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Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

Publié le lundi 9 janvier 2023 à 22h26min

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Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

Une semaine après la tenue d’une Assemblée générale de la Ligue Nationale des Arabophones du Burkina (LINAB), des propos qui y ont été tenus par le président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) continue de nourrir la polémique. Se prononçant sur l’employabilité des diplômés des écoles d’enseignement arabophone, Moussa Kouanda a fait le lien entre manque d’intégration de ces diplômés au système de gouvernance et terrorisme. Dans une une lettre ouverte, Abdoulaye Zoungrana, en tant que ”citoyen burkinabè”, prend le contre-pied du patron de la CMBF et dénonce des “paroles qui sont un poison pour la cohésion sociale”.

“Monsieur le Président,

Assalam’alaikoum !

A l’entame de la nouvelle année, bien que nous n’y sommes pas selon le calendrier islamique, je prie Allah Le Miséricordieux qu’il vous accorde la santé, raffermisse votre foi, et fasse grâce de la sécurité et de la paix à notre cher Burkina Faso

La sécurité et la paix, voici ce qui manque le plus à notre nation. C’est d’ailleurs la demande principale adressée à Dieu par tous les croyants burkinabè.

Nous demandons à Dieu la paix, mais notre comportement n’est souvent pas porteur de paix.

En effet, Monsieur le Président, j’ai suivi avec attention vos propos tenus à l’Assemblée générale de la Ligue Nationale des Arabophones du Burkina (LINAB) le 03 janvier 2023 au siège du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à Ouagadougou, propos relayés sur les réseaux sociaux en direct.

Dans votre allocution en langue mooré, prononcée avec Cheick Doukouré à vos côtés, on vous entend dangereusement alléguer que ceux qui attaquent le Burkina Faso ont des raisons légitimes de le faire. Pour vous, ces terroristes qui nous tuent sont frustrés parce que, ayant été alphabétisés en arabe, ils n’arrivent pas à intégrer le système. De ce fait, ils ne peuvent pas à procurer à leurs familles ce que procurent ceux qui ont été éduqués dans le système francophone aux leurs. Pour illustrer vos propos, vous dites que ces derniers roulent en grosses voitures et offrent des maisons à étage à leurs parents, ce que ne peuvent pas faire les arabophones, toute chose qui les pousse à prendre les armes. Donc pour vous, les terroristes sont des musulmans frustrés et nous devons comprendre cette frustration. Pour vous, le combat que mènent les terroristes est tout à fait légitime.

Monsieur le Président,

Ces propos sont très graves et à la limite de l’irresponsabilité pour un président de communauté musulmane.

Par ces propos, vous contredisez la Communauté musulmane et vous vous contredisez vous même. En effet, depuis le début des attaques terroristes, vous-même et les autres dirigeants de la Communauté musulmane avez expliqué aux Burkinabè que ces gens qui nous attaquent ne sont pas des musulmans, et que ce qu’ils font n’a rien à voir avec l’Islam. Aujourd’hui, vous dites aux Burkinabè que les terroristes sont des musulmans frustrés par une injustice. Et vous incluez ces terroristes dans le combat que mènent les arabophones contre ce que vous qualifiez d’injustice.

Monsieur le Président,

Ces paroles sont un poison pour la cohésion sociale au Burkina, et pour l’image de la religion musulmane. En effet, suite à vos propos, il sera difficile à un musulman de convaincre les Burkinabè que l’Islam n’a rien à voir avec le terrorisme.

Vous avez jeté en pâture tous ces vaillants croyants burkinabè ayant étudié le Saint Coran ou la langue arabe, en consolidant une certaine stigmatisation qui les accuse d’être des terroristes. Vous avez livré les musulmans aux ennemis de l’islam, en leur servant un argument de taille.

Et que dire des musulmans pieux qui sont aussi de loyaux fonctionnaires, ces étudiants et élèves musulmans de l’école classique qui sont des citoyens modèles ?

Depuis toujours, la FAIB, la Communauté Musulmane, le CERFI, l’AEMB et d’autres structures se sont évertués à construire la coexistence pacifique, la tolérance entre les religions, et une solidarité agissante à l’égard des citoyens nécessiteux, sans discrimination. Ce sont ces longues années de sacerdoce que vous venez remettre en cause, par vos propos indignes.

Outre cela, par votre tentative de défendre les crimes des terroristes, vous insultez la mémoire de tous ceux qui ont été tués lâchement par ces hordes, parmi lesquels il y a des musulmans, des chrétiens et des adeptes d’autres religions. Que les âmes de ces concitoyens reposent en paix !

Monsieur le Président,

Un responsable de votre niveau ne peut pas justifier le terrorisme, c’est-à-dire l’utilisation de la violence aveugle et indiscriminée pour atteindre un but.

A supposer même que ces terroristes soient frustrés, est-ce que les pauvres populations qu’ils massacrent sont responsables de leurs frustrations ? Est-ce que les nombreux arabophones qu’ils tuent sont responsables de leurs frustrations ?

Frustration pour frustration, notre pays couve des frustrations nombreuses et diverses. Si tous ceux qui sont frustrés dans notre pays, pour une raison ou une autre, devaient prendre le chemin du terrorisme, vous pensez que le Burkina serait vivable ?

Monsieur le Président,

Le plus grave encore, c’est que le fond de votre argumentation est faux.

D’abord, combien de terroristes au Burkina ont fait l’école arabophone ? Quand les terroristes s’expriment entre eux, parlent-ils en arabe ? Combien de terroristes savent lire et écrire arabe ? Combien savent lire le Saint Coran ?

Si vous approchez les services de sécurité qui les arrêtent, vous saurez que rares sont ceux qui, parmi ces terroristes, parlent arabe ou savent lire le Coran.

Des informations qui nous parviennent, même des étudiants, diplômés de l’université francophone, ont rejoint les rangs des terroristes. C’est l’éducation arabophone qui les a conduits là-bas ?

Il n’y a pas de lien direct entre l’école arabophone et le terrorisme. A en croire vos propos, c’est comme si l’école arabophone est une usine à terrorisme, ce qui est tout à fait inexact, et même dangereux.

Ensuite, combien de gens qui ont fait l’école francophone, construisent des étages pour leurs papas au village ? Les maisons à étage qui sont dans votre propre village ont-ils été construits par des gens qui ont fait l’école moderne ? Ceux qui ont fait l’école francophone deviennent en général fonctionnaires de l’Etat. Certes, il y a des fonctionnaires de l’Etat qui sont devenus riches par la corruption. Mais vous savez bien que c’est une extrême minorité. L’écrasante majorité des fonctionnaires peinent à joindre les deux bouts. Le fonctionnaire burkinabè travaille toute sa vie pour essayer d’avoir une seule maison à léguer à ses enfants. D’ailleurs, c’est la misère des fonctionnaires qui a fait que, dans beaucoup de familles musulmanes, on incite plutôt les enfants à quitter l’école pour chercher l’argent.

Dans nos villages aujourd’hui, les plus belles maisons n’appartiennent pas aux ressortissants fonctionnaires, mais plutôt aux commerçants qui n’ont pas été à l’école francophone, et dont certains ont fait l’école arabophone. Vous-même, vous en êtes un exemple concret.

De manière générale, si on se situe sur le terrain des biens matériels comme vous le faites, tout le monde sait que l’école francophone ne rend pas riche. Au contraire, la formation qu’elle donne est fortement critiquée parce qu’elle ne permet pas de se débrouiller dans la vie. Les hommes les plus riches de ce pays ne sont pas le produit de l’école moderne. D’ailleurs, si le système francophone est si injuste à l’égard des arabophones, comment se fait-il alors qu’il leur permet de s’enrichir et de compter beaucoup de milliardaires dans leurs rangs ?

Monsieur le Président,

Il est inexact de dire qu’il y a 70% d’arabophones au Burkina. Quelqu’un est arabophone quand il a été alphabétisé en arabe, c’est-à-dire quand il sait parler et / ou écrire en arabe. Combien de Burkinabè parlent et / ou écrivent arabe ? Ils sont loin, très loin de valoir 70% de la population. Même au sein de la population musulmane, combien parlent et écrivent arabe ? C’est une minorité. Tous prient en arabe, mais cela ne veut pas dire qu’ils parlent et écrivent arabe. Loin de là !

Les statistiques révèlent que le taux global d’alphabétisation (en mooré, en arabe, en français, en dioula, tout confondu) était de 29,7% en 2019, lors du recensement de la population.

