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« Tourbillon et paroles bleues » : Un recueil de poèmes qui propose un monde meilleur

Publié le mardi 7 février 2006 à 06h31min

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« Tourbillon et paroles bleues » : Un recueil de poèmes qui propose un monde meilleur

Un auteur burkinabè, Tanam Toubo, s’est décidé à combattre l’injustice, la méchanceté et l’absurdité de l’homme à travers « Tourbillon et paroles bleues », un recueil de huit poèmes d’espoir, publié aux éditions Kuljaama en 2004 au Mexique.

Le poète burkinabè, Tanam Touba dénonce par le biais de son recueil de poèmes de huit titres « Tourbillon et paroles bleues », des problèmes d’actualité qui minent le développement de l’Afrique, et partant, du monde entier, faisant envoler tout espoir de vivre. Ainsi à travers les poèmes « Méandres de l’appel », « pour être débarrassé de moi-même », « l’ode à la mère », « vers à la patrie contre la cynique malice », « poèmes pour le Rwanda et le Burundi », « nature et nature des hommes » et « au seuil du non retour », l’auteur compte redonner l’espoir de vivre à l’homme. La lecture de ces poèmes ci-dessus laisse transparaître un manque chez le poète, manque d’un monde meilleur, dépourvu de guerres et de misères, conséquence de l’absurdité humaine.

Ce manque entraîne, de ce fait, chez Tanam Toubo, le besoin de restaurer un monde d’amour et de paix, un monde sans exclus ni opprimés. Les vers à la patrie contre la férule humiliante et contre la cynique malice, peuvent alors se dérouler pour exalter les luttes contre l’esclavage, la colonisation et le néocolonialisme, dénoncer les guerres absurdes provoquées, se dresser pour fustiger la méchanceté, la barbarie des pouvoirs ventripotents et l’impudence de ceux qui se délectent du rictus amer gravé sur les visages des morts.

Pour le poète, il ne tiendra qu’à l’homme d’étouffer en lui ce génocidaire et ce félon tapis dans l’absurdité de ses malveillances pour laisser éclore un Rwanda ou un Burundi, un Liberia ou un Soudan, une Tchétchénie ou un Kossovo, une Palestine ou un Irak, verdoyant, guéri de ses turbulences.

Il ne tiendra qu’à l’homme de redonner la vie à l’enfant mort-né, d’insuffer la vrai vie à celui qui souhaite vivre parmi les autres. Tanam Toubo a exprimé sa pensée par des poèmes en vers rimés, des poèmes en prose condensée, rythme tantôt syncopé, tantôt allègre, tantôt emprunt de gravité. Une musique caractéristique du foisonnement d’un univers riche de promesses qui offre des paroles bleues qui sont un bouquet pour boucher le canon tourbillon. Ce recueil de poèmes est le premier de Tanam Toubo, né à Léo au Burkina Faso, mais qui se revendique à la fois de quelque part et de nulle part, africain et partie intégrante à la civilisation universelle. Il fait 110 pages.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)
Sidwaya

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