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Mutilations génitales féminines : L’ONG Voix de femmes forme ses membres

Publié le mardi 31 janvier 2006 à 07h24min

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La tolérance zéro en matière de mutilations génitales féminines au Burkina Faso est fixée à l’horizon 2010. L’ONG Voix de femmes qui mène des actions dans ce sens, a organisé mardi 17 janvier 2006, un séminaire de formation de formateurs. Il a eu lieu au Centre pour le bien-être des femmes à Wayalghin au secteur n°27 de Ouagadougou et a porté sur la prévention des mutilations génitales féminines.

Voix de femmes, cette ONG burkinabè pour la prévention des droits de la femme et la prévention des mutilations génitales féminines, a renoué avec les formations. En effet, un séminaire de formation de formateurs sur la prévention des mutilations génitales a débuté le mardi 17 janvier 2006 dans les locaux du Centre pour le bien-être des femmes à Wayalghin, au secteur 27 de Ouagadougou.

Ce séminaire inaugurait une série de trois ateliers de formation d’une semaine chacun, qui seront menés par le CNLPE dans le cadre du projet Centre pour le bien-être des femmes (CBF) financé par le Parti italien des démocrates de gauche, mis en œuvre par l’Association italienne femmes pour le développement (AIDOS) en partenariat avec Voix de femmes et en étroite collaboration avec le CNLPE et l’ONG Mwangaza Action. Il a consisté à recycler les formateurs des formateurs travaillant sur le terrain sur l’utilisation d’un nouveau curriculum intégré de formation élaboré par le CNLPE en collaboration avec AIDOS.

A l’ouverture de la session, le mardi 24 janvier, la présidente de Voix de femmes, Mme Mariam Lamizana a dit dans son discours que son ONG se veut être une contribution significative à la promotion de la femme dans les domaines juridique, politique, socioéconomique et culturel. La lutte contre la pratique de l’excision ainsi que toutes les formes de violences faites aux femmes et aux enfants, constitue un volet capital du programme d’action de Voix de femmes.

Dans cette logique et pour donner consistance et efficacité à ces initiatives, Voix de femmes travaille en partenariat avec des structures partageant les mêmes objectifs, ce qui lui a valu le projet du CBF. Il s’agit d’offrir aux femmes, la possibilité d’exprimer leurs besoins et de renforcer leur capacité à exercer leur droit pour un état de complet bien-être physique et psychologique.

Pour le secrétaire général du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale qui représentait son ministre à la cérémonie, les formations de formateurs dispensées jusque-là s’étaient limitées uniquement à l’aspect santé et au volet IEC. De nos jours, la lutte contre la pratique de l’excision doit être examinée également sous l’angle du droit et du genre, a dit M. Jérôme Yaméogo.

Il a salué la fructueuse collaboration qui existe entre AIDOS, Voix de femmes, le CNLPE et dit que les actions de ces deux organisations viennent renforcer celles des autres partenaires qui, à coup sûr, permettra au Burkina Faso d’être au rendez-vous de la tolérance Zéro en 2010.

Martin SEDOGO
MASSN

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