Si la population entière est alphabétisée à hauteur de 30%, comment ceux qui sont alphabétisés en arabe peuvent-ils atteindre 70% de la population ?

Le taux brut de scolarisation au primaire a atteint 88,8 pour cents en 2019. Le taux d’achèvement du primaire est de 61,7 pour cents. En d’autres termes, 88,8% des enfants qui naissent dans notre pays vont à l’école primaire, et 61,7% terminent le primaire. Il y a 2500 écoles franco-arabes au Burkina, dont environ 400 pour le post-primaire. Les écoliers qui fréquentent les écoles franco-arabes au niveau du primaire, représentent 9% de l’ensemble des écoliers du primaire.

Comment, sur quelle base et par quelle magie, avec toutes ces données citées plus haut, on peut aboutir à une population arabophone qui ferait 70% de la population totale ?

Vous semblez confondre le fait d’être musulman avec le fait d’être arabophone. On dit généralement que les musulmans repressentent entre 60 et 70% de la population, ce qui, du reste, n’est pas vérifié. Même si cela était vrai, cela n’implique pas que 70% de la population est arabophone.

Cela dit, la question que vous posez, celle de l’intégration des arabophones dans l’Administration est légitime et mérite considération. Et je crois savoir que les différents régimes qui se sont succédé l’ont examiné.

Rien que samedi dernier, sur la page Facebook du Ministère en charge de la Fonction publique, j’ai vu la publication des résultats d’un concours de recrutement de professeurs des écoles, option franco-arabe.

Par ailleurs, le 20 mai 2014, notre pays a lancé le Projet d’appui à l’enseignement primaire bilingue Franco-Arabe (PREFA), avec l’appui de la Banque Islamique de Développement (BID).

L’accord cadre en a été conclu le 20 mai 2014, pour une durée de quatre (4) ans. Cette phase du PREFA devait se clôturer en décembre 2018. Cependant, compte tenu de la pertinence du projet, le gouvernement du Burkina Faso, à travers le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENA-PLN), a bénéficié d’un contrat de subvention du Fonds Fiduciaire d’Urgence de l’Union Européenne (UE) pour poursuivre la mise en œuvre du programme.

Vous et les membres du bureau de la communauté musulmane êtes parfaitement informés de ce projet.

En écrivant cette lettre, je suis tombé sur les images d’une cérémonie datant du mardi 25 mai 2021, où vos représentants et le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, recevaient des mains de Monsieur Luc Hallade, Ambassadeur de France, (oui le même) un appui de soixante et un millions quatre mille huit (61 004 008) FCFA au profit des écoles franco-arabes.

La question ne se pose pas uniquement au Burkina. Elle se pose également au Niger, au Mali, au Sénégal, etc., pays dont les proportions de musulmans et même d’arabophones sont largement supérieures à celle du Burkina.

Ainsi, le 20 février 2020 à l’hôtel RAN de Ouagadougou, s’est tenue un forum sous régional sur l’employabilité des jeunes sortants des écoles franco-arabes (EFA). Ce forum avait pour objectif de favoriser un partage d’expériences entre le Burkina, le Mali, le Niger et le Sénégal, en vue de l’insertion professionnelle de ces scolaires. Votre représentant y était.

Tout cela montre que, non seulement la question n’est pas taboue, mais que tous les régimes successifs ont cherché une bonne solution au problème.

Dans le même registre, le Projet d’appui à l’éducation bilingue franco-arabe (PREFA) a organisé un atelier national de réflexion sur la problématique de l’éducation bilingue franco-arabe les 2 et 3 septembre 2022 à Bobo-Dioulasso. Lors de cet atelier, le représentant de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), El Hadj Ahmad Sanogo, a déclaré : « Nous constatons une volonté politique à travers les nombreux ateliers de renforcement de capacités et la prise de résolutions en rapport avec nos recommandations ».Le coordonnateur du PREFA, Amadou Sidibé, a précisé que l’atelier allait aussi se pencher sur la subvention de l’Etat en faveur de la FAIB, afin de trouver une réponse adéquate à l’insertion socioprofessionnelle de « 400 000 diplômés ». Où est l’escroquerie et l’injustice dont vous parlez ? Quand vous présentez les choses, donnez toutes les informations !

Monsieur le Président,

Toujours dans votre argumentaire, vous dites que c’est parce qu’on privilégie les francophones contre les arabophones que rien ne marche. Par là, vous insinuez que si le pays était dirigé par les arabophones, les choses iraient mieux.

En Afrique, il y a 11 pays où l’arabe est la langue officielle ou la langue de travail. Ce sont :

• L’Algérie,

• Djibouti,

• L’Egypte,

• La Libye,

• Le Maroc,

• La Mauritanie,

• La Somalie,

• Le Soudan,

• Le Soudan du Sud,

• La Tunisie,

• Et le Tchad.

Etes-vous sûr que les choses marchent dans tous ces 11 pays mieux qu’au Burkina ? Même avec notre défi sécuritaire ?

Pour aller hors du continent, les peuples de la Syrie, du Liban et du Yémen sont-ils plus heureux que les Burkinabè ? Je n’en suis pas sûr ! Sinon, pourquoi les peuples de Tunisie, d’Egypte, d’Algérie, du Soudan et de la Syrie se sont-ils soulevés contre leurs dirigeants arabophones ? Parce que ça ne va pas.

Un pays va selon sa gouvernance. Et en la matière, ce n’est pas une histoire de francophone ou d’arabophone. La corruption, la mal gouvernance, les inégalités sociales etc. sont aussi bien présentes dans les pays dirigés par les francophones que dans les pays dirigés par les arabophones.

L’origine du terrorisme

D’ailleurs, Monsieur le Président, d’où nous vient le terrorisme islamiste qui massacre actuellement nos populations ? Il est venu des pays arabes, à partir de Alqaida et de l’Etat islamique. Et il est né là-bas à cause des contradictions au sein de la société arabe.

Dans son combat à la tête de Al Qaida, Oussama Ben Laden avançait toujours 3 motifs principaux :

• La corruption des dirigeants arabes, notamment de la famille royale, qui dépensait l’argent du pétrole sans penser aux pauvres ;

• Le fait qu’ils ne pratiquaient pas « le vrai islam » enseigné par le prédicateur Mohammed Ben Abdelwahhab, fondateur du wahabisme ;

• L’inféodation des dirigeants saoudiens au « grand Satan », c’est à dire les Etats-Unis d’Amérique à qui ils ont donné le pétrole saoudien et à qui ils ont permis de « souiller les lieux saints avec leurs bases militaires ».

L’Etat Islamique, quant à lui, est né en Irak et en Syrie. Il était essentiellement motivé par la revendication du Califat, une vielle querelle entre musulmans. D’ailleurs, en 2014, il a proclamé son chef Abou Bakr Al Baghdadi comme étant le nouveau Calife, basé en Irak, ce qui a immédiatement signé sa rupture d’avec Al qaida.

Ce sont donc, à l’origine, des querelles de doctrine au sein de la religion musulmane et des critiques à l’égard des dirigeants arabophones qui ont donné naissance au terrorisme islamiste.

Si les dirigeants arabophones avaient bien géré leurs pays, le terrorisme islamiste n’allait pas naître sur leurs terres et nous serions dans la paix aujourd’hui.

Monsieur le Président,

Vos propos font germer des risques d’une guerre civile, par l’esprit de division que vous théorisez sans gêne. Le Burkina Faso est un pays laïc, et le restera.

Les sentiments d’injustice sont légitimes, mais doivent être posés et traités dans le cadre de la république, et dans le sens du vivre-ensemble. D’ailleurs si on ouvre le débat, ce n’est pas sûr que ce sont les frustrations que vous évoquez qui tiendront le haut du pavé.

Votre sortie hasardeuse n’est malheureusement pas un cas isolé. A longueur de journées, nous voyons plusieurs personnes tenter d’instrumentaliser les religions pour des intérêts égoïstes et politiciennes.

Lire aussi : Employabilité des diplômés arabophones : les vérités de El hadj Moussa Kouanda

Et, pour votre rang et en vertu de l’humilité qui est enseignée à tout musulman, je vous suggère de demander solennellement pardon au peuple burkinabè pour ces propos qui ne devraient pas être tenus.

Cordialement !

