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72 heures du communicant et du journaliste à l’IPERMIC : « Cultivez la discipline car tout n’est pas à dire et à faire sur le numérique », conseille Marguerite Ouédraogo à ses filleuls

Publié le jeudi 19 janvier 2023 à 15h57min

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72 heures du communicant et du journaliste à l’IPERMIC : « Cultivez la discipline car tout n’est pas à dire et à faire sur le numérique », conseille Marguerite Ouédraogo à ses filleuls

L’Institut panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) tient, du jeudi 19 au samedi 21 janvier 2023, les 72 heures du communicant et du journaliste au sein de l’université Joseph Ki-Zerbo. Une idée audacieuse initiée par ces jeunes qui leur permettra non seulement de mener des réflexions sur les maux qui accablent la société, mais aussi de recevoir des plus anciens, des conseils avisés.

« Bien informés, les peuples sont des citoyens. Mal informés, ils deviennent des sujets ». Cette maxime d’Alfred Sauvy illustre à souhait l’impact que peut avoir l’information dans la vie des hommes. Au Burkina Faso, cette réalité est encore plus vraie, surtout en ces périodes de crises multiformes, où la communication a mille et une fois été à l’origine de remous dans la société. C’est donc pour enrichir leurs connaissances dans les domaines de la communication et du journalisme que les étudiants de l’IPERMIC ont initié les 72 heures du communicant et du journaliste.

Les étudiants de l’IPERMIC assistant à l’ouverture des 72 heures du communicant et du journaliste seront outillés sur la citoyenneté et la responsabilité numérique

Ils ont pour ce faire retenu comme sujet de réflexion : « rôles et responsabilité des acteurs de l’information et de la communication dans la promotion de la citoyenneté numérique en période de crises ». Un thème salué à sa juste valeur par le président de l’université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Silas Kobiané représenté par Dr Emilie Sanon. Il se prononcera en ces termes : « c’est à juste titre que le thème de cette édition réponde aux préoccupations actuelles de notre pays. Il cadre parfaitement avec les difficultés que rencontrent les populations dans la réception et le partage de l’information. Pour un plus grand rayonnement, le devoir nous incombe à notre niveau de les (les étudiants) assister, les accompagner, les épauler afin d’amener encre plus loin l’initiative ».

« Je vois dans l’action de ces jeunes, un reflet des priorités sur lesquels nous devons réorienter notre système d’enseignement », Pr Jean-François Silas Kobiané, représenté par Dr Emilie Sanon/Ouattara

Pour ces jeunes communicants et journalistes en devenir, ce cadre représente une tribune qui leur permettra d’etre mieux outillés sur la question du numérique et d’avoir des réponses à leurs préoccupations quant aux comportements à adopter face à une société qui méconnaît les tenants et les aboutissants de l’utilisation du numérique.

« Ces 72 heures sont un cadre de promotion des valeurs de solidarité et de cohésion sociale, gages de bon vivre et de paix », Tiomité Da

« Grâce à ces 72 heures, nous pourrons contribuer nous aussi, à l’éducation de la jeunesse à l’utilisation du numérique », dira Tiomité Da, président du club des étudiants de communication-journalisme de l’IPERMIC. Ces trois jours d’activités seront meublés par des panels, des formations, des échanges, des partages d’expériences avec les aînés. Il y aura également les finales des matchs de débats oratoires, de culture générale et de football.

« Ne permettez pas que vos frères et sœurs restent dans une constante inquiétude pour une mauvaise information donnée », a conseillé Marguerité Ouédraogo/Bonané à ses filleuls

Cette cérémonie d’ouverture des 72 heures a été l’occasion pour la marraine, Marguerite Ouédraogo/ Bonané, présidente de la Commission de l’informatique et des libertés, d’inviter ses filleuls à cultiver les valeurs de discipline, de rigueur, d’attention et surtout de vigilance car dit-elle : « tout n’est pas à dire et à faire sur le numérique ».

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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