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Ordre international des palmes académiques : Qui sont les chercheurs burkinabè distingués par le CNRST ?

Publié le lundi 16 janvier 2023 à 22h25min

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Ordre international des palmes académiques : Qui sont les chercheurs burkinabè distingués par le CNRST ?

En marge de l’installation de la nouvelle équipe du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), des chercheurs du Centre national de recherche scientifique et de technologie du Burkina (CNRST) ont reçu des distinctions honorifiques de l’institution. Trois chercheurs ont été distingués dans le grade d’officier de l’ordre international des Palmes académiques du CAMES. Cinq ont été distingués dans le grade de chevalier de l’ordre international des Palmes académiques. Retour sur ces distinctions.

Trois chercheurs ont été élevés au rang d’officiers de l’ordre international des palmes académiques du CAMES. Il y a Dr Hamidou Tamboura, directeur de recherche à l’Institut de l’environnement et de recherche agricoles du Burkina (INERA). Il est ancien secrétaire d’Etat à l’élevage du Burkina Faso, ancien directeur général du FONRID et ancien ministre. Dr Tamboura a soutenu une thèse de doctorat en ethnologie le 15 avril 2014 à Nice, en France.

Il y a également Dr Moustapha Gomgnimbou, directeur de recherche à l’Institut des sciences des sociétés (INSS). Spécialiste en histoire africaine, Dr Gomgnimbou est titulaire d’un doctorat de 3e cycle en histoire et civilisation romaine. Il est auteurs de trois ouvrages : « L’écriture de l’histoire en Afrique », 2013 ; « Les ressources économiques des provinces romaines d’Afrique et du Numidie d’Auguste à la Tétrarchie », 1987 et « Sources orales et histoire africaines, approches méthodologiques », 2011.

Enfin, parmi les nouveaux officiers de l’ordre international des palmes académiques du CAMES, on peut citer Dr Jean Noel Poda, directeur de recherches à l’INERA. Il est spécialiste en hydrobiologiste. Il a soutenu un doctorat de 3e cycle en hydrobiologie à l’Université Paul Sabatier Toulouse III (France). Dr Poda est aussi titulaire d’un doctorat ès sciences biologiques appliquées de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Ancien ministre en charge de la recherche scientifique et de l’innovation (2014-2015), il est membre de l’Académie nationale des sciences, des arts et lettres du Burkina Faso et de l’Unité mixte internationale (UMI 3189 ESS). Il est aussi membre de plusieurs sociétés savantes.

Chevaliers de l’ordre international des palmes académiques

Cinq autres personnes ont été distinguées dans le grade de chevalier de l’ordre international des Palmes académiques. Il s’agit du Dr Minata Traoré/Coulibaly, directeur de recherche à l’Institut de recherche en science de la santé (IRSS). Dre Traoré est ancienne ministre de l’environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement. Elle est titulaire d’un doctorat de 3e cycle en sciences biologiques appliquées/biochimie et microbiologie appliquées de l’Université de Ouagadougou. Elle a aussi été cheffe de service scientifique et technique à la direction régionale de l’IRSS du Centre-ouest, à Nanoro.

Dr Sylvain Ouédraogo, directeur de recherche à l’Institut en recherche des sciences de la santé (IRSS). Il est spécialiste en pharmacologie. Avec le Dr Ali Tinto, il a participé à plusieurs essais cliniques pour évaluer l’efficacité et la sécurité de trois produits dans le traitement de la maladie à coronavirus au Burkina Faso. Il s’agit notamment de l’essai Chloraz, de l’API-Covid-19, etc.

Dr François Lompo, directeur de recherche l’INERA est un ancien ministre de l’Agriculture sous la transition du Burkina Faso et ancien directeur de l’INERA. Il a été admis à la retraite le 12 août 2021. Dr Lompo a contribué au rayonnement de l’INERA et de la recherche environnementale et agricole au Burkina Faso. Il a été président du Conseil d’administration du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF). Il est titulaire d’un doctorat de 3e cycle en agronomie soutenu en Côte d’Ivoire, le 31 juillet 1993.

Dr Bréhima Diawara, directeur de recherche de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) est titulaire d’un doctorat en sciences de l’aliment soutenu en 1988 à Nantes, en France. Il est diplômé des études approfondis végétales appliquées et en sciences de l’agroalimentaires. Il est consultant dans plusieurs institutions dont l’UE, l’UEMOA, la FAO, etc. Dr Diawara est le fondateur du COMPLEXE : école des sciences et techniques de production agro-sylvo-pastorale.

Dr Louis Sawadogo, est le directeur de recherche à l’Institut de l’environnement et de la recherche agricole (INERA). Il est docteur d’Etat ès sciences naturelles de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Ses travaux portent principalement sur l’utilisation de la pâture, du feu et de la coupe du bois comme outil d’aménagement des savanes en zones soudanaise. Il est l’auteur de l’ouvrage : « Facteur anthropique et dynamique de la végétation soudanienne »

Pour rappel, l’ordre international des Palmes académiques (OIPA/CAMES) a été fondé pour témoigner la reconnaissance de l’institution aux acteurs qui ont contribué à son rayonnement en particulier et au progrès des systèmes africains d’éducation et de formation, en général.

L’OIPA/CAMES a été créé en 2002 à Abidjan, a été installé en avril 2003 à Kigali (Rwanda). Il s’agit aussi d’un instrument d’incitation à se lancer dans cette œuvre de construction de l’enseignement supérieur et de la recherche. Plusieurs personnalités, des techniciens de l’enseignement supérieur et de la recherche, ont été décorées dont 14 chefs d’État, un Premier ministre, 23 ministres en charge de l’enseignement supérieur, ainsi que le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Rassemblés par Obissa Juste MIEN
Source : CAMES, INERA, IRSS, IRSAT, CNRST, INSS

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Vos commentaires

  • Le 17 janvier 2023 à 10:58, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Ordre international des palmes académiques : Qui sont les chercheurs burkinabè distingués par le CNRST ?

    Tous ceux-ci étaient et sont là pendant que notre école qui, jadis leur a permis de gravir l’échelle a coulé comme le Titanic.
    Remarquez qu’ils ont pour la plupart eu un séjour dans un Gouvernement. Ils ont assisté à la mise en œuvre du système LMD qui assassine aujourd’hui la connaissance des nos enfants. Ils sont d’un âge avancée et ils n’ont pas de relève avérée. Le CAMES récompense les chercheurs politiciens ; si non il existe de grandes intelligence au Faso : seulement, ils ont refusé de s’aligner derrière les politiques assassine de l’école Burkinabé. Le résultat de ces distinctions devait se ressentir dans la santé de l’école Burkinabé. Le Duc ne peut pas applaudir cela.

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