Abdoulaye Zoungrana
Citoyen burkinabè
Source : Lobspaalga.com

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Vos commentaires

  • Le 9 janvier 2023 à 22:36, par Citoyen ordinaire En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Merci Mr Zougrana Abdoulaye pour cette vérité affirmée et réaffirmée. On l’a souvent répété : ce sont les médiocres et les minables qui sont à l’origine des tragédies des peuples et de mon point de vue, sans vouloir manquer du respect à que ce soit, je suis convaincu que Mr Moussa Koanda fait partie de ces pyromanes qui entretiennent la haine entre les Burkinabe. C’est très malhonnête de la part de Mr Koanda d’affirmer qu’il ya 70% d’arabephones au Burkina et on perçoit clairement les intentions malhonnêtes de ce Mr derrière une affirmation comme celle-là. Heureusement que la majorité des Burkinabe ont bien compris le double-jeu de cette catégorie de dirigeants religieux indignes. Rien ne pourra séparer les Burkinabe pas même les mensonges de Mr Koanda ! Bientôt tout cela sera clarifié !

    • Le 10 janvier 2023 à 13:09, par Sidpassata Veritas En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      Ah oui, c’est toujours bon quand le l’humble savoir donne la réplique à l’ignorance pretencieuce. Et d’ailleurs, heureusement pour nous que c’est un musulman qui répond à son coreligionnaire.
      Il faux vraiment que tous les compatriote s’investissent par tous les moyen à lutter contre le terrorisme qui par nature se propage de proche en proche et incidieuselent comme une feu de brousse. C’est aussi nécessaire de prêcher le vrai contre le faux qui veut gagner Le esprits faibles et les manipuler à sa guise. Merci beaucoup et félicitations à monsieur Zoungrana qui vient de faire ainsi une œuvre patriotique de salubrité intellectuelle. Que Dieu garde des feux se l’enfer.

  • Le 9 janvier 2023 à 22:38, par TANGA En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Propre !
    École c’est pas école.
    Dire que l’état refuse de prendre les arabophones est faux. Pire, à écouter le sieur, on comprendrait que l’état refuse de prendre ceux qui ont étudier le coran. C’est ce qui a motivé les gens au large partage.
    Voilà, me sieur dans son exposé veut faire comprendre que dès que l’on fini d’étudier le coran, on doit avoir un poste de fonctionnaire.
    Il croit que ceux qui sont allés à l’école du blanc y ont étudier la Bible ou quoi ?
    Il n’a qu’à nous amener des gens qui ont fait ingeniorat, sont infirmier, technicien en quelque chose et leur dossier sera étudié. Il y a des gens au Burkina qui ont étudier en Egypte, Syrie, Maroc, Russie Italie et qui travaille pour l’administration . Ces derniers ont fait comme tout le monde, stage, demande et ou test.
    Qu’il nous amène ces étudiants de coran etbik feront les tests avec tout le monde ; si ils passent tant mieux.
    Ce sieur la doit être mis assis pour que leçon des choses lui soit données. Les choses de l’administration etc.
    Bravo à Monsieur ZOUNGRANA.
    Voilà, ce n’est pas pour rien qu’il est recommandé de mettre des lettrés dans les deux sens dans le bureau de la communauté. Il ne s’agit pas de se faire remplacer par son fils aussi.
    Sieur KOANDA, il faut reconnaître votre erreur et aller vous faire expliquer les choses.

    • Le 10 janvier 2023 à 10:36, par Labagnon En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      Merci à Monsieur Abdoulaye ZOUNGRANA pour ce recadrage à l’endroit de Kouanda. Quand on est responsable de toute une communauté, on se doit d’être responsable dans ses sorties car tous nes mots que vous prononcez sont censés être l’opinion de votre communauté. Ici, ce n’est pas le cas. C’est vraiment dommage que le représentant suprême de la communauté musulmane au Burrkina Faso se laisse aller ainsi. La sagesse musulmane, c’est la pondération. Ne pas tenir de propos infondés surtout subversives visant à la manipulation. Il faut que la FAIB se désolidarise officiellement des propos de Kouanda et ensuite l’obliger à présenter ses excuses au peuple burkinabè.

  • Le 9 janvier 2023 à 22:46, par lepaysvamieux En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Je vous remercie pour votre analyse très pertinente. En fait que j’ai écouté le monsieur parler j’ai sursauté. J’ai dit à mon voisin que ce sont discours pareils qui ne doivent pas être diffusés. Au demeurant ce discours n’est pas digne de celui d’un leader musulman. Tous les musulmans qui savent analyser et comprendre la dangerosité d’un tel discours doit condamner ce discours.

  • Le 9 janvier 2023 à 23:18, par Tororoso En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Merci cher Frère. Depuis une semaine je tournais ma plume pour répondre à Mr Kouanda sans avoir les mots justes tellement les choses qu’ils a sorties sont énormes. Tout est dit, rien que du Poison. Qu’allah éclaire nos vies pour le bien de tous.

  • Le 9 janvier 2023 à 23:47, par ben En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    bien dit mr Zoungrana ! votre analyse est pertinente

  • Le 10 janvier 2023 à 04:26, par Negblanc En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Ouf cette lettre me redonne espoir qu’on a encore des dignes fils du Burkina. Merci ! C’est connu les derniers convertis sont souvent les plus intolérants…

  • Le 10 janvier 2023 à 04:40, par DaniKab En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Article très riche et plein de responsabilité ! Merci Mr Zoungrana ! C’est de tels articles qu’on aimerait lire plutôt que ceux du genre que l’auteur critique. J’avoue avoir eu peur en voyant la vidéo du responsable religieux ! Il se trouve des gens pour défendre de tels propos non seulement truffés d’inexactitudes mais hautement dangereux surtout à l’heure du terrorisme que vit le pays !
    Merci à Mr Zoungrana d’avoir envoyé la réplique à ce discours dont l’auteur même ne mesure pas les éventuelles conséquences sur le vivre-ensemble !

  • Le 10 janvier 2023 à 07:11, par Didier En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bonjour. Merci pour cette réponse scientifique de très haut niveau. J’ai écouté un extrait de ses propos et je me suis demandé si réellement c est son niveau d analyse ainsi ou il est mu par un intérêt personnel. Vraiment dommage et triste qu un dirigeant puisse penser ai si. Trop bas mal venu et mal intentionné

  • Le 10 janvier 2023 à 08:03, par IIssa Joseph Diallo i En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Je vous félicite pour cette analyse objective et bien pensée. Il y a sans aucun doute des problèmes d’employabilite des arabophones qui s’expliquerait aussi par la non maîtrise de la langue française de ces diplômes ,mais si tous les exclus doivent se jetter dans le terrorisme ? Une des missions de nos responsables est de bien expliquer les problèmes,avec la plus grande objectivité, surtout quand on n’a pas de solutions au problème.Mais on ne peut pas demander à tout le monde de ne pas verser dans le terrorisme.

  • Le 10 janvier 2023 à 08:10, par boss En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    merci beaucoup Mr Abdoulaye Zoungrana pour votre interpellation, qui est très importante. Espérons pour notre vivre ensemble que El hadj Moussa Kouanda vous a bien compris et reviendra sur ses propos.
    Il est inadmissible que nos responsables coutumiers, politiques, religieux qui ont beaucoup de "followers" ne fassent pas beaucoup attention à ce qu’ils disent ; j’ose espérer qu’il ne l’a pas fait exprès...

  • Le 10 janvier 2023 à 08:25, par yambre En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Salem - Bonjour !
    Je ne reviendrai pas sur l’analyse de Mr Zoungrana mais plutôt sur celui du Président El Hadj.
    En effet il doit se faire aider par de bons conseillers en communication vu son rang. Du reste je pense qu’il a eu quelques propos malencontreux mais il n’est pas habité par des intentions de divisions et autres choses de ce genre.

    Que l’Eternel , le Miséricordieux comble notre pays de sa Paix ; Ainsi les religieux pourront encore accomplir convenablement leurs nobles missions et chacun d’entre nous aussi à ses occupations (commercer, travailler, cultiver, élever ….)
    Salem !

    • Le 10 janvier 2023 à 12:34, par Kouda En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      yambre,
      vos propos sont pires que ceux de M. Koanda.
      Renvoyer la gravité des propos de M. Koanda à un problème de communication c’est complètement méconnaître et occulter le problème de fond. M. Koanda se trompe sur toute la ligne dans ses propos sur les problèmes qu’il aborde.
      De plus, M. Koanda pense que toute personne qui s’exprime en arabe ou est instruite en arabe est automatiquement musulman. Ce qui est archi faux car dans les pays du Golf, vivent de nombreuses personnes, instruites en arabe, mais qui ne sont pas musulmanes. Irak, Iran, Pakistan, Liban, etc.

