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Patrimoine naturel et agricole : l’occupation des terres aménagées

Publié le mardi 31 janvier 2006 à 07h36min

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Le deuxième Programme national de gestion des terroirs (PNGT2) a présenté, jeudi 26 janvier dernier à Ouagadougou, « les résultats sur l’analyse diachronique et compte d’acceptation du patrimoine naturel et agricole du Burkina Faso ». Cette étude a été réalisée en partenariat avec l’Institut géographique du Burkina (IGB) et l’Institut géographique national/France internationale.

Depuis plus d’une décennie, le Burkina Faso cherche à acquérir un outil utile à la planification et à une bonne prise de décision en matière d’aménagement du territoire. Cette ambition a conduit le deuxième Programme national de gestion des terroirs (PNGT2) à commanditer une étude sur l’occupation des terres au Burina Faso.

Cette étude réalisée en partenariat avec l’Institut géographique du Burina (IGB) et l’Institut national /France internationale a permis de constituer une Base de données d’occupation des terres (BDOT). Les résultats sur « l’analyse diachronique et compte d’occupation du patrimoine naturel et agricole du Burkina Faso » ont été présentée, jeudi 26 janvier dernier à Ouagadougou. Financée par le royaume du Danemark, l’étude donne une dynamique d’occupation des terres du Burkina Faso de 1992 à 2002.

« L’idée de construire un système de comptes d’occupation des terres est pertinente en raison de l’ampleur croissante des conséquences des activités humaines sur les éléments naturels de mieux en mieux perçues, ces dernières décennies », a indiqué Abdoulaye Combary, conseiller technique au ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. La BDOT fournit une information sur l’aménagement des terres et ses changements de façon exhaustive et homogène sur l’ensemble du pays et à une échelle tout à fait convenable.

« Elle permettra de suivre les menaces et conflits d’usage des sols à l’échelle régionale ou nationale habitant les responsables politiques à mettre en place les actions appropriées », a-t-il ajouté. « L’analyse diachronique et compte d’occupation du patrimoine naturel et agricole » porte sur deux dimensions : l’occupation des terres, d’une part et la répartition des terres, d’autre part.

Elle a été réalisée par une équipe pluridisciplinaire : cartographe, écologe, géomorphographe, biologiste végétal . Selon la recommandation du PNGT2, l’étude a privilégié un transfert de compétences Nord-Sud. Elle dresse l’état des lieux des espaces à travers les évolutions : la superficie des terres cultivables, la dégradation des sols, la situation des forêts, la régénérescence ou l’amélioration du couvert végétal, l’occupation des espaces urbains... Ces données alimenteront la politique d’aménagement des espaces et contribueront à prendre de bonnes décisions.

La présentation des résultats a regroupé une trentaine de participants des ministères en charge de l’Environnement, des Finances, de l’Administration territoriale, de l’Agriculture et des institutions telles l’UEMOA, le CILSS, Le FNUE. « La cartographie issue des données aidera les acteurs de politiques foncières à mieux cerner les occupations spatial en vue de prendre les mesures adéquates » , a soutenu Jean Paul Sawadogo, coordonnateur du PNGT2.

Jolivet Emmaüs (jolivet_et@yahoo.fr)
Sidwaya

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