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Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

Publié le samedi 14 janvier 2006 à 10h14min

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Paramanga Ernest Yonli, reconduit à la tête du gouvernement burkinabè le 7 janvier dernier a animé un point de presse en rapport avec la formation du nouveau gouvernement, ses grands axes et les objectifs de travail de son équipe le vendredi 13 janvier à la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale.

Fini le temps des émotions suite à la formation du nouveau gouvernement du quinquennat du président Blaise Compaoré. La nouvelle équipe, conduite par Paramanga Ernest Yonli forte de 34 membres, a pour objectif prioritaire la mise en œuvre du programme quinquennal du président du Faso « Le progrès continu, pour une société d’espérance ».

Il s’est agi donc pour le Premier ministre Ernest Yonli, qui avait à ses côtés le ministre de l’Information M. Joseph Kahoun, et le ministre chargé de relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, M. Adama Fofana, d’éclairer et de rassurer le peuple burkinabè sur les engagements pris par le président Compaoré.

Ceux-ci se résument en six (06) axes : la valorisation du capital humain par l’éducation, la formation, la santé et l’emploi, l’élargissement des opportunités de création des richesses par la diversification des sources de croissance, la construction de nouvelles infrastructures économiques et de soutien à la production, l’accélération des réformes et la modernisation de l’Etat, le rayonnement culturel artistique et sportif du Burkina, la consolidation du leadership du Burkina Faso dans l’intégration régionale et de son rayonnement international.

Les défis de l’équipe Yonli III

Face à ces engagements, le Premier ministre a affirmé que la réussite par son équipe passe par quatre exigences : l’exigence de respect (celui de la parole donnée) pour honorer les engagements pris devant le peuple, l’exigence d’efficacité (réussir ces engagements dans l’espace des cinq ans), l’exigence de compréhension (instaurer le nécessaire dialogue continu et la disponibilité constante). Enfin, celle de changement (œuvrer pour une transformation positive de la société burkinabè). Le Premier ministre s’est voulu très clair ; « sa nouvelle équipe a une obligation de résultats et cela en l’espace de cinq ans ».

Du choix des hommes et du redimensionnement

Voilà pourquoi il a expliqué que la formation et la composition de son équipe obéissent à « l’impératif de mieux cadrer avec les missions découlant des engagements politiques du président du Faso ». Pour lui, l’impératif de temps a conduit au choix d’hommes qualifiés et il ne s’agit pas de partage du gâteau ou de faire plaisir à telle ou telle personne.

Le redimensionnement de certains ministères, « obéit à un souci de cohésion en matière de développement mais surtout de visibilité de certains d’entre eux ». « Avec le redimensionnement, les missions assignées aux différents ministères sont très claires et précises » , a-t-il laissé entendre.

L’équipe Yonli III qui doit conduire la nouvelle ambition collective (celle du progrès continu pour une société d’espérance), a décidé de baser sa stratégie d’action suivant deux indicateurs : d’une part, le renforcement de la durabilité et la qualité de réponses économiques et de l’autre la réalisation de réponses pertinentes et visibles aux demandes sociales des Burkinabè.

Sur le premier point, il s’agira de parvenir à une croissance plus équitable et plus solidaire pouvant offrir aux plus démunis des services sociaux de qualité, riches en création d’emplois, et génératrice de revenus. Par rapport aux réponses à apporter aux doléances sociales imminentes, M. Yonli a précisé que son équipe mettra l’accent sur la lutte contre l’insécurité, la fraude et la corruption.

Il a par ailleurs indiqué que cette lutte nécessite du temps et des moyens collectifs. Voilà pourquoi il a rappelé tous les citoyens à la culture de la conscience citoyenne.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Séraphine SOME
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 14 janvier 2006 à 13:17 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

    Mr YONLI veut oeuvrer pour une transformtation Positive de la Société Burkinabé,
    comme dirait un ex-premier du Poitou en France : la Positive Atitude..... !!!!!!!!!
    Mais pour YONLI attiendre cet objetif passe forcement par la lutte contre l’insécurité, la fraude et la Corruption. Moi j’aurai tendance à mettre la Corruption en première place en tout cas.
    Il rappelle également tous les Citoyens à la culture de la Conscience Citoyenne.
    Quel beau discours quand t-on sait que le pays des Hommes Intègres repond toujours à ce nom que grâce à son Peuple.
    La conscience citoyenne si et seulement si les Gouroux l’avaient.
    Lemossy

