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Pénurie de carburant au Burkina : Les files d’attente ont encore repris dans certains quartiers de la capitale

Publié le samedi 7 janvier 2023 à 18h40min

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Pénurie de carburant au Burkina : Les files d’attente ont encore repris dans certains quartiers de la capitale

« Il n’y a plus de rationnement, les quantités sont livrées à 100% aux distributeurs ». C’est ce qu’avait annoncé le ministre du commerce Serge Poda, au journal de 20h de la RTB, le mardi 3 janvier 2023.

Si la situation s’était effectivement plus ou moins améliorée au lendemain de la déclaration du ministre, les files d’attente ont repris de plus belle dans certaines stations-services de Ouagadougou, ce samedi 7 janvier 2023.

C’est le cas de cette station service située dans le quartier de Bissighin de l’arrondissement n°8 de Ouagadougou. Smaïla Konfé qui déplore cette situation, demande que des solutions idoines soient vite trouvées à la pénurie de carburant.

La file d’attente pour se ravitailler en essence dans une station-service de Bissighin

« C’est un problème pour nous qui travaillons dans le privé, quand on arrive en retard au service pour cause de recherche de carburant », déclare-t-il.

M. Konfé affirme qu’il s’est retrouvé en rupture d’essence après avoir sillonné plusieurs stations-services depuis les quartiers de Tampouy, Kilwin et Rimkièta.

Smaïla Konfé venu s’approvisionner en carburant, espère rapidement un dénouement de la situation

Partout où il s’est rendu, M. Konfé confie que les stations sont bourrées de monde ou ne possèdent plus d’essence. Nous l’avons effectivement constaté lorsque nous parcourions les rues de Rimkièta jusqu’à Bassinko.

Balkissa Ouédraogo, étudiante à l’université Joseph Ki-Zerbo a aussi souhaité que cette pénurie de carburant qui n’a fait que trop durer, cesse au plus vite.

Balkissa Ouédraogo, étudiante à l’université Joseph Ki-Zerbo

Elle craint que cela finisse par avoir un impact sur ses études si toutefois, il lui venait de ne pas disposer de carburant pour se rendre à l’université.

Lire aussi Pénurie du carburant au Burkina : "Malgré tout..., on aurait pu souffrir moins que ça, si les Burkinabè n’étaient pas foncièrement mauvais", fustige un commerçant

Depuis la survenue de la perturbation de la livraison du Super 91 aux stations-services, des revendeurs d’essence se sont frotté les mains. Certains mêmes, revendaient le litre au prix de 5000 francs CFA.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 janvier 2023 à 22:33, par SID PAWALEMDÉ En réponse à : Pénurie de carburant au Burkina : Les files d’attente ont encore repris dans certains quartiers de la capitale

    C’est quel type de gouvernement que nous avons dans ce pays ? Un gouvernement sans fermeté ? Un gouvernement qui ne peut pas dire aux propriétaires de stations service de licencier tout pompiste qui venait à servir même un litre d’essence dans un bidon. Un gouvernement qui laisse créer une pénurie fictive de carburant qui perturbe toutes les activités surtout scolaires. Hier 06/01/2023, j’ai quitté l’hôpital Yalgado vers 23 heures et toutes stations que j’ai vues servait du carburant dans des bidons de 20 litres avec lumière éteinte. Ça c’est quel gouvernement ? Le Président Ibrahim Traoré doit changer cette équipe. Ce qui m’énerve, c’est que des intellectuels comme Bassolma Bazié se trouve dans cette équipe incapable de taper dur sur ces revendeurs de carburant à 2 500 FCFA le litre. Autant rendre sa démission. Ce soir du 07/01/2023 encore, la même scène de bidons jaunes se poursuit à 22 h 30 avec lumière éteinte.

  • Le 8 janvier 2023 à 12:01, par warzat En réponse à : Pénurie de carburant au Burkina : Les files d’attente ont encore repris dans certains quartiers de la capitale

    Dans les provinces, les queues provoquées par les réseaux sociaux sont rares, les ravitaillements dans des fûts de 200l et même moins volumineux sont interdis et surveillés par les populations. Il faut que les forces de l’ordre sachent à quoi servent et pour qui les ravitaillements dans des fûts. Les engins de chantier tournent au gasoil qui n’est pas concerné. Bref a-t-on le droit de stocker des volumes importants d’essence dans des fûts et dans des lieux non sécurisés ?

  • Le 8 janvier 2023 à 14:00, par Ka En réponse à : Pénurie de carburant au Burkina : Les files d’attente ont encore repris dans certains quartiers de la capitale

    ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’Il n’y a plus de rationnement, les quantités sont livrées à 100% aux distributeurs ». C’est ce qu’avait annoncé le ministre du commerce Serge Poda, au journal de 20h de la RTB, le mardi 3 janvier 2023.

    Pénurie de carburant au Burkina : Les files d’attente ont encore repris dans certains quartiers de la capitale.’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’
    C’était prévisible avec le calcul de poutine de faire souffrir le monde. Et pourtant c’est vrai que le mensonge est érigé en système de gouvernance dans le pays des hommes intègre depuis l’ère Compaoré. Au Burkina, on joue à "Tout va très bien Madame la Marquise", et on ne supporte pas la moindre critique, même, et surtout, si elle est justifiée. "Il n’y a que la vérité qui blesse" dit le proverbe.

    Le problème c’est qu’au Burkina nous n’avons jamais subi une crise de carburant, ce n’est qu’un commencement et je conseille au peuple de faire comme ‘’’’’le vélo !’’’’’ Quand à ma vieille CAMICO, j’ai prévu depuis longtemps de réserve d’essence pour elle quand Poutine a décidé de piétiner l’Ukraine.

    J’ai déjà fait un commentaire sur le problème de manque de carburant et dire que nous assisterons à un phénomène cyclique, répétitif sans réellement mettre les mains dans la farine. Tant que le gouvernement n’aura pas le courage de prendre les mesures adaptées en disant la vérité au peuple, nous aurons malheureusement à revoir encore ces scènes de désolation, de chaos orchestrés par l’homme contre l’homme.
    C’est un peu cela la politique africaine dont les impérialistes nous demande de résolver nous-mêmes nos problèmes ! Eh bien, voilà un cas pratique qu’on impose à nos dirigeants.

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