LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Prélèvement de 1% sur les salaires pour soutenir l’effort de guerre : « Je ne suis pas contre, seulement, la manière de procéder fait défaut »

Publié le dimanche 8 janvier 2023 à 22h50min

PARTAGER :                          
Prélèvement de 1% sur les salaires pour soutenir l’effort de guerre : « Je ne suis pas contre, seulement, la manière de procéder fait défaut »

Le 9 décembre 2022, le ministre de l’économie annonçait que sera opéré un prélèvement de 1% sur le salaire net des travailleurs publics et privés pour soutenir l’effort de guerre. Toutefois, ce communiqué n’a pas fait que des heureux. Si certaines structures syndicales telle que l’Unité d’action syndicale ont opposé un niet à cette idée, certains l’applaudissent tandis que d’autres proposent que cela se fasse sur la base du volontariat. Face à ce contraste troublant qui divise les défenseurs des droits des travailleurs, Lefaso.net a tendu son micro aux agents même du secteur public et privé pour recueillir leurs avis sur la question.

Kader Ouattara, salarié du privé

« Nous vous remercions pour l’approche. Déjà nous, nous avions une inquiétude par rapport à cela. Le Burkina même a beaucoup souffert de la malgouvernance. Il y a donc lieu de s’inquiéter sur la finalité de ses fonds qui seront prélevés dans les comptes. Déjà, sur des salaires qui ne sont pas assez élevés si on doit encore prélever 1%, il y a lieu de s’inquiéter. Aussi nous nous questionnons sur ce qui sera fait de cet argent prélevé et comment cela sera fait ? Parce qu’il y en a dans le circuit qui vont vouloir échapper à cette mesure. Il faut que tout soit bien mise en œuvre pour que cela puisse toucher l’ensemble de la population.

Que ce ne soit pas juste une partie de la population qui contribue alors que d’autres échappent à cette mesure. Ce que je voudrais ajouter c’est qu’il faut que ce soit de façon négociée et volontaire. Peut-être même que certains donneront plus que ce que le gouvernement prévoit de prélever. Ponctuellement, chacun a eu à contribuer quelque part à aider un déplacé interne dans sa famille et donc fait déjà l’effort de le soutenir. J’appelle les autorités à veiller à ce que ce prélèvement soit fait au niveau de tous les salariés sans favoritisme et avec vigilance ».

Kader Ouattara, salarié du privé

Romaric Ange Dimitri Ouédraogo, salarié du privé

« Je salue l’effort du gouvernement. C’est une bonne initiative et elle est louable si c’est vraiment pour soutenir l’effort de guerre. En espérant que cela ne va pas dépasser les deux ans annoncés. Avec ce que nous avons vu pour les régimes précédents, je suis un peu sceptique. Il y a aussi des agents qui touchent le salaire minimum. Ils sont ceux qui vont ressentir le plus cette mesure et de façon négative. Je demande aux employeurs de ceux-ci de revaloriser ces salaires afin que ces derniers ne ressentent pas le prélèvement. C’est déjà difficile pour eux et il faut encore qu’ils fassent encore un effort de guerre. J’encourage néanmoins les dirigeants pour ce qu’ils font déjà et qu’ils continuent dans cette lancée ».

Romaric Ange Dimitri Ouedraogo, salarié du privé

Edmond Tiendrébéogo, Fondateur de l’école international de lecture d’écriture et d’oralité

« De prime abord, il faut reconnaître que la situation sécuritaire impacte toutes les couches de la population burkinabè. De ce fait, il est incontournable que chacun se donne d’une manière ou d’une autre pour qu’on puisse juguler cette crise sécuritaire qui permettra une relance économique effective à tous les niveaux. Par rapport au prélèvement de 1% du salaire des fonctionnaires pour soutenir l’effort de guerre, personnellement je ne suis pas contre.

