Au départ, il faisait les photos des vieilles personnes de son
village, Buggenum. Par la suite, il a décidé de photographier
chaque famille de Buggenum devant son habitation. Ce qui a
permis de présenter la réalité socioculturelle du village. 300
photos ont été ainsi réalisées. Quelle exploitation faire de ces
photos ? S’est-il demandé par la suite.

Il décide alors de faire la même chose dans un village africain
afin de présenter les deux réalités différentes. Ouezzindougou,
un village de Sabou a été identifié avec l’aide d’un de ces amis à
Koudougou.
A Ouezzindougou, plus de 100 familles ont été intéressées par
ces photos.

La comparaison des photos montrait les réalités
socioculturelles et économiques de ces deux villages. A
Buggenum, c’était souvent deux personnes devant de grands
bâtiments et à Ouezzindougou plusieurs personnes souvent
avec leurs animaux, devant des cases.
Exposées à Buggenum, ces photos ont permis à ces habitants
de connaître les réalités socioculturelles de Ouezzindougou et
de s’intéresser à ce village.

C’est de là qu’est venu le projet
d’échanges culturels entre ces deux villages.
Ces photos seront aussi exposées dans des musées en
Hollande, dans le but de récolter des fonds pour la construction
d’un musée à Ouezzindougou, où les photos et d’autres objets
culturels pourront être exposés.

Les habitants de Buggenum ont en projet de venir échanger
avec leurs amis de Ouezzindougou. A l’horizon, des projets de
développement socio économique sont à concevoir. Un festival
sera à l’occasion créé à Ouezzindougou pour une périodicité de
deux ans.

L’initiateur de ce projet, Jan Wilms compte atteindre son objectif
de partir des photos pour unir deux communautés et aboutir à
des échanges socio économiques et culturels. Aussi dit-il
vouloir présenter l’autre image de l’Afrique. Celle qui n’est pas
connue en Europe, ce qui fait croire qu’il n’y a que des
problèmes sur le continent africain.

Par Noraggo Paul HIRY

Le Pays