La commune de Pô, à l’instar de beaucoup d’autres, a
enregistré un véritable remue-ménage au sein de son Conseil
municipal, dont le mandat prend fin bientôt. Trois maires, tous
du parti au pouvoir, ont tenu les rennes de la commune pour le
seul mandat. Sa Majesté Popê, a cédé sa place à son 1er
adjoint, Alassane Koubaguié, remplacé à son tour par Amadou
Kora, un ancien maire qui a réussi à conduire le mandat à son
terme. Le nouveau maire viendra-t-il de l’ancienne équipe ou
sera-t-il un nouveau venu ?

La question reste posée. En tout
cas, les spéculations vont bon train sur certains noms.
Lorsqu’on parcourt la liste établie par le CDP, on remarque les
noms de l’actuel maire, Amadou Kora, et de celui qu’il a
remplacé, l’ex-maire intérimaire, Alassane Koubaguié. Par
ailleurs, ils sont nombreux, les membres de l’ancienne équipe
qui ont perdu leur place au profit de nouveaux venus, dont les
plus connus sont Joseph Batako, ingénieur en génie civil à la

SOCOGIB Ouaga, parrain des ABC/Nahouri. Ensuite, Mme 
Balora née Solange Kapiore Nion, adjointe sociale, par ailleurs
secrétaire générale du CDP/Nahouri, puis un jeune qui fait
sûrement ses premiers pas dans l’arène politique, Issouf
Ouandjagabou, secrétaire permanent de l’association
"Ga-Mo-Wigna", par ailleurs coordonnateur provincial des
ABC/Nahouri. La liste n’est pas exhaustive. Pour certains, si le
CDP s’en tire avec le maximum de conseillers, c’est sûr que le
prochain maire pourrait venir de ceux ci-dessus cités.

A côté
de ces noms, l’on a Henri Koubizara, ingénieur hydraulicien,
chef de projet à l’ONEA-Ouaga, candidat du PAI/tendance
Soumane Touré.
Un autre candidat non moins important, Assane Gomgnimbou,
animateur à Promaco dans la zone, inscrit sur la liste ADF-RDA,
n’est pas non plus à négliger. Il s’est beaucoup révélé dans les
activités sportives et autres, et que président du Mouvement
justice pour le Nahouri.

Aux yeux des Polais, ce sont, entre
autres, les candidats qui pourraient siéger dans le prochain
Conseil municipal de Pô, en attendant qu’un consensus se
dégage pour désigner celui qui présidera aux destinées de la
commune, quelle que soit son appartenance politique.

En plus
de ces candidats issus du CDP, du PAI et de lADF-RDA, il y a
ceux du PDP/PS, du GDP, de l’UNDD, du PLB et de l’ADDP, qui
sont en lice pour la conquête du fauteuil communal. Toutefois, il
y a de grands absents à ce rendez-vous. Ce sont l’UNIR/MS et le
PAREN, qui s’étaient pourtant illustrés de belle manière lors
de la présidentielle passée. Il n’est pas impossible que ces
partis aient choisi de nouer des alliances avec d’autres
formations politiques.

Et, de l’avis de certains analystes, c’est
cette approche qui doit prévaloir dans le choix du prochain
maire, afin de permettre à la commune de repartir sur de
nouvelles bases, avec des conseillers capables de surpasser
leurs humeurs, et à l’abri surtout des querelles qui mettent à
mal le bon fonctionnement du Conseil, voire le développement
de la localité tout court.

Par Nouffou ZONGA (Collaborateur)

Le Pays