  • Le 10 janvier 2023 à 08:33, par lapin_jo@yahoo.fr En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bravo ! Vous avez bien parlé. A bon entendeur salut !

  • Le 10 janvier 2023 à 08:42, par JKORO En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bonjour à tous.....
    Une vérité qui va faire mal, mais ne crèvera pas mes yeux.......

  • Le 10 janvier 2023 à 08:58, par Minnayi En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Dans le fond, je pense que cette interpellation est salutaire dans la mesure où les propos peuvent être considérés comme malheureux ou maladroits et il convient de reconnaitre cela avec sincérité.

    Mais, dans la forme, on peut bien noter que M. ZOUNGRANA s’est évertué à condamner les propos du Président de la CMBF avec malheureusement beaucoup de confusions, de comparaisons assez malheureuses et surtout des illustrations qui n’ont rien à avoir avec le sujet ou qui s’avèrent très inadéquates ou même des conclusions insinuées ou très maladroites. Je prends le cas de la comparaison établie entre l’Algérie et le BF par rapport à l’utilisation de la langue arabe. Et M. ZOUNGRANA se pose la question de savoir si le peuple Algérien est-il plus heureux que le peuple burkinabè ? Je pense que le sujet dont il est question est en lien avec le chômage et par ricochet le niveau de développement. Bref, juste prendre cet exemple pour montrer que vos comparaisons sont insensées. A ce niveau, on peut penser que même si vous avez raison dans le principe, vos arguments sont très mal construits avec beaucoup de confusions très malheureuses. En fait, dans votre démonstration, on se rend compte que bien que vous paraissez relativement informé dans le domaine de l’éducation, beaucoup de questions que vous avez abordées vous échappe objectivement. Vos arguments vont dans tous les sens, certainement parce que vous pensez de bonne foi que votre interpellation aurait un écho en raison de son poids ou de son volume. Or, il aurait été plus intéressant que vous restez sobre, précis sur le sujet et ferme parce que les propos tenus par M. KOANDA sont effectivement malheureux et maladroits.
    En conclusion, je pense que votre interpellation apparait plus maladroite que les propos tenus par le président de la CMBF.

    • Le 10 janvier 2023 à 10:38, par Jack En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      Je suis juste sidéré de vous voir essayer de façon aussi insidieuse et maladroite de prendre la défense de M. Kouanda. M. Zoungrana à quand à lui fait œuvre utile d’interpeller qui de droit sur une dérive grave pour la cohésion fragile actuelle de notre pays. Aucune raison ne doit pousser des citoyens de prendre les armes contre leur propre frères et sœurs. L’argument du chômage est tout aussi valable chez les francophones également. Trouvons ensemble plutôt des solutions pour permettre à chacun de s’épanouir au Faso. N’essayez surtout pas de défendre ce qui ne peut l’être. Tout burkinabè sensé dira bravo à M. Zoungrana et regrettera les propos insidieux et pyromanes de M. Kouanda. C’est vrai que mes parents à plaisanterie yarsés sont doués dans la malcause mais ici le sujet est beaucoup plus sérieux pour être abordé avec autant de légèreté dans un pays qui cherche ses marques.

    • Le 10 janvier 2023 à 13:16, par Tall En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      Tres drole cher @Ninnayi. En conclusion, vous condamnez l’ecrit de abdoulaye zoungrana. et pour faire passer la pilulle, vous commencez par reconnaitre que ce que le président de la CMB a declaré est deplacé mais sans trop vous y attarder, vous tombez pied joint sur les arguments de zoungrana que vous vous essayez de demonter mais sans dire en quoi, il n’a pas raison. vous accusez la longueur du texte de zoungrana : comme quoi, il aurait dû ecrire un texte de 4 lignes. Cher Monsieur, comme vous meme vous reconnaissez que les propos de Kouanda sont maladroite, où est l’autosaisine de la FAIB pour recadrer ?? puisque a chaque fois quand c’est l’Etat qui veut se saisir, la FAIB crie à l’injustice.

    • Le 10 janvier 2023 à 14:57, par songboudou En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      Internaute Minnayi, c’est votre réaction qui manque de précision.Vous nnoncez plusieurs exemplespour finir par prendre un qui n’en est pas.
      Mr Zoungrana n’a pas compar le Burkina à l’Algérie.
      Il est d’abord parti d’une affirmation de Mr Kouanda, qui adit que c’est parce que on a mis les francophones devant que rien ne marche au Burkina.
      Mr Zoungrana lui a présenté une liste de pays où les arabophones sont devant.Etil lui demande, est ce que dans tous ces pays tout marche mieux qu’auBurkina ? La réponse est évidemment non. Si pour mr Kouanda , quand les francophones sont devant ca nemarche pas, il faut qu’i sache que quand les arabophones sont devant ca ne marche pas non plus toujours.
      L’Algérie,la Tunisie, L’Egyspte, le Soudan sont des pays où les peuples ont rencersé et chassé leurs dirigeants arabophones parce que ca ne marche pas.Donc, on ne peut pas lier le fait que ca marche ou ca ne marche pas au fait que les dirigeant sont francophones ou arabophones. Tous dépend des dirigeants qu’on a choisi et de la gouvernance qu’ils appliquent. La comparaison, qui ne s’arrête pas à l’Algérie,n’est pas insensée.Il ya peut etre dans la liste des pays où ca marche.Mais il ya aussi des pays dans cette liste où cane marche pas.
      Je trouve cette démonstration impeccable !
      Vous dites que beaucoup de question qu’il aborde lui échappe.Justement il fallait argumenter.Nous sommes ici sous le sceau anonymat. S’il ya des choses qui lui échappent, il faut les évoquer.Personne ne vous interdit de la faire. Engagez le débat, les gens vont répondre, et les lecteurs vont comparer les arguments.
      Vous dites que ces arguments vont dans tous les sens. Lui il répond aux différents arguments avancés par Kouanda.Comme ce dernier a avancé plusieurs arguments,il faut que la réponse aille sur chaque argument. Si c’est ca aller dans tous les sens , ce n’est pas sa faute.

  • Le 10 janvier 2023 à 09:21, par Peuple Insurgé En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Quand vous dîtes que Al-Qaïda est une création des arabes, il faut nuancer. Ben Laden combattait d’abord les soviétiques pour le compte des américains et avec l’argent des saoudiens qui eux-mêmes sont sous la coupe des américains.
    Le terrorisme est utilisé par les occidentaux pour fragiliser et dominer les autres peuples. C’est comme Blaise qu’on a utilisé pour tuer Sankara, Eyadema pour tuer Olympio, Pinochet pour tuer Aliende, etc.
    Quant aux questions francophones, arabophones, moorephones, dioulaphones, foulaphones, etc. seule une gouvernance vertueuse peut effacer ça. Une gouvernance basé sur la justice et l’équité. Tout le reste n’est que du bruit où chacun cherche à tirer des avantages sur l’autre.

    • Le 10 janvier 2023 à 11:36, par koffi kopeto En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      Que d’inepties et d’intoxications éculées, apprenez mon jeune frêre qu’il ne suffit pas d’asséner des propos pour en faire une vérité. Ben laden était soutenu financièrement par les américains et les saoudiens parce qu’il combattait contre la tentative de conquête de l’Afghanistan par les RUSSES...(comme en Tchetchénie, au Daghestan...rien de bien nouveau en somme). Ce n’est qu’une fois la débacle russe consommée que Ben Laden a initié son jihad global débile et meurtrier. Ne réécrivez pas l’histoire, sinon elle se vengera.