Seulement, la manière de procéder fait défaut parce que, quand on parle d’efforts de guerre, cela suppose que ce doit être volontaire. Et je suis convaincu que si on part dans le sens du volontariat, c’est à dire inviter chacun à apporter quelque chose pour l’effort de guerre, on pourra récolter plus que le prélèvement de 1% sur le salaire des travailleurs. Mais si on veut imposer un prélèvement, c’est comme si les travailleurs ne sont pas conscients et qu’ils ne sont pas d’accord pour donner quelque chose pour qu’on puisse venir à bout de l’hydre terroriste qui sévit au Burkina Faso depuis 2015.

Alors que si on leur permettait de façon volontaire de participer en ouvrant une liste sur laquelle chacun va s’inscrire et mettre le montant qu’il voudra qu’on prélève sur son salaire, on pourra avoir un montant plus élevé, que de retenir 1% sur les salaires. Personnellement, j’en connais une dizaine qui sont prêt à donner un mois de leur salaire, au lieu des 1% ».

Edmond Tiendrébéogo

Samson Somé, agent à Bafudji info

« Je salue la pertinence de l’idée de prélèvement de 1% pour contribuer à l’effort de guerre. Au Burkina, il y a beaucoup à faire et quand il y a des sacrifices à faire, il faut les faire. Sur le plan militaire, nos soldats n’ont pas les armes nécessaires pour le combat et il se trouve que nos ennemis sont mieux armés que nous. Il est clair qu’il n’y a donc pas d’équilibre. Aussi, ceux qui se sacrifient méritent d’être récompensés à la hauteur de leurs efforts.

Vous convenez avec moi que ce n’est pas tout le monde qui va s’enrôler et si une personne décide de le faire, elle mérite d’être payée. Déjà que les primes sont dérisoires et que certains d’entre eux ont des familles qu’il leur faut nourrir, on comprend que 1% c’est un sacrifice qu’on peut faire. Nous on dort tranquillement mais on doit penser à ceux qui veillent sur nous pendant ce sommeil-là. Cependant, le vrai problème sera la mise en application de l’initiative. Est-ce que le prélèvement ira à qui de droit ?

Est-ce que des mesures seront prises pour éviter d’éventuels détournements ? Est-ce que cet argent-là sera directement destiné à l’effort de guerre ? C’est ce qu’on se demande aussi. Je suggère en tout cas que des mesures fortes soient prises pour ce faire. Pour finir, je voudrais que ce soit toute la population, sans exception, qui contribue à cet effort de guerre et que ça ne se limite pas seulement aux travailleurs du public et du privé. Je ne pense pas que 1% peut jouer sur la vie de qui que ce soit ».

Samson Somé

Oscar Thiombiano, juriste, expert en négociations et gestionnaire de projet

« C’est à travers la presse que j’ai appris ce projet de prélèvement sur le salaire net des travailleurs du public et du privé. C’est un acte louable et noble. Dans ce contexte d’insécurité, tous les Burkinabè sont conscients de l’urgence et des efforts que nous devons consentir en tant que patriotes pour endiguer le phénomène du terrorisme car si le navire chavire, c’est nous tous qui allons couler. Néanmoins, cette dynamique, quoique louable et amorcée par l’exécutif, revêt à mon avis des limites qu’il sied de relever.

En d’autres termes, ce projet est perfectible. Dans ce contexte où les Burkinabè subissent déjà de plein fouet les effets de la cherté de la vie, leur imposer ce prélèvement serait leur faire avaler une pilule amère et je crains que cela ne crée une crise sociale. L’Etat aurait pu recourir à d’autres canaux et envisager d’autres stratégies pour combler le trou budgétaire parce que les partenaires sociaux participent déjà d’une certaine manière à l’effort de guerre à travers le prélèvement de l’IUTS. Pourquoi imposer un autre prélèvement ?