    • Le 14 janvier 2006 à 14:03 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

      Pas de hiérarchie entre ces maux qui minent le Burkina.
      Donc, bon courage au premier ministre et à toute l’équipe gouvernementale.
      L’obligation de résultat se distingue de l’obligation de moyen et c’est au bout des 5 années que le bilan doit être tiré.
      Alors, à bons entendeurs, salut Mesdames et Messieurs Les Ministres. Beaucoup de courage dans ce pays qui n’est pas favorisé par la nature....

      • Le 14 janvier 2006 à 15:55, par Zigule En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

        Comment pourrait-on lutter par exemple contre la fraude si les grands messieurs chargés d’assurer cette lutte sont corrompus ? De plus, je ne crois pas que la nature puisse tout justifier ; je pense qu’on souffre beaucoup plus des dérives de nos comportements irresponsables que des mefaits de la nature. Si nos braves femmes sont toujours obligées de parcourir plus de 5km pour se procurer de l’eau à boire, ce n’est pas le fait de la nature ; c’est parce qu’il y a des ministres qui se promènent avec 750 millions dans leur malette sans être inquiétés.

    • Le 14 janvier 2006 à 15:49, par Maty En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

      Ca y est. Il s`y voit deja pour cinq ans ! Et il a surement raison, car comme il y a eu des raisons pour le reconduire, il y en aura encore de bonnes pour le maintenir. Pour ne facher personne on a fait le choix de garder tout le monde (sauf les malades), alors pourquoi voudrait-on facher quelqu’un apres les municipales ou les legislatives. Et oui, l`horizon de Yonli est de cinq ans, peu etre meme dix, pourquoi pas. Il en va de meme pour ses anciens nouveaux ministres pour peu quìls ne tombent pas malades ou ne commettent pas de bourdes.
      Bravo, bravo, bravo...ca c’est le vrai changement ! a nous revoir dans cinq ans.

      • Le 14 janvier 2006 à 18:31 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

        Maty, je n’ai pas pour habitude de répondre directement aux propos des lecteurs mais je pense que certains devraient réfléchir avant d’écrire des inepties du genre que des ministres se promènent avec 750 millions (affaire MEBA). Peut-être que ton aigreur est dû au fait que tu voudais être à leur place ? Même le Burkinabé le moins intelligent ne confierait pas une telle somme à quelqu’un. Arrêtez d’être mouton car il est ressorti depuis qu’une cabale a été montée contre le pauvre MEBA qui n’est pas un poids lourd dans son parti afin de l’évincer. C’est dommage que jusque là vous ne voyiez pas plus loin que le bout de votre nez.

        Yvon

        • Le 14 janvier 2006 à 18:38 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

          Message précédent destiné à zigule et non à maty à qui je présente mes excuses.

        • Le 14 janvier 2006 à 20:30, par Jean Pascal En réponse à : Monsieur Yvon doit respecter les autres

          Je suis choque par le ton de Monsieur Yvon. Respectez les opinions des autres s’il vous plait. Votre language grossier et manquant de substance montre que vous etes a court d’arguments. Du calme, ainsi les gens auront le courage de participer a ce forum qui est avant tout une tribune d’echange et d’enrichissement mutuel.

          • Le 14 janvier 2006 à 20:37, par Jean Pascal En réponse à : Paul Hilaire

            Il n’y a pas de tort a ecrire que le systeme a ses maux au nombre desquels la corruption, l’affairisme, l’absence de patriotisme de certaines autorites et l’absence de politique sociale clairement definie. La politiue ultra-liberale poursuivie aujourd’hui ne vise qu’a enrichir l’elite grace aux commissions et collusions entre les differents acteurs politiques et economiques. Il faut le dire afin qu’on y remedie a temps. Car ce qui est arrive en Cote D’Ivoire puet egalement arriver un jour au Burkina si la politique d’"exclusion" ne prend pas fin.