    • Le 10 janvier 2023 à 12:01, par songboudou En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      @ Peuple insurgé,
      Al Qaida est bel et bien une création des arabes.Cen’st pas parce que les américains l’ont soutenu en Afghanistan que cela modifie
      son origine.Al Qaida a été concue par le palestinien Abdullah Yussuf Azzam, qui était le maitre à penser de Oussama Ben Laden. Le vrai nom de Alqaida, c’est Qaida Al Jihad, c’est à dire la base du jihad ?L’organisation n’a pas été crée uniquement pour la guerre en Afghanistan.Elle a été crée pour propager une certaine conception de l’islam (je ne juge pas si elle est bonne ou mauvais) à travers le monde à commencer par les pays arabes.Les fondateurs de Alqaida estiment d’abord que les dirigeants des pays arabes ont dévié de l’islam.
      Oussama Ben Laden est saoudien, né et gandii en arabie saoudite, même si son père est Yéménite d’origine. Sa révolte, c’est d’abord contre le système saoudien. Et son preier objectif, c’est de renverser la monarchie saoudienne.
      Quand les soviétiques,qui sont des communistes ont envahi lAfghanistan, ils s’en sont pris à la religion musulmane.Les communistes considerent que le religion, c’est l’opium du peuple.Les talibans afghans (les élèves) ont engagé le combat contre eux.Les islamistes radicaux ont compris qu’il y’avait là une opportunité ?S"ils aidaient les Afghans à chasser les soviétiques, il allaient avoir un pays sur lequel s’appuyer. Il se trouve que les américains sont les ennemis des soviétiques.Donc il les ont aidé. Mais cela n’enlevè en rien à l’origine arabe du mouvement.
      C’est la contestation de l’ordre social et religieux dans les pays arabes qui donne naissance au terrorisme islamique.Ce sont les divergences de doctrine au sein de la famille de l’Islam, qui donne lieu à la naissance des mouvements terroistes. Et chacun dit que l’autre ne pratique pas le bon islam. Et qu’il faut que le bon islam s’installe dans les pays arabes, et ensuite, par le jihad, s’étende au mode.
      Donc , nous devons questionner la gouvernance des pays arabes. Eux ils gèrent leurs pays comment, et ils gercent l question religieuse comment, pour qu’il yait des contestations qui donnent naissance à des mouvements terroristes ?
      Tous les courants terroristes qui sont actuellement au sahel sont affiliés à des groupes terroristes arabes. Et ce sont ces groupes qui sont venus recruter des adeptes en Afrique,dans la perspective d’étendre leur vision de l’islam.
      L’occident a enfanté des mouvements terroristes, mais ils ne sont pas venus en Afrique.La France a connu deux mouvements terroristes endogènes:les basques, et les corses. Ce sont des mouvemnts indépendantistes.L’Italie, c’est les Brigades rouges, ce sont des ultras commjunistes qui luttaient contre la bourgeoisie.La Bande à bader en Allemagne c’était la mème chose.Aucun de ces mouvements terroristes ne s’est déployé en Afrique.
      Par contre, à la faveur de la crise touareg, les mouvements terroristes arabes ont pris pied chez nous. Et massacrent nos populations.

  • Le 10 janvier 2023 à 09:26, par Boris En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Voilà, quand l’Etat veut interpeller sur des faits religieux, c’est la FAIB qui monte au crenaux comme quoi, on devait la sasir d’abord et là c’est un des leurs responsables qui sort parler ainsi. J’ai vraiment peur pour mon pays peut etre parce que je ne suis pas musulman que j’ai cette peur. Comment tout un responsable, ceux qui sont sensé eduquer les autres peut s’exprimer de la sorte. Pourqpui ne pas encourager les ecoles arabophones a s’adapter au marché du travail local. Tu mets ton enfant dans une ecole où il n’apprend que l’arabe et le coran. c’est bien du point de vue religieux et meme tres bien car permettant d’avoir des grands connaisaeur de la religion. mais du point de vue insertion, qu’est que la religion islam a prevu pour ces grand maitrisard de la religion qui sont formé ? Rien et ce n’est pas la faute de l’Etat.
    Dans un plan puremment professionnel, ce sont les opportunité de travail qui doivbent guider dans le choix des formations. Si tu fais l’anglais, c’est que tu sais que cela ameliorera ton employablité.
    J’invite les reposnsable de la FAIB a murir la reflexion en interne sur comment concilier l’apprentissage du coran et de l’arabe tout en maintenant les enfant dans une une education qui n’est pas deconnecté des realités du marché du travail burkinabè. Chez nous les catholique, il ya la cattechèse pour nos enfants qui n’empietre pas sur le chronogramme de l’ecole classique. pour ceux qui veulent etre dans le purement religieux, il ya le seminaire où la formation est plus orienté sur le christianisme et d’ou sorte les prêtes. quand ces prêtes sortent il ne cherche pas de trravail, car leur vocation est d’etre pretre et l’organisiation interne de l’eglise permet leur prise en charge.
    On voit beaucoup de ladji construire des mosquées, combien construisent des centres de formation ? Où bien c’est interdit ? la FAIB peut avoir des centre de formation dans des metiers afin de concilier la formation religieuse à l’appprentissage d’un metier. Car il est clair audjordhui, que l’apprentisage seule ne coran ne nourrit pas son homme. desolé si mes propos ont choqué certains.

  • Le 10 janvier 2023 à 10:15, par Dr Belko Diallo En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bonjour a tous !
    A lire les opinions de Mr Zougrana et de plusieurs autres commentateurs sur cette page, il ressort que :
    1. Beaucoup sont dans lexageration et la surinterpretation des propos de Mr Kouanda qui, bien que maladroits dans la forme, merite que le fonds soit analysé avec objectivité et envie de trouver des solutions idoines et durables a des facteurs reels pouvant permettre de comprendre le pourquoi et le comment de la situation securitaire actuelle. Son seul tort, cest davoir, en tant que responsable, essayer de comprendre et d expliquer le terrorisme au BF, car dans la tete de beaucoup, essayer d expliquer c est legitimer ! Mais quon veuille le reconnnaitre ou pas, il a ete expliqué et demontré par diverses etudes et recherches qu il y a un lien potentiellement tangible entre terrorisme et manque demplois. Maintenanr, si parler de llemployqbilite des arabisants pose probleme a certains, cest cela qui est incomprehensible, car ils meritent aussi detre associés au developement de notre pays. quel que soit la lqngue dans laquelle ils ont etudié.

  • Le 10 janvier 2023 à 10:18, par Kamjon En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bonjour et merci beaucoup pour cette réplique salutaire, car ces propos de ce responsable musulman sont de nature à créer et entretenir non seulement la défiance de l’Etat par des individus qui pourraient se sentir lésés par leurs propres situations sociales, mais aussi et surtout une tension sociale généralisée qui peut aboutir à une véritable crise sociale et de confiance entre Burkinabè ! Il fallait qu’un connaisseur du domaine et de la même confession religieuse recadre ces propos mal placés et diviseurs. Si c’était un Chrétien qui répliquait à ces propos déshonorants et inflammatoires, on aurait vu certainement une volonté de défendre les chrétiens et les autres confessions religieuses non musulmanes, contre les musulmans ! Je crois que Monsieur Zoungrana a été très sage et habile sur cette affaire ! On a besoin de tels hommes au Faso pour donner des avis éclairés, sans parti pris ! Merci à lui.

  • Le 10 janvier 2023 à 10:30, par Le tranquilos En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Merci Mr Abdoulaye. Kouanda est un forcer. Regardez même son entourage familial. Vous devrez avoir honte de parler ainsi et pourtant les vrais sujets sont là. Voyez comment les mandants pullulent nos rues au Burkina. Ce sont ces gens qu’il faut engager à la fonction publique ou quoi ?
    Mr kouanda présentez vos excuses et rendez votre démission. J’imagine un peu comment le précédent président a du souffrir à cause d’une intelligence diabolique pareille. Prochainement nous saurons quel type de président mettre au devant.
    Le Burkina Faso est vraiment béni. Tout ce qui est caché sera connu au grand jour.
    Que bénisse le Faso.

  • Le 10 janvier 2023 à 10:37, par Sacksida En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Ecoutez que les propos de Mr Kouanda Moussa aient ete Maladroits sujets a interpretations diverses, peut se comprendre, mais sachons raison gardee car le Francais, l’anglais et l’arabe entre autres sont des Langues Etrangeres recues. Je crois que le President de la Communaute Musulmane est de bonne foi dans ses affirmations, meme si l’on peut mettre un bemole dans le taux indique ; car nul doute que l’Islam etant majoritaire parmis les religions revelees il va de soit que les alphabetises en Langues Etrangeres recues au Burkina Faso, elle soit egalement majoritaire, cela est un fait Indeniable. S’agissant des Insinuations contraires qui s’apparentent plus a de "ISLAMOPHOBIES " laissons leurs auteurs a leurs attitudes incultes et tendantieuses. Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe. Salut

  • Le 10 janvier 2023 à 10:56, par PIONG YANG En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Félicitation Mr Abdoulaye Zoungrana. Merci pour l’intelligence déployé pour remette la vérité à sa place. Les propos de ce président sont gravissimes et il faut qu’il en tire toutes les conséquences. Ceux qui ont fait l’école classiques n’ont pas triché et on souffert pour acquérir la connaissances utiles pour servir la communauté. Faire de l’impopularité de la France un moyen de tirer la couverture vers la langue arabe est minable et indigne d’un responsable religieux. Tout ça pou ça ? Je comprends pourquoi certains ne voulaient pas de ce type à la tête de FAIB. Voilà pourquoi je pense que nous devons souverainement prendre pour langue administrative, l’anglais. à cause de ses avantage internationale et économiques.