Je crois qu’il faudrait trouver un cadre de concertation avec les syndicats pour dégager un terrain d’entente. Je vois que la mesure a été prise sans le moindre échange franc avec les acteurs concernés, alors que ces dernières années, il a été constaté au sein de la grande muette une mauvaise gestion qui a causé une fracture de la confiance des citoyens. Il aurait fallu au préalable qu’une ligne de conduite claire soit établie quant à la façon de gérer ces fonds et ce de manière transparente, pour que les burkinabè puissent accepter plus facilement ce projet ».

Oscar Thiombiano

Aboubacar Zoungrana, directeur général de Amitel

« Cette volonté du gouvernement de solliciter la contribution de tous les Burkinabè afin de contribuer à l’effort de guerre n’est pas mauvaise en soi. Là où ça bloque, c’est l’impression de l’injustice sociale. Au moment où on demande au fonctionnaire qui croule déjà sous le poids d’une misère entretenue depuis des décennies, des enquêtes révèlent des malversations financières estimée à plus de1000 milliards de francs CFA dans les secteurs des mines et du foncier.

Ajouté à cela les créances dues par les entreprises à l’Etat, les factures impayées, les dossiers de corruption non encore élucidés. Nous avons encore en mémoire cette histoire du charbon fin, pour ne citer que cela. Vous mettez tout cela dans la balance, et vous verrez que les 20 milliards attendus dans ce prélèvement de 1% risquent de constituer simplement une injustice de trop vis-à-vis les agents du public et du privé.

En plus de cela, je pense que l’Etat gagnerait à se pencher réellement sur notre modèle économique qui est en grande partie structuré sur l’économie informelle, très souvent difficile à contrôler. Si ce travail est fait, cela permettra de relâcher un tant soit peu la pression sur les maigres salaires des travailleurs. Vous avez enfin les grosses révélations qui sont en cours que ce soit par le biais des journaux ou des particuliers, même si cela reste à vérifier et à confirmer.

C’est tout cela qui milite en faveur du refus observé par les secrétaires généraux des syndicats en décembre dernier. Personnellement, je pense que l’option la moins risquée et la plus équitable serait de travailler à renflouer les caisses de l’Etat en recouvrant les sommes dissipées à travers les malversations financières. Si le terrain est ainsi balisé, sous le prisme de la transparence, aucun Burkinabè n’opposerait à mon avis un refus sur une éventuelle mobilisation de fonds en faveur de l’effort de guerre ».

Aboubacar Zoungrana

Erwan Compaoré
Innocent Alloukoutoui
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 6 janvier 2023 à 21:00, par vision En réponse à : Prélèvement de 1% sur les salaires pour soutenir l’effort de guerre : « Je ne suis pas contre, seulement, la manière de procéder fait défaut »

    C’est vrai tout le monde se demande sur la gestion de ce prélèvement ? Pourquoi autant de questionnement ? Nous sommes sommes tous convaincus que 95% des fonctionnaires profitent d’une manière ou d’une autre du citoyen Lamda. La majorité des fonctionnaires sont des dealers, du vigil à la porte jusqu’aux directeurs généraux. J’ai travaillé dans le privé au Burkina, pour un chèque à encaisser au trésor public, il faut donner un certain pourcentage au directeur financier du ministère concerné par le marché pour encaisser ces chèques. C’est triste et lamentable, la corruption s’est institutionnalisée, si tu refuses la corruption, on te dégage. Les entreprises privées attributaires des marchés publics souffrent, beaucoup n’arrivent pas à payer les salaires de leurs employés pour le blocage des chèques.
    Personnellement en 2015 mon papa était en fin de vie, des infirmiers de l’hôpital Yalgado m’ont proposé de me vendre du sang et pourtant on m’avait dit qu’il n’ y avait plus de sang !
    C’est vraiment ignoble Ceux qui refusent de cotiser 1% de leur revenu net.
    Les fonctionnaires intègres, ça se compte du doigt aujourd’hui !
    Alors syndicalistes arrêtez votre connerie, personne n’est propre au Burkina aujourd’hui, soit tu as corrompu ou on t’a corrompu !
    Les vols effectués par les précédents gouvernants seront remboursés, les fonctionnaires ou politiciens voleurs vont répondre de leur forfait. En attendant on a besoin de l’argent frais pour dégager les terroristes, les délinquants, c’est le plus important. C’est aussi légitime d’exiger de ce gouvernement d’être transparent dans la gestion de ces fonds et de nous faire un compte rendu chaque 3 mois, quoiqu’on fasse il y aura toujours des brebis galeuses. Alors vigilance, contrôle et prudence sont les critères d’une bonne gestion.
    Personne ne viendra bâtir notre pays à notre, soyons intègres et solidaires et surtout que chacun se contente de ce qu’il gagne à la labeur de son travail. Soyons intègres svp

