Les congressistes vont se pencher sur le thème : "Fourniture des services de la navigation aérienne à l’ASECNA, quelle place du contrôleur aérien ?" Ils pensent qu’actuellement, « le cœur du métier est bafoué, malmené ». Selon le secrétaire général du Syndicat national des contrôleurs aériens et assimilés du Burkina (SYNCAB), Fulbert Bembamba, ce thème ne devrait pas avoir lieu. « Dans une ASECNA d’aujourd’hui cédant aux caprices d’un homme, le cœur du métier est bafoué, malmené. La place du contrôleur aérien est à reconquérir et à consolider pour qu’on ne soit pas seulement cités dans les évènements de sécurité et les incidents plus ou moins tragiques », a-t-il déploré.

Les secrétaires généraux du SYNCAB, Fulbert Bembamba (à droite) et de la CGT-B, Moussa Diallo, ont présidé la cérémonie d’ouverture.

« Depuis six mois, les contrôleurs aériens de l’ASECNA se battent pour l’amélioration de leurs conditions de travail rendues extrêmement précaires par une politique de nivellement par le bas », a ajouté Fulbert Bembamba.
Ce congrès est une occasion pour les membres du SYNCAB de marquer une halte pour voir les activités menées, revoir les textes et renouveler les instances décisionnelles.

C’est aussi l’occasion pour les membres du SYNCAB d’examiner la question d’affiliation à la centrale syndicale pour plus d’efficacité. C’est ce qui explique la présence de Moussa Diallo, le secrétaire général de la CGT-B (Confédération générale des travailleurs du Burkina), à la cérémonie d’ouverture. Il a traduit les encouragements des autres syndicats et a rappelé le contexte dans lequel ce congrès se tient.

Ce premier congrès ordinaire de ce syndicat créé il y a trois ans se tient à huis-clos, en tenant compte du contexte de sobriété qui s’impose, ont expliqué les organisateurs.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net