  • Le 10 janvier 2023 à 11:26, par koffi kopeto En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Merci pour ce remarquable argumentaire et la portée de vos propos qui regonflent un peu mes espoirs fletris.

  • Le 10 janvier 2023 à 11:26, par Tanga En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bravo cher Zoungrana pour cette réaction. Vous avez fait votre part. On attend d’autres frères et les organisations islamiques.
    J’ai toujours dit qu’il faudrait à la tête de nos institutions religieuses des vrais intellectuels et leaders éclairés. On doit prendre l’exemple Rwandais en exigeant un niveau d’étude pour être dirigeant ou leader de communauté religieux.
    Pourquoi il ne défend pas l’utilisation des acquis de nos langues (moore, dioula, peulh, etc) C’est plutôt la langue d’autres peuples qui l’intéresse.
    Quel dommage !!!
    Merci encore Mr Zoungrana

  • Le 10 janvier 2023 à 11:28, par INCONNU En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bonjour, tant que certaines personnes ne vont pas faire la part entre l arabe qui est une langue (parlée par des musulmans et autres religions,) et la religion musulmane, nous aurons que des problèmes. Les Arabes sont entrain de faire de l’impérialiste avec leur langue et c’est malheureux que certains ne puissent comprendre. Il y a combien de chômeurs au Burkina avec des diplômes français anglais et autres, et c’est ceux de l’arabe qui deviennent plus problème ?

  • Le 10 janvier 2023 à 12:54, par kon N’doungtouly En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Admettons même que ce que ladji Kouanda ait dit soit vrai ,est ce une raison suffisante ,tolérable pour que des individus prennent des armes pour tuer innocemment d’autres qui peut être même vivent des conditions plus difficiles que ces derniers ?
    Alors si cela est tolérable ,ce cercle vicieux prendra fin quand ? De toutes les créatures de Dieu , il en a décidé par sa sainte volonté que l’Homme vivra sur terre en rencontrant des épreuves tout en les surmontant pour accéder à un bien être ; c’est pourquoi on vit d’ espérance , le pauvre peut devenir riche et le riche peut dégringoler pour un statut inférieur.
    EST CE POUR AUTANT QU’ON PEUT S’EN PRENDRE A DIEU LE CRÉATEUR ?

  • Le 10 janvier 2023 à 13:24, par diatou En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Je n’avais pas eu vent des propos de Monsieur KOUANDA. Ahhhhh, comment ont aller raconter ces choses là dans ce contexte. M. KOUANDA, Avez vous pensé un instant à ce que ces jeunes des écoles arabes tirerons comme conclusion suite à ce qu’ils ont écouté du premier responsable de leur communauté ? Non, je pense que vous n’avez pas conscience de comment se produit le processus de radicalisation d’un individu. Je comprend pourquoi la faitières des musulmans garde le silence, sinon se presente comme un defenseur des membres de la communauté qui tiennent de propos et des actes condamnables. Que vont penser ces milliers de jeunes issues des ecoles coraniques, de l’Etat : Ouais, on leur fait la force, c’est une injustice. C’est simplement IRRESPONSABLE c’est propos. Et apres on dit que les terrorsites ne sont pas des musulmans.

  • Le 10 janvier 2023 à 13:33, par wili En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Que Dire de ceux qui ne comprennent ni le Français ; ni l’arabe ? Ils sont les plus nombreux dans ce pays. devraient -ils prendre les armes ??? Monsieur Koanda dites nous ???

  • Le 10 janvier 2023 à 13:35, par Jeunedame seret En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Excellent article qui mérite d’être retenu par l’histoire ! Je le conserve ! Bravo à mr ABDOULAYE, pour cet écrit intelligent et responsable et instructeur. ALLELUHA... un tabou est levé. Le tort du Burkina est cette majorité de lettrés analphabètes qui nous encombrent les services et rues et qui se font passer pour des grands responsables. Dire que que ce sont des gens bornées qui nous compliquent les choses en inspirant toujours le mal à leur foule. Il ne faut pas confondre ARABE et ISLAM. On peut même parler arabe et être chrétien. Il y a des prêtres qui parlent cette langue arabe. Et nos parents sans intelligence ou avec des idées étroites assument que les chanteurs du coran et autres mendiants talibets doivent automatiquement être employés sans aucune compétence. Sinon, ils ont raison de se venger violemment ! Woooo....! . QUEL DÉSASTRE ! SATAN D’OÙ VIENS-TU ? Il faut vraiment une éducation de base solide, avec un développement de la réflexion à notre masse musulmane, pour nous limiter les idées maléfiques. ABDOULAYE a joué son rôle. Que chacun de nous essaye ce lavage, en récupérant cette masse d’analphabètes fonctionnels de leur perversité diabolique. ALLAH, on attend ta grâce !

  • Le 10 janvier 2023 à 13:37, par Justace En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Que ce Mr Zoungrana nous dise clairement le pourquoi du comment de ses sous-entendus !!!!! Pourquoi devrait-on parler l’arabe ici au Burkina ? Dans quel pays arabe au monde, le moré, le dioula, le peul, le bissa ou encore le dafing... sont souhaités ou imposés comme langues de communication ? Comment le noir africain peut-il toujours se complaire dans sa posture de vassal et de sous-fifre des arabes qui encore aujourd’hui au 21ème siècle le traite de sous-homme et le réduit à l’esclavage. Qu’on ne vienne pas nous dire que l’arabe est moins esclavagiste et moins coloniale que le français. C’est archi faux. L’arabe est pire !!!!!
    Si le sous-entendu de Mr Zoungrana est religieux, qu’il sache que Dieu n’a ni couleur, ni race, ni langue ni religion.
    Dieu comprend toutes les langues et surtout la langue de notre cœur et de notre culture respective d’où qu’on soit sur terre. Quand ces criminels djihadistes tuent des enseignants, s’attaquent aux écoles au prétexte qu’on doit parler et enseigner l’arabe au Burkina, on comprend de mieux en mieux. Les hypocrisies et les masques vont tomber au fur et à mesure et on saura vraiment qui est qui, si ce n’est déjà fait.

  • Le 10 janvier 2023 à 13:40, par Article 37 En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bravo à Mr ZOUNGRANA pour sa lecture. Mr KOANDA lui même arabophone oublie que nous sommes des burkinabè avec des dialectes. Il en fait quoi lui pour venir nous parler d’arabe ?
    Ni mon père ni ma mère ont parlé cette langue, mon grand père non plus. Pourquoi moi maintenant ? Pourquoi mes enfants ? Les enfants de Mr KOANDA ont fait quelle école ? Si vous saviez vous comprendrez les contradictions de ce richissime homme d’affaires. Riches il lui manque le destin de la gouvernance avec sa langue.

    Dans mon village, personne ne parle ni français (sauf les élèves), ni arabe. Ce village fait partit donc des 30% évoqué non arabophone. Je suis pas sûr que quelqu’un pourra imposer la langue arabe à des personnes encrées dans leur traditions.

    En attendant que l’Etat trouve du travail pour les arabophone de El Adj KONADA, il va falloir que lui même en tant que chef d’entreprise les recrutent.

    Je demande à l’autorité compétente de vérifier commet lui est devenu aussi et subitement riche. Est-il un homme d’affaire intègre ? Que les impôts et les douanes ouvrent l’oeil et le bon.

  • Le 10 janvier 2023 à 14:05, par Justace En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Rectificatif : mon réaction s’adresse à ’’Moussa Kouanda à l’AG des arabophones’’ Mille excuses à Mr Zoungrana dont je salue la contribution. L’expression ’’AG des arabophones m’a tellement excédé que j’ai fait une bêtise en rédigeant. Autant pour moi. Webmaster, merci de poster mes excuses à Mr Zoungrana, citoyen burkinabè.

  • Le 10 janvier 2023 à 14:29, par Sans rancune En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Tous mes respects, Monsieur Abdoulaye ZOUNGRANA. Vous méritez le respect de tout burkinabè épris de vérité et de cohésion sociale.
    Monsieur Moussa KOANDA est une autorité et en pareille circonstance il sait ce qui lui reste à faire : démissionner. Il n’est pas le seul à pouvoir diriger la communauté musulmane du Burkina.

