Ce projet porté par l’association a permis d’offrir des ovins et des caprins pour l’élevage à des familles démunies. En contrepartie, elles doivent deux ans plus tard, offrir quelques ovins et caprins afin que d’autres puissent en bénéficier. L’impétrant a identifié les activités menées par le « projet élevage » de l’ATY dans la lutte contre la pauvreté dans la province du Kourwéogo. En outre, il a déterminé les difficultés que rencontre le projet. Enfin, il a proposé des solutions pour son amélioration.

Aziz Bansé espère montrer ses compétences dans le cadre de la gestion de projets

Aziz Bansé a dégagé comme conclusion que ce système a contribué positivement et efficacement à la lutte contre la pauvreté dans cette zone située à Boussé dans la province du Kourwéogo, région du Plateau central. Les 60 bénéficiaires qui ont répondu à l’enquête ont avoué que cette approche a contribué à améliorer leurs conditions de vie. La majorité des bénéficiaires sont des femmes, 76%, contre 24% d’hommes. Tous ont été également formés par l’association. Sur les 60 répondants, 80% ont jugé suffisant le suivi des agents de l’ATY contre 20% d’insatisfaits.

A l’issue des délibérations, le jury a sanctionné l’impétrant avec la note de 16/20

Un véritable succès

Deux années après l’octroi des ovins et caprins, il a été constaté que les bénéficiaires ayant reçus quatre caprins ou ovins ont en moyenne 13 à 15 animaux, soit un taux de 300% d’augmentation. Ainsi de 3 à 4 ovins et caprins au départ, ils ont triplé le nombre de leurs animaux. En retour, les bénéficiaires ont tous rétrocédé la contrepartie de deux caprins ou ovins selon les principes de départ.

A droite, le directeur de mémoire Zakaria Louré a affirmé que son étudiant est studieux

Un taux de recouvrement de 100% selon les responsables de l’ATY qui s’explique par la rentabilité de l’élevage et aussi par le fait de la mise en pratique des connaissances de la formation reçue, des suivis des agents de l’association et des contrôles vétérinaires. « Le projet a permis aux bénéficiaires de scolariser leurs enfants et ils ont pu épargner. A travers ce mémoire, j’ai voulu inviter d’autres associations à suivre le pas de l’ATY parce qu’elle a su innover. Le président Thomas Sankara disait que nous voulons l’aide qui va nous aider à nous départir de l’aide. L’association applique ce canevas », a justifié Aziz Bansé.

La famille et les amis de l’impétrant sont venus le soutenir

Comme suggestion, 93,33% les bénéficiaires ont préconisé une augmentation des suivis vétérinaires et des formations. Des dire du directeur de mémoire de l’impétrant, Zakaria Louré, « C’est tout naturellement que j’ai accepté de l’accompagner parce que son thème est en rapport avec les projets de développement. C’est un étudiant qui a le souci de la qualité et de la précision. Il est très réceptif aux critiques et aux recommandations. Je pense qu’il a le potentiel pour aller très loin dans le domaine de la gestion de projets », a-t-il confié. Il faut noter qu’Aziz Bansé est professeur d’anglais.

SB
Lefaso.net