Dernier jour de la 16e édition du SIAO : Le moment de se frotter les mains
Les portes de la 16e édition du Salon international de l’artisanat (SIAO) se sont refermées le dimanche 5 février 2023. En ce dernier jour du festival, les Ouagalais se ruent sur le site. C’est donc le moment pour les commerçants et artisans de faire de bons chiffres d’affaires.
C’est l’après-midi au SIAO, chacun veut visiter les pavillons. C’est la bousculade à l’entrée des pavillons. Les commerçants accostent les visiteurs. Chacun veut profiter du dernier jour pour faire un bon chiffre d’affaires. Certains ont revu leur prix à la baisse.
Vendeur de chemises, Arouna Kaboré a cassé les prix de ses articles. « Je vends une chemise à 15 000 FCFA. Comme c’est le dernier jour, j’ai diminué le prix. Je vends une chemise à 12 500 F », a laissé entendre le commerçant.
Il avoue que ce dernier jour, il a vendu plusieurs chemises, contrairement aux autres jours. Et il compte rester sur le site jusqu’au 9 février pour écouler sa marchandise.
- Mouniratou Guira en blanc et sa sœur
Le SIAO c’est aussi l’occasion de sortir en famille. Mouniratou Guira est au festival avec ses frères et sœurs. Pour elle, sortir en famille fait plaisir. Et chacun va profiter pour s’acheter quelque chose. « Je voulais un modèle de pagne traditionnel. J’ai cherché le modèle dans les marchés mais je n’en ai pas trouvé. C’est ici au SIAO que j’ai eu le modèle que je voulais et le prix était abordable », a indiqué la visiteuse.
Samira Zèba a attendu expressément le dernier jour pour venir faire ses emplettes. « Le dernier jour, les articles deviennent moins chers par rapport aux premiers jours. Moi je préfère attendre le dernier jour pour venir au SIAO. Je pourrai ainsi acheter plusieurs choses en même temps », confie notre interlocutrice. Selon ses dires, le SIAO permet d’avoir facilement de bons articles venus de pays de la sous-région.
Le SIAO, un endroit propice pour les maquilleurs
Le festival de l’artisanat c’est aussi le cadre idéal pour les maquilleurs de se faire de l’argent. Depuis le 27 janvier, des jeunes au sein du site du SIAO proposent leurs services aux visiteurs. Pour ce dernier jour, pour se faire maquiller par Adama Sawadogo, il faut faire le rang. Il n’a pas le temps. Pour maintenir ses clients, le maquilleur essaye d’être rapide dans son travail.
- Adama Sawadogo, maquilleur
« Ces trois derniers jours, je ne peux pas gâter le nom de Dieu, je maquille beaucoup. Je n’ai même pas le temps. En tout cas, je rends grâce à Dieu », a dit le jeune homme.
Rama Diallo
Lefaso.net