        • Le 15 janvier 2006 à 00:01, par Alain En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

          Tu n’as pas l’habitude de repondre directement aux lecteurs ; eh bien, tu aurais mieux fait de te taire. Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Il fallait plutôt voir le fond des problèmes indexés par Zigule. Il a posé une question très intéressante : la nature justifie-t-elle tous les maux dont souffre le peuple burkinabé ? repondons à cette question

          • Le 15 janvier 2006 à 08:58 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

            A cette question moi je dirais comme la dernière, le probleme au Burkina-Faso c’est quoi ? C’est juste une affaire "Culture " j’oserais dire au niveau ou nous sommes. Parceque je suis sur que certains d’entres nous, en tout une bonne partie des personnes qui sont sur ce forum si on leur donne la Gestion du pays demain lundi 16 Janvier 2006, ils feront le même travail que ceux qui sont aujourd’hui ou qui sont passés au pouvoir c’est à dire, les amis, la famille, des 4x4 ,villa à Ouaga2000 et j’en passe.
            Vous connaissez bien le terme : " l’Etat ce n’est pas le champs à ton père ?" ou bien Si vous ne voulez pas que je mange, alord dites à ceux qui sont là Haut de ne plus manger aussi ? ou bien pour un cas que je connais bien. Un monsieur qui travaille dans un hotel au pays qui est monté chef un jour et ses collègues apres 2 mois à ce poste et rien ne se passait comme au temp de prédécesseur ( coté affaires bien sur) sont venus lui dire ceci : Tu sais Mr Tibo, tu es venu trouvé l’hotel à 5 étages sache que tu ne pourras pas le monter à 6 étages ni le baisser à 4 non plus. Donc si tu ne veux pas manger laisse la route c’est clair ?
            Et chancun de nous à entendu ou vecu de près des affaires comme cela.
            Et Laurent BADO, le fervant opposant avant d’etre député ? Est devenu quoi comme les autres. Lui qui disait que les gros salaire de Député n’etait pas justifié, qu’est ce qu’il a dit quand lui meme est rentré à l’assemblé ? Que s’est pas assez !!!!!
            Donc il faut changer à la base, commencer à éduquer les enfant de moins de 10 ans à comment vivre dignement, ne pas aller voter parceque j’ai pris 1000FCFA ou un tee-shirt là éventuellement on aura des résultats car la Jeunesse que le Burkina a à son effectif aujourd’hui, on peut parier fera le même travail que ceux quisont aujourd’hui. Et puis un grand probleme en Afrique c’est la Famille. Bien que je respecte et je suis très famille en plus en tout en core plus depuis que je ne reside plus au Burkina. Alors qui pourrait etre un Gouroux demain ou un chef de service, et laisser ses freres boire le Thé en longueur des journées voir des années au pays ? La famille sera le premier a vour traiter de Bounty, voila il est devenu grand aujourd’hui , et puis il fait le malin ?!!!!! Mais on verra DIEU est grand, toute chose à une fin sur Terre. Donc c’est compliqué voir meme très.
            C’est pourquoi moi je propose d’aller commencer à changer au niveau des tous petits qui à ce jour ne connaissent pas trop comment marche le Système, si non Nous c’est déjà gatter Tango Tango.
            Lemossy

            • Le 15 janvier 2006 à 09:18 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

              En lisant ce commentaire j’ai eu du mal à situer « Lemossy » en ce sens que son discours me semblait contradictoire par rapport à ses propos habituels, ne serait-ce que son message ci-dessus. Sans compter que le style d’écriture a semblé chuté brutalement en qualité et en pertinence. Alors je me demande donc si Lemossy était fatigué en rédigeant son commentaire ou bien s,agit-il simplement d’une usurpation de Pseudo ? Tikou.

            • Le 15 janvier 2006 à 10:51, par alain En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

              Bravo Lemossy, même si je ne suis pas d’accord avec tout ce que vous dites, je trouve personnellement vos propos responsables . J’espère pouvoir développer mon analyse ultérieurement.