  • Le 7 janvier 2023 à 13:35, par Renault HÉLIE En réponse à : Prélèvement de 1% sur les salaires pour soutenir l’effort de guerre : « Je ne suis pas contre, seulement, la manière de procéder fait défaut »

    1% sur les salaires = 0,75% pour payer Wagner + 0,25% pour la retraite du futur maréchal Issoufou TOURÉ.
    C’est normal, puisque Wagner va transformer le BF en paradis, un service, ça se paye !
    Chaque mois, ça fait au moins 75 millions par mois pour Wagner, et 25 millions par mois pour le futur maréchal.
    Au bout de 10 ans, 3 milliards de francs-CFA-ECO sur un compte en Suisse pour le Maréchal TOURÉ.

  • Le 7 janvier 2023 à 15:12, par wena saam yandé ! En réponse à : Prélèvement de 1% sur les salaires pour soutenir l’effort de guerre : « Je ne suis pas contre, seulement, la manière de procéder fait défaut »

    Je pense qu’il faut qu’on se disent aussi certaines vérités. Nous ne voulons pas nous sacrifier pour la défense du pays, et on veut attendre tout de l’état. On nous demande seulement 1/100 de notre salaire pour organiser et préparer les VDP pour défendre nos villes et villages, on oppose un refus catégorique. Et après on sort organiser des conférences de presse pour dire qu’il y a ceci ou cela dans notre villages, dans notre région, que notre village ou notre région est attaqué ou menacé, et de se poser souvent des questions idiotes à savoir si notre région fait partie de la république et je ne sais quoi encore... Mais Burkinabès, prenons conscience de la réalité...! Qui va venir défendre ce pays à notre place...! Nous sommes tous embarquer dans cette guerre, que l’on soit syndicaliste ou pas, travailleur ou pas. Ne nous voilons pas la face. Même si l’on pense que parce qu’on est à Ouaga où à Bobo, qu’on est en sécurité, nous ne pouvons ignorer que d’autres personnes qui sont nos concitoyens, qui sont nos proches en soufre. C’est une fuite en avant de demander aux autorités de récupérer les fonds détourner, de dépoussiérer les dossiers sales de corruption et autres, tout en sachant que les procédures pour y parvenir peuvent êtres longues. C’est vraiment cynique, et méchant ! Wena Saam Yandé !!!

  • Le 7 janvier 2023 à 20:04, par Stop ! En réponse à : Prélèvement de 1% sur les salaires pour soutenir l’effort de guerre : « Je ne suis pas contre, seulement, la manière de procéder fait défaut »

