaines qui ne reçoivent pas tous les journaux ou qui ne les reçoivent que déjà dépassés sur le plan des actualités, à ces populations, sans nul doute, les points de presse commentés ou diffusés par la radio et la télévision offrent l’occasion de mieux s’imprégner de la marche du Burkina Faso.

Le gouvernement est satisfait de ce qu’il fait, satisfait de voir les médias réserver un accueil sain à ses projets d’espoir et à ses préoccupations dans leurs domaines, antennes et écrans, et il souhaite que les organes de presse fassent de cette opportunité un cadre enrichissant sur le plan intellectuel, et profitable à la société en lui apportant une information dont les sources sont claires et crédibles.

La poursuite des points de presse et la diversification des plateformes de communication gouvernementale demeurent des objectifs entrant dans les priorités du gouvernement pour la réussite de sa mission de développement.

Célestin N. Zongo
Directeur de la Communication et de la presse ministérielle/Ministère chargé des Relations avec le Parlement

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