  • Le 10 janvier 2023 à 15:58, par Le Zongal En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Sauf le respect à la séniorité, j’aurai souhaite que ces organismes soient dirigés par des responsables plus éclairés intellectuellement.
    Quand j’écoute des interventions des Imams du CERFI comme Ismaël et autres, qui sont des anciens de l’AEEMB, vrais intellectuels, j’ai du respect pour certains leaders religieux. En plus de la sagesse, il faut de l’intellect.
    Il est impensable qu’un leader de la trame de ce Monsieur KOUANDA tienne ce discours. On ne peut pas s’imaginer qu’il lui manquasse de la sagesse, en tout cas de mon point de vue.

  • Le 10 janvier 2023 à 18:25, par Le Mollah En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Bonjour chers tous.

    Attention à la sur-réaction. Le Burkina est précieux.
    Exprimons "nos vérités" de sorte que l’autre puisse les comprendre et les accepter. Et au besoin qu’on les reformule ensemble.

    • Le 11 janvier 2023 à 09:04, par kwiliga En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      Bonjour Le Mollah,
      Vous écrivez : "Exprimons "nos vérités" de sorte que l’autre puisse les comprendre et les accepter.", parole de sagesse s’il en est.
      Sauf que dans le cas qui nous occupe, on s’en fout, vu que "l’autre", ne semble comprendre que l’arabe.
      Non, je plaisante, bien sur, mais en parcourant les divers commentaires, j’ai pu constater que, si les internautes semblent excédés, c’est le plus souvent à juste titre et sans tenir ni de propos injurieux, ni islamophobes, mais simplement des avis de citoyens impliqués et soucieux, comme vous semblez l’être, de l’unité de leur peuple.
      Charge maintenant aux leaders musulmans, de reformuler et peut-être de recadrer, s’ils le souhaitent.

  • Le 10 janvier 2023 à 18:36, par Alph@2025 En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    A lire réactions des uns et des autres, en particulier de ceux qui demandent de replacer les propos de El Hadj dans leur contexte et de ne pas les surinterpréter, je dirai d’abord qu’il convient que El Hadj, dans la mesure ou beaucoup reconnaissent que ses propos ont été maladroits, sache bien formuler sa pensée, de sorte qu’elle ne prête pas à interprétation.

    Par ailleurs je dirai aussi que si l’état doit prendre en charge, les maitres coraniques, les catholiques pourraient demander que leurs structures de formation cultuelle (les séminaires) soient pris en charge par l’état. Il en sera de même pour les protestants ou pour tout autre religion. Maintenant, alors que nous prenons tout juste conscience de la nécessité de valoriser nos propres langues nationales, voilà que certains mènent une croisade pour la valorisation d’une langue étrangère. Si nous devons faire la promotion d’une autre langue que le français, travaillons d’abord pour nos langues nationales de sorte à en faire aussi nos langues de travail sur notre territoire.

    On pourrai penser que la défense de l’employabilité des arabophones est en fait un prétexte et que El Hadj a un agenda caché qui est plutôt, prenant motif (prétexte) du fait que la majorité de la population serait musulmane, d’instaurer au Burkina, un état islamique, voire une théocratie sur le modèle iranien. Certains crieront encore à la surinterprétation, mais ce sont les propos de El Hadj Koanda qui prêtent à cette interprétation.

  • Le 10 janvier 2023 à 22:38, par Le Revenant En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Merci M. Zoungrana pour ta réplique fortement appréciée. M. Kouanda devait être demis de sa fonction car intellectuellement il n’est pas à la hauteur de la mission qui lui est confié. Il va détruire la fédération. Ce genre d’individus refuse les débats contradictoires, il s’est probablement imposé aux autres par sa capacité à faire parler sa surface financière et adulé par une cohorte de griots acculturés qui ne font que chanter ses louanges en contrepartie des subsides qui leur sont distribués. S’il est aussi incontournable pour la survie de la fédération, accordez lui le titre de président à titre honorifique et mettez à la tête de l’organisation un intellectuelle digne et équilibré.

    • Le 11 janvier 2023 à 12:43, par zoégnandé En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

      Internaute le Revenant, c’est bien de suggérer qu’on mette à la tete de organisation intellectuel digne et équilibré, mais je ne suis pas sur que c’est cela qui va régler le problème.
      L’organisation la plus intellectuelle du monde musulman, c’est le CERFI. Vous lesavez entendu dans ce débat.? Non ! Le Cerfi n’a pas réagi aux propos de Mr Kouanda, chose qu’on attendait d’eux. Silence total. Or c’est eux qui auraient du réagir pour eclairer les musulmans.
      Le CERFI a une revendication qu’il appelle l’équité institutionnelle.Cela consisterait pour eux à faire la composition du gouvernement en fonction des religions.Donc chaque religion aura un nombre de postes proportionnels à son importance dans la même population.Et les postes de l’administration seraient aussi distribués selon le même critère.
      L’équité institutionnelle est une revendication officielle du CERFI. Ce n’est pas quelque chose de caché. Les gens du Cerfi en parlent publiquement dans les réunions et cela figure dans leurs écrits.
      Comment des intellectuels peuvent réfléchir de cette manière ?.
      Si un responsable du CERFI lit mon post et pense que je mens, ou que j’ai déformé leur pensée, je demande au CERFI de faire une déclaration officielle signée sur ce forum pour expliquer aux burkinabé, ce qu’il entend par équité institutionnelle au Burkina Faso. et le bien fondé de leur revendication. J’attends !

  • Le 12 janvier 2023 à 08:57, par Insight2dbone En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Moussa Kouanda, c’est pas ce type qui avait ete arrete en 2017 pour ’’tentative d’assassinat’’ sur la personne de son ex-associe, Inoussa Kanazoe de CIM Burkina ? Lefaso.net, quand j’ai poste qu’on devrait ouvrir l’oeil sur un gars comme ca comme potentiel financier des terros, vous m’avez censure, et pourtant je dis quelque chose de pertinent. Wemaster, svp laissez passer mon post dans l’interet du Burkina Faso.

