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Administration des douanes/secteur privé : Renforcer le dialogue

Publié le mardi 24 janvier 2006 à 07h21min

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Un atelier régional sur le thème : « Renforcement du dialogue entre l’administration des douanes et le secteur privé », se tient du 23 au 25 janvier 2006 à Ouagadougou. Il est organisé par la direction générale des douanes en collaboration avec le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC).

Dégager les voies et moyens susceptibles de renforcer la coopération entre l’Administration douanière et le secteur privé, c’est l’objet d’un séminaire qui s’est ouvert le 23 janvier 2006 à Ouagadougou. Organisé par la direction générale des douanes en collaboration avec AFRITAC de l’Ouest, une trentaine de participants de dix (10) pays sont présents à ce séminaire.

« Le secteur privé, client de l’administration des douanes », « La mobilisation des recettes et le partenariat douane/secteur privé », sont entre autres, les sous-thèmes qui y seront développés. Les intervenants à la cérémonie d’ouverture ont tous relevé la pertinence du thème retenu pour la rencontre.

Pour le directeur général de la douane, Antoine Zoungrana, la quête d’une meilleure collaboration avec le secteur privé a toujours été une préoccupation pour l’administration douanière. Le directeur de AFRITAC de l’Ouest, Norbert Toé affirme pour sa part que les relations entre les administrations publiques et le secteur privé ont toujours fait l’objet d’une « attention particulière » de la part des Etats. Car elles contribuent à l’amélioration du cadre de l’environnement des affaires et la promotion de l’investissement privé. Cependant, force est de constater selon M. Toé, que le secteur privé se plaint souvent de « l’autisme de l’administration des douanes, abrupte dans ses décisions et peu sensible à ses contraintes ».

L’administration douanière, quant à elle, regrette trop souvent, a dit M. Toé, l’inclination presque maladive de l’opérateur privé à enfreindre la réglementation et à ne pas assumer ses responsabilités en cas de manquements. La présente rencontre va donc permettre, a confié le secrétaire général du ministère des Finances et du Budget Noël Kaboré, aux deux protagonistes, de dégager des pistes en vue de consolider leurs relations.

Pour lui, le gouvernement du Burkina Faso s’honore d’accueillir ce séminaire. Car le « pays des Hommes intègres place au cœur de son action, politique et économique, le dialogue, consubstantiel au développement de la démocratie ».

Aïssata BANGRE
Sidwaya

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