Ce sont 66 impétrants de la promotion 2019-2022, baptisée « Future » dont 35 en informatique et 31 en génie électrique, dont Burkina institute of technology (BIT) reconnait le mérite.

Ils sont 66 récipiendaires qui ont vu leurs mérites reconnus à travers cette sortie de promotion

Dans son mot de bienvenu, le directeur général de BIT, Rodrigue Kaboré a formulé ses vœux de nouvel an aux invités et à ses étudiants. Pour lui, c’est le lieu de féliciter la promotion FUTURE pour le travail abattu et les encourager pour le travail à venir. Selon lui, le nom FUTURE est donné à la promotion au regard de la situation que traverse le pays afin de faire de ces étudiants un modèle de réussite.

Le directeur général de BIT, Rodrigue Kaboré

A l’entendre, BIT a actuellement six étudiants issus de ladite promotion employés dans des structures internationales à Khrone, et DHL à Dubaï, six autres diplômés en génie électrique employés à Allianz et Siemens en Côte d’Ivoire. Ce qui donne un taux d’environ 20% des étudiants employés à l’international. De même, il a notifié la création de deux startups financés par BIT jusqu’à maturation. « Moi je vois FUTURE comme fiabilité, union, technicité, utilité, responsabilité et entrepreneuriat. Chaque mot nous donne la signification d’avoir une équipe, ou une promotion unie, responsable techniquement outillée et dotée d’esprit d’entrepreneur », a déclaré M. Kaboré.

« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde », dit-on. C’est dans la même logique de cette pensée de Nelson Mandela que le coordonnateur de l’institut Stern Stewart au Burkina Faso, Désiré Marie Yaméogo justifie les actions de l’ONG the Stern Stewart Institute sur le plan de l’éducation. « Nous allons dans cette lancée pour changer l’économie nationale, contribuer au développement des technologies au Burkina en formant des élites dans le domaine des TIC. Il est à noter que la formation donnée est sur une nouvelle dimension, c’est une éducation internationale, avec une rigueur indéniable, un programme de pointe », a-t-il laissé entendre.

Le coordonnateur de l’institut Stern Stewart au Burkina Faso, Désiré Marie Yaméogo

Ainsi, il se réjouit de voir parmi les impétrants des entrepreneurs disponibles attendant des financements pour la réalisation de leurs projets de création de leurs propres entreprises et d’autres positionnés en stages d’embauche dans les entreprises pour plus de maîtrise de la vie professionnelle.

Prononçant le discours du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et parrain de l’évènement, le vice-président de l’UNZ, Pr Alain Doua Gnabahou, a fait savoir aux impétrants que ce jour revêt une coloration particulière marquant le début de leur entrée dans la vie professionnelle.

Il a partagé avec ses filleuls deux grands messages. Le premier message concerne les conditions de réussite. Pour réussir dans ses entreprises, dit-il, il faut avoir le sens de l’action et de son utilité car pour lui, les connaissances et les expériences personnelles et professionnelles acquises n’auront de sens que si elles permettent d’agir, de créer, de développer des projets concrets utiles à la société.

Moctar Guira, représentant des diplômés

Son second message se rapporte aux qualités personnelles et aux valeurs qui feront d’eux des acteurs responsables et efficaces. « Dans votre vie de tous les jours, vous devez cultiver certaines valeurs qui constituent des vertus cardinales qui fondent et valorisent notre société », recommande-t-il à ses filleuls.

Pour les impétrants, c’est un sentiment de satisfaction et de réjouissance qui les anime. « Nous sommes vraiment contents et c’est le lieu pour moi de féliciter tous mes camarades et le personnel de l’administration parce que cette bataille, nous ne l’avons pas gagnée seuls », a affirmé Moctar Guira, représentant des diplômés. « Le nom qui nous a été attribué, FUTURE, auquel nous avons trouvé un sens significatif et qui est le suivant : FUTUR = Famille, Unité, Talent, Universalité, Rigueur », conclut Moctar Guira.

Esther Sergine Yaméogo, récipiendaire

Conscient de la tâche qui les attend, M. Guira et ses camarades se disent prêts à affronter et à faire carrière dans la vie professionnelle. Et ce n’est pas Esther Sergine Yaméogo qui dira le contraire. Selon elle, en tant qu’ingénieure informatique, son rôle est d’apporter un plus au développement du Burkina dans tous les domaines, surtout au niveau sécuritaire. Même son de cloche chez Farida Zida qui affirme avoir beaucoup appris durant ces trois années de dur labeur. « Ce que nous allons apporter sur le terrain, c’est l’innovation de ce qui existe et la création de ce qui n’existe pas car nous comptons créer un monde nouveau », conclut-elle.

Farida S. Zida récipiendaire

Il faut noter que Burkina institute of technology (BIT), sise au quartier Palogo de Koudougou, est un projet soutenu par l’ONG the Stern Stewart Institute et a ouvert ses portes en 2018 avec 34 étudiants. Aujourd’hui, l’Institut a plus de 330 étudiants et compte huit classes dont trois en informatique, option informatique et entrepreneuriat ; trois en génie électrique option énergies renouvelables et deux classes en génie mécanique avec des spécialités orientées vers la mécanisation agricole et la mécanisation minière.

Prince Omar
Lefaso.net