    Une question éminemment économique et financière doit être solutionnée par des instruments économiques et financiers, mais on se rend compte que la question du prélèvement de 1% sur le salaire net a été déviée vers les sentiments et les personnes se laissent guider par leurs émotions.
    Primo, on ne devrait pas procéder au recrutement massif (50 000) de VDP sans savoir comment financer la rémunération des personnes recrutées. Dans l’urgence, on pouvait y aller crescendo. Qu’à cela ne tienne, c’est déjà fait !
    Secundo, la question du prélèvement sur le salaire net des travailleurs, de quel salaire net parle t-on ? Car le vrai salaire net du travailleur n’est pas à la source à la solde mais dans le net bancaire ou des établissements financiers qui hébergent ces salaires. Ensuite, a t-on tenu compte des quotités cessibles règlementaire car bon nombre de travailleurs n’en disposent pas. Alors, l’Etat devra commettre des impairs, car soit il viole ses propres textes en procédant à un prélèvement sans tenir compte de la quotité cessible, soit il en tient compte et dans ce cas certains travailleurs ne doivent pas être affectés par les prélèvements et donc il créera des discriminations et des divisions entre travailleurs toute chose à éviter dans le contexte actuel.
    Tertio, la question devrait être traitée par les instruments de régulation budgétaire, économique et financière et la question que le gouvernement devrait se poser est la suivante : "comment créer 106 milliards FCFA dans un contexte économique difficile et marqué par le terrorisme avec une adhésion volontaire de toutes les couches socio-économiques du pays " ? Accroitre l’assiette fiscale dans un contexte économique morose n’est pas efficace. Une réponse urgente à mon avis demeure dans l’instrument financier et dans une bonne communication et sensibilisation. Faire un appel à mobilisation de l’épargne populaire nationale (avec l’appui des sociétés de gestion et d’intermédiation et autres pour la mobilisation) avec des taux d’intérêts relativement faibles par rapport au marché financier (ex:4%/l’an et c’est là qu’intervient la batterie de communication pour une adhésion massive) et au lieu de 106 Milliards FCFA c’est plus que cela qui serait mobilisé et ce, à moindre coût et en un moindre temps (quelques semaines). Et le remboursement de cet emprunt sera fait par tout le monde à travers l’État sur une durée donnée (le Trésor sait faire cela). Tout le monde gagne et tout le monde est content, c’est cela l’exercice. La question n’affectera pas seulement une frange de la population (que sont les travailleurs) mais tout le monde sera concerné, engagé et regardant sur la gestion (transparente) du fonds constitué pour des résultats sur le terrain sécuritaire.
    Juste un avis sur ce débat qui divise inutilement dans un contexte où l’unité et la solidarité doit régner !!!

  • Le 9 janvier 2023 à 03:41, par AFRICAIN En réponse à : Prélèvement de 1% sur les salaires pour soutenir l’effort de guerre : « Je ne suis pas contre, seulement, la manière de procéder fait défaut »

    UN PEUPLE QUI NE FINANCE PAS SA SÉCURITÉE FINANCERA SES ENVAHISSEURS ! LES DJIHADISTES ET LES COLONS ! NOUS AVONS DES GENS QUI NOUS DÉTOURNENT ICI PARLANT DE MARECHAL TOURÉ OU DE WAGNER, RESTONS LUCIDES ET À LA HAUTEUR DES ENJEUX DONT TOUT UN CONTINENT FAIT FACE ! LE DJIHADISME ET LE COLONIALISME CRIMINELS !

  • Le 9 janvier 2023 à 08:03, par justice En réponse à : Prélèvement de 1% sur les salaires pour soutenir l’effort de guerre : « Je ne suis pas contre, seulement, la manière de procéder fait défaut »

    Le secteur informel doit être « structuré » par les impôts. On s’acharne sur les impôts des terrains bâtis et non bâtis, alors qu’il y a des niches des milliers de milliards dans le secteur informel. Sinon expliquez moi comment on doit payer des impôts sur des biens non mis en valeur et non commercial comme les parcelles. Et le secteur informel regorge des milliards parce que ces derniers exercent des activités lucratives ? Je suis d’accord avec les terrains exploités à usage commercial, la taxe de résidence sur les salaires, les détenteurs de IFU, de RCCM, de numéro CNSS, sur la facture SONABEL, sur les comptes commerciaux de l’ONEA et surtout par le secteur informel ou le désordre profite à une minorité de personnel.
    C

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique