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Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

Publié le lundi 5 décembre 2022 à 22h17min

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Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

Dans ce communiqué en date du 5 décembre 2022, le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, donne de la voix suite aux récentes menaces à l’encontre de journalistes.

« De nombreux citoyens burkinabè, singulièrement des journalistes sont régulièrement pris à partie, notamment sur les réseaux sociaux pour des prises de positions ou des informations diffusées sur des sujets d’actualité nationale.

Le Gouvernement s’inquiète de la surenchère verbale et des dérives de langage observées dans l’espace public allant de l’appel à la violence physique, au saccage des biens jusqu’au meurtre des personnes. Les derniers cas en date se rapportent aux journalistes Lamine Traoré du Groupe Oméga Médias et Newton Ahmed Barry visés par de violents propos relayés sur les réseaux sociaux.

Le Gouvernement condamne fermement et sans ambiguïté de tels propos qui font le lit de l’intolérance et de la désunion. Il appelle les auteurs à se ressaisir et l’opinion publique à se démarquer de tels agissements qui compromettent la cohésion sociale et notre vivre-ensemble.

En tout état de cause, le Gouvernement entend assumer pleinement ses responsabilités et rassure que toutes les dispositions utiles sont prises pour garantir la liberté de presse et d’opinion ainsi que la sécurité des biens et des personnes.

Il invite les populations à toujours privilégier un dialogue constructif et à faire confiance aux institutions de la Transition qui demeurent engagées pour le règlement de tout différend par voie de droit. »

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Vos commentaires

  • Le 5 décembre 2022 à 21:03, par verite no1 En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

    Franchement, je n’aine pas qu’on s’en prenne aux journalistes qui ne font que leur job !!!!! This must stop now !!!!!

  • Le 5 décembre 2022 à 21:34, par Renault HÉLIE En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

    Ha ha ! Tremblez, ennemis de la liberté de presse, les preux paladins du gouvernement du BF sont près à pourfendre ceux qui veulent bâillonner la presse et la liberté d’expression.
    Oui, bientôt le monde entier saura que les journalistes sont plus libres au Burkina Faso qu’au Danemark ou au Canda.

    • Le 6 décembre 2022 à 12:02, par kwiliga En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

      Bonjour Renault HÉLIE,
      Arrêtez de vous moquer, en ce moment, c’est trop facile.
      J’ai appris chez vous, que l’on de doit pas tirer sur les ambulances et je suppose que sur les corbillards non plus ?
      "les journalistes sont plus libres au Burkina Faso qu’au Danemark ou au Canda." Ben, admettons qu’ils sont libres de s’auto-censurer, car, en cas contraire, ils subiront le sort de RFI.
      Tiens, je n’ai pas vraiment cherché, mais je n’ai pas encore vu de soutien de leurs confrères, dans la presse nationale ou internationale,... mais il doit bien y en avoir.

  • Le 6 décembre 2022 à 05:27, par Manuel En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

    Bonjour,
    C’est très grave ce qui arrive encore dans notre pays.
    Dimanche 13 décembre 1998, Norbert Zongo et ses compagnons étaient lâchement assassinés, nous n’avons pas encore réglé cette bêtise humaine que des prétendus patriotes de pacotille veulent nous ramener des années en arrière.
    Franchement IB doit faire attention car la mort d’un journaliste ici conduira à sa chute et ça il peut en être sûr.
    C’est quoi cette horde de barbares qui qui a surgit de nulle part et qui polluent la vie des habitants de ce pays ?
    Le gouvernement doit en plus des condamnations rechercher et faire justice.
    Honnêtement le capitaine Traoré est en train de saper son pouvoir et il est temps pour lui de se ressaisir sinon lui il n’aura pas la chance de fuir comme les autres lâches de président qui l’ont précédé.

  • Le 6 décembre 2022 à 08:29, par Article 37 En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

    Il ne faut pas nous divertir. Si le gouvernement veut nous prendre au sérieux, la place des nommées SINON et BADINI et leur soutiens doit être à la MACO.

    Vous remarquerez que ce sont des hommes qui ont affiché leur appartenance religieuse par leurs incantations. Si Ibrahim TRAORE ouvre la boite de pandore, il faut s’attendre à ce que la majorité silencieuse finisse par s’exprimer.

    Il faut interdire les marches de soutien à qui que ce soit. Les partis politiques ont été suspendus. Il ne devrait avoir une passe droite pour personne.

  • Le 6 décembre 2022 à 12:03, par kwiliga En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

    Ha si, en fait, je viens de voir le communiqué de reporter sans frontières.

    • Le 6 décembre 2022 à 12:56, par Renault HÉLIE En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

      @Kwiliga
      « je viens de voir le communiqué de reporter sans frontières »
      Monseigneur Kwiliga, j’allais vous l’écrire.
      Le GVT du BF a fait montre d’une grande maladresse et s’enfonce dans la voie du verrouillage d’opinion. J’aurais cru plus malin de faire oublier qu’il ne s’agit, après tout, que d’une petite dictature, une de plus depuis 1966. Du coup, même moi qui avait un peu oublié RFI, je me le suis collé en « favori » sur mon ordi.

  • Le 6 décembre 2022 à 12:11, par Passakziri En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

    Le gouvernement devrait prendre les gens au sérieux. L auteur de l audio à participé à la rencontre du capitaine Traoré avec les prétendues OSC . On le reconnaît sur un article ici même assis avec un téléphone jaune, ce qui laisse croire que ce sont les nouveaux partenaires du capitaine qui parce qu ayant le moindre courage pour s assumer - sauf sur le fauteuil de Kossyam - utilise des idiots utiles dépourvus de toute culture politique pour tenter d intimider ceux qui refusent la pensée unique. Donc inutile de vous pourfendre avec des condamnations qui frisent un certain manque d honnêteté. Non dans un pays avec des lois , ou de surcroît des gens ont été cueillis pour outrage à chef de l état, ce sinistre personnage qui diffuse des messages de haine et des menaces de mort ouvertes à l encontre de citoyens dont le seul tord est d avoir une opinion divergente de la sienne doit répondre de ses actes devant les juges. Ceux qui avaient eu la promptitude d aller séquestrer KAMAO devraient agir plus vite ici parce qu il y va de la crédibilité même de toute l institution judiciaire.
    Quant au MPSR II, aucun communiqué ne saurait le soustraire de sa responsabilité si par malheur l intégrité physique de citoyens burkinabè est touchée. Il ne faut pas un jour dire à la CPI qu on ne vous avait pas avertis.

    Passakziri

  • Le 6 décembre 2022 à 18:05, par Yovis En réponse à : Liberté de presse au Burkina : Le gouvernement condamne « les violents propos » contre des journalistes

    Le gouvernement devrait avoir honte de jouer au pompier - pyromane. Ce communiqué fait sourire même les plus idiots. Le ministre fait pitié. Un homme si raisonné, réduit maintenant à pondre de pareils communiqués. Il suffit de mettre la justice en branle car ce sont des faits gravissimes.

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