            • Le 15 janvier 2006 à 12:00 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

              Je reconnais aussi que c’est compliqué Lemossy mais dire qu’on ne peut rien faire je trouve que c’est encourager ce qui se passe. Il n’y a pas de fatalisme. Pour moi c’est parce que ces gens-là n’ont jamais été inquiétés. Ils font ce qu’ils veulent et quand ça devient très genant, ils changent simplement de poste. Le problème c’est alors comment les inquieter, comment leur montrer qu’ils ne sont pas au-dessus de la loi : des punitions exemplaires et non un simple changement de poste.

              • Le 15 janvier 2006 à 15:24 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

                Je crois que c’est le systeme politique actuel qui a favorise et perennise la corruption et la decence morale que nous connaissons aujourd’hui. Dire que la culture y est pour quelque chose n’est pas exacte. D’autres avaient deja ecrit que les societes "collectives" etaient enclines a developper la corruption, mais ce sont des constructions venues d’ailleurs pour des raisons que nous connaissons deja. dans le cas du Burkina, je me souviens que le Conseil National de Revolution (CNR) avait pu faconner une societe de gens dignes, donc c’est le systeme actuel qui a laisse la chienlit s’installer. les cas de Bado et Pare sont edifiants et montrent a quel point l’argent est utilise pour detruire les valeurs morales. Devant cette situations que peuvent les pauvres dont certains dechantent et se mettre a courir apres le gain facile car n’attendant plus rien d’un systeme qui ne favorise que les courtisans, favorise le clientelisme. Donc il faut plutot commencer par secouer le systeme sinon rien ne changera. Il n’est pas tard mais je doute que ceux au pouvoir aujourd’hui arrivent a changer quelque chose, car trainant eux memes des casseroles.

          • Le 15 janvier 2006 à 09:21 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

            J’apprécie beaucoup la pertinence de tes propos. Bravo. Hugo

            • Le 15 janvier 2006 à 15:57, par le gêneur En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

              je pense qu’on ne peut rien attendre du système en place. Il a montré ses limites et il ne peut plus rien proposer aux burkinabè. Il yen a qui sont ministres depuis 18 ans ( salif diallo par exemple) et aujourd’hui l’usure du pouvoir se fait sentir. Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’actuellement au burkina faso nous avons des gestionnaires et non des dirigeants.Il s’agit de genres qui gèrent le train train quotidien, les affaires courantes sans aucune impulsion réelle d’ou l’absence de ligne et de stratégie claires.
              Pour revenir au débat je pense que c’est pas demander le ciel à nos dirigeants que d’exiger d’eux que les populations puissent accéder à l’eau potable( et ne plus disputer les rivières avec les animaux) et manger à leur faim. Ainsi au burkina faso est-il impossible d’élaborer une stratégie claire et durable de maîtrise de l’eau qui nous rendra moins dépendant des caprices de la nature surtout que les années à venir seront toujours plus dures avec le rechauffement climatique ?
              La question fondamentale, la chose fondamentale est d’aimer son pays. Et l’occident ne va jamais demander à nos dirigeants d’aimer leur pays. L’amour du pays vient du coeur parce que : à la terre il faut rester fidèle. Alors dernière question : pourquoi n’aimons pas nos pays en afrique ? Pourquoi nous les africains sommes pas fidèles à la terre ?

              • Le 15 janvier 2006 à 17:09, par rodriguez En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

