Tout serait partie des multiples plaintes enregistrées de cas de vols de vélomoteurs dans la ville de Ouagadougou et environnants, et de cambriolages récurrents de boutiques et de domiciles. Selon le Commissariat de police de l’arrondissement n°06 (CPA/Boulmiougou) qui a mené les investigations, les deux réseaux utilisaient plusieurs modes opératoires pour parvenir à leurs fins.

L’un des membres du premier groupe prenait pour cible les lieux de culte, les établissements scolaires et les domiciles. Il profitait de l’inattention des occupants pour s’emparer de leurs engins. Pour écouler les engins volés, ils modifiaient les numéros de série jusqu’à la couleur avant de les revendre entre 400.000 et 500.000 FCFA sur le marché, suivant un circuit quasi-normal dont eux-mêmes ont le secret.

Les membres du deuxième groupe, quant à eux, identifiaient dans la journée les boutiques et autres lieux de commerce. Une fois la nuit tombée, ils revenaient sur leurs pas munis du matériel nécessaire pour mener leur opération. La police nationale explique qu’il arrivait des fois qu’ils tiennent en respect leurs victimes à l’aide d’un pistolet automatique. « Après leur forfait, les objets volés étaient revendus sur place et l’argent obtenu partagé entre eux », souligne-t-elle.

L’interpellation de ces présumés malfrats a permis aux enquêteurs de saisi entre leurs mains un pistolet automatique, des munitions, quinze motos et plusieurs autres objets. Cela a été possible grâce à la collaboration de la population à qui la police nationale a renouvelé ses remerciements. Par ailleurs, elle lui réitère son invite à plus de vigilance et de prudence, et à toujours signaler les cas suspects via les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

Lefaso.net
Source : Police nationale