  • Le 13 janvier 2023 à 16:37, par Mechtilde Guirma En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    Quand j’étais au collège Universitaire dominicain, non seulement nous avons reçu des cours sur l’Islam mais aussi sur la culture arabe. En bref l’Islam c’est la religion des Peuples, l’Arabe c’est la langue d’un Peuple qui a retransmis en écriture le message divin confessé par Abraham. Et le message disait qu’il n’y avait qu’un seul Dieu à savoir Allah car dans son environnement on priait aussi plusieurs dieux. Mais ce ne furent pas seulement les Arabes. En effet dans le même bloc du continent de l’Arabie Saoudite ou Abraham reçu le message divin, prend également naissance toujours avec lui, l’histoire du Peuple de Dieu, dont on dit que les Hébreux devenus juifs étaient seuls destinataires du même message monothéique toujours par le même messager : Abraham. Puis suite aux fouilles et recherches, on s’est rendu compte que c’était une foultitude de Peuples autour d’Abraham (les moabites, les hachémites etc.) dans cette même presqu’Île qui avaient reçu ce message à travers leur particularité linguistique et culturelle. Et il s’est trouvé que ces Peuples qui avaient déjà l’écriture ont consigné ces messages dans des papyrus, pour les ressortir de nos jours en livres dont les plus célèbres à notre connaissance sont la Thora, la Bible et le Coran. Ensuite on s’est rendu compte que la Thora et le Coran avaient des affinités parentales dans les pratiques. C’est pourquoi Juifs et Arabes appartiennent au groupe sémitique. Tandis que de la Bible dans sa phase de fouille avec la Thora dans un véritable travail de fourmi, il en sortit une belle œuvres : le Pentateuque qui constitue les cinq premiers livres de l’Ancien Testament. Cependant dans le Coran. Il y a bel et bien des passages du Nouveau Testament, et surtout qui reconnaît le « Christ l’Oint de Dieu, Fils de Marie restée vierge, n’ayant pas connu d’homme car elle a conçu son enfant par le souffle de Dieu », et les femme musulmanes reconnaissent Marie aussi comme modèle des femmes ». Ce qui est largement suffisant pour nous souder entre frères musulmans et chrétiens. D’ailleurs ne se disent-ils pas « Frères du Livre ? ».
    Ceci dit, dans notre pays et dans les grandes familles, il y a aussi bien les traditionnels, que des Imams, des prêtres et des pasteurs. Et nous fêtons toutes les fêtes : Noël, Pâques, Mouloud, Tabaski, Dagnouga, Basga etc. Tenez ! Les Mossé disent carrément que la Tabaski est la fête des « Mossé ». Ce ne fut que beaucoup plus tard au collège que j’ai su que la Tabaski était non seulement une fête typiquement musulmane, mais encore dans la Bible elle est décrite comme l’Obéissance d’Abraham à Dieu jusqu’à faillir tuer son fils Isaac le fils de Sara en holocauste pour Lui. Mais le fait que les musulmans disent que c’était plutôt Ismaël le fils d’Agar, nous laisse nous autres chrétiens « peu ou prou ». L’essentiel c’était un fils d’Abraham. Pourvu que la fête soit belle surtout en festin dans la communion totale avec nos frères musulmans. Et pour cause c’est aussi la fête des « Mossé »(Mos-kipsa). Mais ce que je ne savais pas (et que j’ai su plus tard par des recherches dans les université catholique ici à Ottawa, en lisant les thèses d’un théologien moagha, il avait mentionné que dans les religions catholique et musulmane en pays moagha ce que nous appelons en langue moré Dieu pour « Dieu de nos pères » : YaabrambWendé ou le Dieu Kairo de l’espace-temps ou des temps immémoriaux selon l’Abbé René Zoungrana : YabraWendé, ces terminologies étaient indifféremment utilisés aussi bien chez les chrétiens que chez les musulmans en ce qui concerne le nom de l’Unique-Dieu Créateur. Et cerise sur gâteau, toujours dans mes fouilles, on se rappelle que dans la passion du Christ, il y eut un certain Barabbas un bandit de grands chemins qui fut libéré en lieu et place du Christ qui, lui, fut condamné ! Eh bien ce nom Barabbas en hébreux est voisin de la signification en moré du mot : baramba : de ba en moré qui veut dire : père et ramba la marque du pluriel donc : les pères. On pourrait même dire : « aba »(son père) « ramba »(la marque du pluriel ce qui devient : « abaramba = ses pères) : En effet selon la Bible le nom de Barabbas signifie : le « Fils d’un père ». Moi je pense tout simplement que ce jour de chance pour ce fameux Barabbas et fatidique pour le Dieu des chrétiens, ses parents étaient tout bonnement là, à côté au moment des faits, à la question de savoir qui étaient ses parents, quelqu’un a dû désigné du menton vers un groupe d’hommes observateurs : « barrambas ». En effet le second « b » de « barrabbas » est en liquidité avec le troisième qui s’est tout simplement transformé en « m » : « barrambas ».
    pour revenir aux affirmations de Monsieur Abdoulaye Zoungrana. En effet Ne confondons pas Islam et Arabe. Tout comme le christianisme qui est devenu universel, l’Islam aussi l’est. C’est la parole du Dieu unique, reçue d’Abraham, par tous les Peuples de Dieu c’est-à-dire l’humanité toute entière. Et pour la faire passer de façon audible, chaque Peuple l’a reçue en faits et gestes et de pratiques avec des instruments en valeurs linguistiques de leur culture pour la respecter et la vivre pleinement selon le contexte de leur milieu et de leurs normes d’éthiques y afférentes. C’est ce que l’Église catholique a compris beaucoup plus tard avec Vatican II. Cela se fait en deux temps : l’écoute et l’accueil de la bonne nouvelle : ils permettent de connaître l’autre et ses valeurs qu’on apprécie positivement parce qu’on s’y retrouve également soi-même en s’évaluant par rapport à lui ou à elle. Par exemple, je trouve dans la culture de l’autre des similitudes qui nous rapprochent (l’inculturation). À partir de ce moment il n’y a plus de crainte de l’autre et les relations deviennent de plus en plus amicales voire parentale. Cela ne conduit pas obligatoire à adopter toute les valeurs de l’autres (quand bien même on pense que cela peut arriver), mais de s’approprier de ces bonnes relations de la société ne serait-ce que pour mettre encore plus en valeurs les siennes propres du vivre ensemble, la paix, la solidarité voire la fraternité etc. Tout ce qui peut permettre la cohésion sociale la résolution des conflits, même graves… cela permet également de s’évaluer chaque fois que de besoin par rapport aux autres pour se remodeler le comportement au mieux et établir un dialogue interculturel et religieux permanent gage de stabilité politique. Dans les cultures de notre pays, fort heureusement, c’est ce qu’on appelle « la Parenté à plaisanterie » avec laquelle chrétiens musulmans communient en gratitude et en fraternité, chaque jour que Dieu crée, avec cette tradition ancestrale dont nous tirons de mieux en mieux vanité auprès du même Dieu dans les Mosquée et dans les Églises.
    . À Yéguéré (chez les Kongo-Dioulas, lors de mes investigations sur la décentralisation, à la question de savoir pourquoi le roi est resté animiste alors que ses sujets sont des musulmans, chrétiens, on m’a répond que l’Islam ne détruit pas les cultures des Peuples.
    La démarche donc de Monsieur Zoungrana est très, très pertinente et vient d’ailleurs à point nommé. Vivement qu’on saisisse enfin cette opportunité d’avancer dans les réformes à venir, car si l’on ne fait pas attention 2024 trouvera la transition toujours au même point de départ. Le temps presse.
    Mes vives félicitations à Monsieur Abdoulaye Zoungrana, pour avoir soulevé le lièvre.

  • Le 13 janvier 2023 à 23:07, par Ka En réponse à : Propos Moussa Kouanda à l’AG des arabophones : ”Un poison pour la cohésion sociale”, estime Abdoulaye Zoungrana, un citoyen

    ’’’’’’’’’’’’’Dans votre allocution en langue mooré, prononcée avec Cheick Doukouré à vos côtés, on vous entend dangereusement alléguer que ceux qui attaquent le Burkina Faso ont des raisons légitimes de le faire. Pour vous, ces terroristes qui nous tuent sont frustrés parce que, ayant été alphabétisés en arabe, ils n’arrivent pas à intégrer le système. De ce fait, ils ne peuvent pas à procurer à leurs familles ce que procurent ceux qui ont été éduqués dans le système.’’’’’’’’’’’’’’

    Merci Abdoulaye Zoungrana ; Moussa Kouanda confond les actes d’individus malades dans leurs têtes qui cherchent des prétextes pour évacuer leur violence personnelle, même leur propre suicide. Les malades considérés par Kouanda sont comme les vandales qui attendent patiemment un clash politique ou social, pour piller les banques et les commerces et tuer à leur guise. Et ce qui ne regarde que Ka, la seule particularité au niveau de l’Islam, c’est que le Coran donne des bases aux réclamations des terroristes.

    Dans l’exégèse du Coran, il est demandé au traducteur la connaissance de la langue arabe, du contexte de révélation des versets (les circonstances à cause des quelles Dieu releva ce verset et aussi la mentalité du peuple de l’époque) et surtout l’esprit critiques pour comprendre la cohérence que des versets avec leur époque et qu’on ne saurait les juger en fonction de nos critères d’aujourd’hui.
    Et je pense que Mr. Kouanda ignore cela en jouant l’autruche. Et voulant se mettre du côté des terroristes on peut dire que ce monsieur occulte que quelques versets révèlent en situation de guerre entre des peuples qui vivaient dans une même contrée, et cela c’est faire preuve de mauvaise foi.

    Dans son discours maladroit et dangereux, monsieur Kouanda nous montre qu’au Burkina, pour une vraie religion musulmane, une religion de paix et de la tolérance, il faudrait d’abord que le Faso se dote d’un centre de formation des imams dont le cursus serait connu d’avance. Par exemple : "Histoire de l’Islam", "sciences coraniques" ou "vie du prophète" théologie islamique. Mais aussi informatique et communication, arabe et Français, ainsi que des cours dans nos langues nationales : Dioula, Mooré, Bissa. A l’heure actuelle, on ne sait pas vraiment comment on devient imam au Faso. Il semblerait que ce soit même chose que dans les églises évangéliques où n’importe qui peut devenir "pasteur" "évangélique" fondateur de sa propre "église", du jour au lendemain, ce qui fait qu’on y retrouve beaucoup de faux pasteurs, mais vrais charlatans et escrocs...Par exemple, pour devenir "rabbin" chez les juifs ou "prêtre" chez les catholiques, il faut étudier sérieusement et rigoureusement pendant de longues années. Dans l’islam au Faso, il y a certes de plus en plus d’imans très instruits et des docteurs passés par de grandes universités au Maroc, en Egypte, En Arabie ou en Malaisie. Mais il y a encore beaucoup d’analphabètes sachant juste réciter par cœur un semblant de Coran, qui s’autoproclament imams. Il faut que tout soit clarifié par le Ministère de l’Intérieur.

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