Le premier réseau de malfrats était spécialisé dans les vols dans les domiciles et devant les lieux de commerces. Profitant de l’inattention des propriétaires qui ne se trouvaient pas à côté de leurs motos, les voleurs débloquaient les engins à l’aide de fausses clés et s’en emparaient. Les numéros de séries des engins volés étaient ensuite falsifiés ou les cadres remplacés, avant d’être écoulés entre 25.000 et 125.000 FCFA.

Le second réseau quant à lui, excellait dans les braquages et les vols à l’arrachée sur les voies publiques. Ses membres filaient leurs cibles dans la journée et profitaient d’un moment d’inattention pour arracher les sacs à main et disparaitre dans la circulation. Il arrivait également que la victime soit suivie jusqu’à un lieu jugé propice pour passer à l’acte. Les malfrats se servaient d’une arme pour tenir en respect leurs victimes afin de les dépouiller de leurs biens. Les engins nouvellement volés étaient utilisés pour leurs opérations et les anciens vendus entre 150.000 et 200.000 FCFA selon la qualité.

C’est grâce à la collaboration des populations que plusieurs membres de ces deux réseaux ont été appréhendés et conduits devant les autorités judiciaires compétentes.

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Source : Police nationale