Le programme d’activités du ministère des Infrastructures et du désenclavement s’est exécuté autour de quatre programmes budgétaires. Le premier programme intitulé "Sauvegarde du patrimoine routier, ferroviaire, aéroportuaire, maritime et cartographique" avait 19 activités inscrites. En termes de bilan, 14 activités sont en cours d’exécution et 5 activités n’ont pas connu de début de mise en œuvre. Ce qui donne un taux d’exécution de 58,43% pour un coût financier d’un peu plus de 34 milliards de FCFA.

Le deuxième programme intitulé "Développement du réseau routier classé, de voirie urbaine et des infrastructures ferroviaires, aéroportuaires, maritimes et cartographiques" comptabilisait 89 activités au programme. 23 d’entre elles ont pu être achevées, 42 en cours de mise en œuvre et 24 qui n’ont pas pu être débutées. Ce qui donne un taux global de 52,16% pour un coût financier de 152 milliards 960 millions.

Vue des participants

Le développement du réseau des pistes rurales, troisième programme mis en œuvre, avait 11 activités inscrites. 9 activités ont été achevées et 2 sont en cours d’exécution soit un taux de réalisation de 74,08% pour un coût financier de 32 milliards 208 millions. Le quatrième programme qui porte sur le pilotage et le soutien, avait 129 activités au programme. 55 ont pu être réalisées, 48 sont en cours de réalisation et 26 n’ont pas connu de début de mise en œuvre. Ce qui donne un taux d’exécution de 65,05% pour un coût financier de 2 milliards 148 millions de FCFA.

On note donc qu’au 30 septembre, sur 248 activités inscrites pour l’année 2022, 85 ont été achevées, 106 sont en cours de réalisation et 57 n’ont pas pu démarrer. Ce qui donne un taux d’exécution global de 60,32%. Tout en relevant l’impact de la situation sécuritaire sur l’exécution des projets de son département, le ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, a invité ses agents à la persévérance afin d’améliorer les performances pour les années à venir.

Adama Luc Sorgho, ministre des infrastructures et du désenclavement

Et face aux difficultés rencontrées, il soutient que des mesures seront prises pour accompagner les agents sur le terrain. " Au niveau de la sauvegarde du patrimoine routier, nous allons déconcentrer les travaux d’entretien routier qui seront rétrocédés aux directions régionales... Pour ce qui est de la sécurité, nous travaillons déjà avec les forces de défense et de sécurité pour pouvoir démarrer un certain nombre de travaux qui sont suspendus à cause de l’insécurité. Et très bientôt en 2023, nous allons commencer les travaux ", a expliqué Adama Luc Sorgho. Il a également laissé entendre que l’accent sera mis sur le contrôle en amont et en aval, afin d’assurer la qualité des infrastructures routières.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net