LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Burkina-Canada : Séjour d’une délégation de Maisonneuve à Gaoua

Publié le mardi 14 février 2006 à 07h10min

PARTAGER :                          

En visite au Burkina Faso, une délégation de Maisonneuve au Canada a séjourné à Gaoua dans la province du Poni du 16 au 20 janvier. Un séjour qui a permis des visites de terrain et la tenue d’un atelier sur la problématique de la jeunesse, le partenariat et la prévention de la délinquance.

Quatre vingt personnes dont 10 canadiens, 26 officiers et commissaires de police, 30 éléments de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ont effectué une sortie sur Gaoua. Objectif, renforcer leurs connaissances à travers des échanges d’expériences et découvrir les potentialités touristiques et culturelles de Gaoua.

Pendant le séjour, Canadiens et Burkinabè ont visité les ruines de Loropéni, le musée du Poni, la prison civile et rendu une visite de courtoisie au maire de la commune et au gouverneur de la région. Ils ont en outre organisé des séances de vidéo projections et une soirée culturelle au profit des gaoualais.

Par ailleurs un atelier tenu du 17 au 19 janvier 2006 a permis aux membres de la délégation canadienne, de l’Action sociale, de la police et du comité de pilotage du projet pilote de santé reproductive des jeunes, d’échanger sur des thèmes relatifs à la jeunesse, au partenariat et à la prévention de la délinquance. Il s’est agi pour les participants de partager leurs expériences et de proposer des stratégies pour la prévention de la délinquance et pour la prise en charge de la question de la jeunesse.

Pour le chef de la délégation canadienne, Michel Gagnon, cette sortie entre dans le cadre du « Projet Concertation-Prévention jeunesse » qui date de décembre 2003 et qui a pour objectif de faire un partenariat, de la concertation pour régler les problèmes des jeunes, de partager les expériences, les aspirations. « La satisfaction est de mise et cela tient à la qualité des communications données, de l’accueil des hôtes », a estimé M. Yaya Coulibaly, sociologue à l’INFTS. Cette sortie sur Gaoua a été possible grâce au soutien financier de l’Agence canadienne de développement international (ACDI).

Assamy SAWADOGO (AIB/Gaoua)
Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : L’ONG IRC lance deux nouveaux projets