                A "le geneur"
                Bravo et merci pour cette analyse on ne peut plus pertinente. C’est cela la question fondamentale : pourquoi les dirigeants africains et burkinabe en particulier n’aiment-ils pas leurs pays ? car lorsqu’on observe la manière de gouverner de nos Etats, tout porte à croire que non seulement nos dirigeants n’¡aiment pas leur pays, mais en plus ils detestent leur peuple qu’ils considèrent comme des bêtes sauvages. a chaque saison, il faut aller à leur rencontre à l’ouverture de la chasse. c’est ainsi que la totalité de ces promesses électorales restera inaccomplie. et comme ils savent bien que même si tous les instruits votaient à leur defaveur aux prochaines elections ils passeraient, alors ils n’auront que faire d’un éventuel bilan.
                Amadou Kourouma, lorsqu’il était en service au Togo, alors qu’il conversait avec son boy cuisinier sur les élections présidentielles, celui-ci lui confiât ceci : "(...) même si le peuple refuse de voter Eyadema, les animaux sortiraient de la brousse pour le voter...." Cette phrase sonnera longtemps dans la tête du célèbre écrivain maintenant disparu au point d’en faire le titre d’un de ses ouvrages après plus d’une dizaine dannées : "En attendant le vote des bêtes sauvages"
                Notre gouvernement profite encore et toujours du fait que son peuple soit timorré. le peuple ne va jamais lui exiger quoi que ce soit.... C’est pour ça que ça dure ; c’est pour ça que Blaise a presque été plébiscité après plus de 18 ans au pouvoir pourtant jalonné ça et là de mal gouvernance, de corruption, d’injustices, d’insécurité, de misère... et j’en passe.
                rodriguez

                • Le 15 janvier 2006 à 21:44 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

                  J’aimerais savoir si quelqu’un sur ce forum connait en Afrique, un Homme qui avant d’etre au pouvoir etait "l’Homme idéal" et uen fois au pouvoir fait ce qu’il disait avant ? Moi à ma connaissance en tout cas je ne connais. Ou s’il y’a eu ils ne sont resté longtemps en vie.
                  Combien de chefs d’Etats Africains aujourd’hui etaient des fervants opposants avant d’etre au pouvori ? Que font -il aujourd’hui ?
                  Donc sans vouloir encourager le pouvoir en place de faire ce qu’il veule je penses que nous ou du moins un bonne partie contribue également sans savoir peut etre à ce Système. Qui aujourd’hui n’est pas content d’avoir des relations " les Bras longs" au pays ? Dire que je suis un peu fataliste, sans je peux le reconnaitre. Puisque le probleme c’est quoi aussi ? Nous on parle sur ce forum sans inquiètude parce que tout simplement pour bon nombre d’entre nous, nous sommes hors du pays ou bien ? Et je ne suis pas sur que nous ayons ce meme courage si demain on devait etre à Ouaga les gars !!!Et encore pire combien serait pret à aller sur la Rue pour dire quoi que se soit aux Gouroux ?
                  J’ai parlé une fois aussi du Système FrançAfrique, voila un gros dossier qui bloque tout ou presque tout dans nos pays. Et un président choisis ou aider par ce système fera tout ce que le système souhaiterait. Si non comment comprendre que le grand ministre de l’Agriculture au BF, à chaque fin de campagne agricole fait des points de presses en disant que les récoltes seront excédentaires " la derniere dois à 130%) alors que l’on sait que les famine règne au Burkina ?
                  Je m’arrete là, pour ce soir. Bonne semaine à tous.
                  Lemossy

  • Le 15 janvier 2006 à 06:57 En réponse à : > Paramanga Ernest Yonli face à la presse : « Mon équipe a une obligation de résultats en cinq ans »

    Obligations de resultats ??? : Ce serait bien si on pouvait d’abord nous donner des resultats quantifiables a atteindre : C’est facile de parler d’abligations de resultats . Sur quels criteres peut-on apprecier l’action gouvernementale au terme des 5 ans. Il faut plutot nous dire : dans 5 ans nous aurons construit au moins X km de routes supplementaires, x colleges ou salles d’universites.
    Ceux qui se plaisent toujours a justifier la pauvrete du pays par la nature et occultent du meme coup la mauvaise gestion et mal gouvernance dont souffre le pays, devraient se rendre compte que des pays comme la Suisse est simplement riche de montagne et de lacs, le Japon de ses tremblements de terre... et sans enormes ressources. Ce qui fait la richesse d’un pays c’est d’abord son capital humain. Les Etats-Unis n’ont pas les plus grandes mines d’or ou de diamants du monde, ils ont les meilleurs universites du monde. En revanche en Afrique on a des pays qui sur le plan des ressources naturelles sont un scandale geologique mais on sait que ca vaut. Il me semble que le "pays des hommes integres" souffre bien davantage de sa gestion / gouvernance que de la nature.
    Kelgue

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