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Volleyball : « Notre principal défi, c’est travailler à assurer la relève », Casimir Sawadogo, président de la fédération burkinabè de volleyball

Publié le mercredi 11 janvier 2023 à 22h40min

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Volleyball : « Notre principal défi, c’est travailler à assurer la relève », Casimir Sawadogo, président de la fédération burkinabè de volleyball

Malgré le manque de moyens financiers et l’insuffisance des infrastructures sportives, la fédération burkinabè de volley ball se montre plus ambitieuse pour cette saison sportive 2023. Dans un entretien accordé au journal Lefaso.net, Casimir Sawadogo, premier responsable de la fédération assure se préoccuper de la relève et travaille pour le rayonnement du volleyball burkinabè à l’international. Dans les échanges, il a passé en revue le bilan de l’année 2022 et décliné les différents défis qui présentent à sa structure pour l’année 2023.

Le président de la Fédération burkinabè de volleyball a tout d’abord et logiquement présenté ses vœux aux Burkinabè et particulièrement au monde sportif. « En ce début d’année 2023, je voudrais présenter à tout le peuple burkinabè, mes vœux de paix, de santé et de bonheur partagé. Nous sommes dans une guerre injuste depuis un certain temps et je souhaite que cette guerre connaisse une fin pour que toutes les filles et tous les fils de notre pays puissent travailler ensemble pour le développement de notre cher pays. Au monde sportif, je voudrais souhaiter beaucoup de victoires pour nos équipes nationales, pour nos clubs dans toutes les disciplines sportives. A la famille du volleyball, je voudrais souhaiter qu’il y ait plus d’entente, plus de cohésion pour que nous puissions travailler au développement du volleyball que nous aimons, que nos clubs, nos équipes nationales puissent nous ramener plus de médailles », a-t-il souhaité d’entrée.

Revenant sur le bilan de l’année 2022, Casimir Sawadogo confie que le taux de réalisation des activités de l’année précédente se situe entre 80 et 90%. Ce sont notamment l’organisation du championnat D1, celui des cadets à laquelle beaucoup de clubs ont pris part selon le premier responsable du volleyball burkinabè. Il y a aussi la participation des clubs burkinabè à des compétitions internationales en Côte d’Ivoire. Les clubs burkinabè se sont également illustrés lors de la compétition des clubs champions, disputé à Ouagadougou. L’AS Douanes y a été sacrée championne en hommes et vice-championne chez les dames.

Casimir Sawadogo, président de la fédération burkinabè de volleyball

Malgré un bilan satisfaisant, d’énormes défis restent à relever. Pour Casimir Sawadogo, président de la Fédération burkinabè de volleyball, le principal défi de sa fédération en 2023, c’est travailler à assurer la relève. Un problème qui selon lui, est dû au manque de ressources financières et de sponsors. « Comme tous les sports de main, le manque de financement et de sponsors fait qu’on n’arrive pas à organiser toutes les activités », regrette-t-il.

Il espère que la situation va changer en 2023 avec plus de moyens matériels, techniques et financiers afin de faire rayonner le volleyball burkinabè sur la scène internationale. « Nous avons la coupe d’Afrique de volleyball qui va se disputer en 2023. Nous allons nous battre pour que nos équipes nationales hommes et dames puissent participer. La dernière fois, seuls les hommes avaient pu participer et nous espérons que cette année, les deux vont y participer. Tout est question de moyens. On aura la coupe des clubs champions de la zone 3 qui se jouera du 10 au 17 février 2023 à Abidjan et on espère que nos équipes (AS Douanes hommes et dames et l’USFA en hommes) vont y faire bonne figure », explique-t-il.

Selon Casimir Sawadogo, le Burkina Faso ne dispose pas pour l’instant de volleyeurs internationaux mais des efforts sont faits pour trouver des points de chute à l’international pour les meilleurs athlètes. « Nous sommes en négociation avec le Maroc et l’Europe pour voir si on ne peut pas placer certains de nos meilleurs joueurs à l’extérieur. Nous avons remarqué, pour que notre volleyball puisse compétir avec les autres, il faut que nous ayons des internationaux qui vont acquérir de l’expérience pour renforcer notre équipe nationale », soutient-il.

La question des infrastructures sportives a également été abordée lors de ces échanges. Disposant d’un terrain grâce à l’appui de l’ambassade du Japon au Burkina Faso, Casimir Sawadogo souhaite avec le concours des partenaires y ajouter des gradins et en faire une salle fermée car rappelle-t-il : « aujourd’hui, il est reconnu que le volleyball doit se jouer en salle. C’est vrai que le CNOSB nous a donné une salle, y a le palais des sports de Ouaga 2000 mais si on arrivait à couvrir cette salle, elle serait plus utile lors des compétitions internationales qui se dérouleront à Ouagadougou ». Il ajoute qu’il faut aussi des infrastructures dans les différentes régions du pays afin de faciliter la pratique du volleyball, etc.

Sur la fusion du ministère des Sports et celui de la jeunesse et de l’emploi, Casimir Sawadogo n’y voit aucun inconvénient mais recommande qu’il y ait moins de lourdeurs administratives en accordant plus d’indépendance à certaines directions pour faciliter les tâches. Tout en remerciant tous les acteurs et les amoureux du volleyball pour le travail qui se fait déjà sur le terrain, le président de la Fédération burkinabè de volleyball les invite à œuvrer davantage et à redoubler d’ardeur pour le développement du volleyball au Burkina Faso.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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